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Concours Physique École Polytechnique (M') 1995 (Corrigé)

Corrigé
Première Partie
1.a. C’est l’équation classique de continuité:
divj+Ct=0
1.b. La loi de Fick:
j=DgradC
mène immédiatement à:
DΔC=Ct
Δ désignant l’opérateur Laplacien.
2.a. Il suffit de vérifier l’équation différentielle (linéaire, donc indépendante de K) ci-dessous; on calcule donc:
t(Ktex2/4Dt)=Kex2/4Dt(12t32+1t52x24D)
qu’on écrira encore:
t(Ktex2/4Dt)=Kttex2/4Dt(12x24Dt)
et, d’autre part, le Laplacien s’écrit ici:
DΔ(Ktex2/4Dt)=D2x2(Ktex2/4Dt)=DKtx(2x4Dtex2/4Dt)
ou, après une seconde dérivation:
DΔ(Ktex2/4Dt)=K2ttex2/4Dt(12x4Dt)
d’où par identification:
DΔC=Ct
c’est-à-dire que cette fonction vérifie l’équation différentielle de la diffusion.
D’autre part, les conditions initiales sont données par le comportement asymptotique de cette fonction si t → 0; on a alors:
limt0=Ktex2/4Dt=0
car l’exponentielle l’emporte sur la puissance; mais cette convergence vers la fonction 0 n’est pas uniforme puisqu’on a aussi:
C(x,t)=Ktex2/4DtC(0,t)=Kt
correspondant à une densité très élevée en x = 0, en toute rigueur infinie à t = 0. On détermine enfin K en écrivant le nombre total de particules (conservé):
N0=x=C(x,t)Sdx=KStx=ex2/4Dtdx=KStueu24Dtdu
puisqu’on néglige les effets de bord et qu’on peut donc intégrer au delà de la longueur du tube. En utilisant les résultats fournis par l’énoncé, il vient:
N0=2KSDeu2du=2KSπD
soit enfin la relation demandée:
K=N02SπD
2.b. Le nombre demandé est bien sûr:
dN=CSdx=N02πDtex2/4Dtdx
et la probabilité demandée s’obtient par normalisation:
Pdx=dNN0
d’où l’expression:
P(x,t)=12πDtex2/4Dtdx
2.c. L’abscisse moyenne des molécules marquées reste évidemment nulle à tout instant puisque la diffusion est symétrique de part et d’autre du centre O; on le constate aussi par parité de l’intégrant dans:
<x>=+12πDtxex2/4Dtdx=0
Par contre, son écart quadratique moyen augmente régulièrement au fur et à mesure de la diffusion selon:
x2m=+12πDtx2ex2/4Dtdx=12πDt(4Dt)32u2eu2du
soit enfin, compte tenu des résultats de l’énoncé:
xm=2Dt
3. On a immédiatement:
D=kT6πηr0=1,79109m2s1
xm(t)=2Dt=189μm

Seconde Partie

1. a. Les effets mécaniques d’un champ magnétique sur un dipôle sont ceux d’un couple de moment:
Γ=μB0
d’où, par application du théorème du moment cinétique:
ddtI=1γdμdt=μB0
qu’on écrira encore:
dμdt=ω0μ
1. b. La nouvelle équation différentielle s’écrit:
dMdt=ω0M
d’où, par projection sur Oz:
dMzdt=0
et, en effectuant le produit scalaire par M:
MdMdt=ddtM2=0
qui constituent les résultats demandés.
1. c. L’équation devient après projection:
ddt(MxMy)=(ω0Myω0Mx)ddtM+=iω0M+
d’où, compte tenu des conditions initiales:
M+=M1eiω0tM=M1cos(ω0t)ex+M2sin(ω0t)ey
c’est-à-dire que le moment magnétique tourne autour du champ magnétique à la pulsation algébrique ω0. Comme il s’agit aussi d’une rotation d’un moment cinétique, on parle de mouvement de précession (rotation lente d’un système en rotation rapide).
La valeur numérique de la fréquence de rotation est:
ν0=γB02π=100MHz
1. d. En dehors du mouvement de précession envisagé ci-dessus, on a déjà vu que la composante de la magnétisation colinéaire au champ magnétique n’évolue pas; de plus, les phénomènes d’amortissement inévitables finiront par ralentir l’oscillation des composantes orthogonales au champ magnétique, et il ne restera plus, après dissipation de l’énergie liée à l’oscillation, que M0=M0ez.
Alternativement, on peut remarquer que l’énergie potentielle d’interaction d’un dipôle magnétique et du champ extérieur s’écrit:
Ep=μB0
et qu’elle est dont minimale lorsque les dipôles magnétiques sont colinéaires au champ magnétique.
A l’équilibre thermodynamique, les différents dipôles magnétiques se disposent de part et d’autre de cette direction d’énergie minimale, mais de façon symétrique puisque deux moments symétriques par rapport au champ vérifient:
μ1B0=μ2B0
les contributions de μ1etμ2 à la magnétisation totale sont donc équiprobables et les termes non parallèles au champ magnétique dans la magnétisation totale se compensent deux à deux; après sommation sur l’élément de volume, il restera:
M0=M0ez
2. a. Les termes ajoutés sont tous de la forme:
dMidt=(MiMéquilibrei)Ti+ωiMidûàB0
et constituent donc des termes d’amortissement développés au premier ordre, les constantes T1 et T2 étant des constantes de temps (temps de relaxation).
Une solution indépendante du temps de l’équation différentielle ne peut exister que si:
dMdt=0doncω0M=0et{Mx=0My=0Mz=M0
ce qui est bien le cas de la solution du régime permanent M0.
Les équations d’évolution deviennent, en projection parallèle au champ magnétique:
dMzdt=1T1(MzM0)
et en projection perpendiculaire:
ddtM=ω0M1T2M
soit encore:
ddtM+=iω0M+1T2M+
2. c. Si l’aimantation initiale est perpendiculaire à Oz on peut, sans perte de généralité, la reprendre égale à M1 sur le seul axe Ox, d’où la solution de l’équation différentielle ci-dessus:
M+=M1e(iω01T2)t{Mx(t)=M1cos(ω0t)etT2Mx(t)=M1sin(ω0t)etT2
c’est-à-dire que le moment magnétique tourne autour de Oz en s’amortissant avec une constante de temps T2 et finit par s’annuler.
3. a. Il suffit de généraliser l’expression de ω0:
ω(x)=γB(x)=ω0γGx
3. b. L’équation d’évolution de M+ devient ici:
tM+(x,t)=iω(x,t)M+(x,t)1T2M+(x,t)
et, compte tenu des conditions initiales:
M+(x,t)=M0eiφ1ei(ω0γGx)tetT2
3. c. L’interaction du liquide avec le bobinage est décrit par les lois de l’induction électromagnétique; la tension U est donc égale à - dΦ/dt, où le flux Φ du champ magnétique à travers un bobinage d’axe Ox ne dépend que de la composante sur Ox du champ:
Φ=BMdSM o ˊu dS=dSux
Sans effectuer le calcul complet, on comprend que ce flux ne dépend bien que de la seule composante sur Ox du champ magnétique, les autres termes s’annulant par intégration.
On remarquera que ce modèle simple suggère ici plutôt une tension proportionnelle à la dérivée de cette composante de M. Compte tenu de la forme des fonctions étudiées pour M+ (qui admettent une modélisation en exponentielle complexe), M est de toute façon proportionnel à sa dérivée dM /dt.
Mx(t) sera donc de la forme:
Mx(t)=ax=0Re[M+(x,t)]Sdx=SM0ax=0cos[(ω0γGx)t+φ1]dx etT2
soit encore:
Mx(t)=SM0γGt[sin[(ω0γGx)t+φ1]]a0etT2
qu’on mettra sous la forme:
Mx(t)=SaM0sinc(12γGat)sin(ω0t+φ1)etT2
en utilisant la notation sinc u = sin u/u.
On aura donc de même pour forme du signal électrique:
U(t)=U0sinc(12γGat)sin(ω0t+φ1)etT2
Puisque T2 est très grand, on peut pratiquement considérer l’exponentielle comme une constante, le signal s’amortissant ensuite très longtemps sans changer de forme. Comparer les échelles de temps des deux autres fonctions présentes revient à remarquer:
Ga<<B0γGa<<γB0=|ω0|
c’est-à-dire que le sinus est une fonction rapide du temps, enveloppée par une fonction à variation lente, le sinc.
Les temps caractéristiques demandés figurent sur le schéma ci-dessus et ont pour valeurs numériques:
2πω0=10,0ns2πγGa=11,7ms
Au bout de quelques millisecondes, tout le signal a disparu (à cause du sinc) et il n’est donc pas possible de visualiser T2.
4. a. L’effet de l’impulsion est une rotation qui conserve la composante parallèle à u et change l’autre en son opposé. On peut écrire:
Mu=Mu=Mxcosφ2+Mysinφ2M=Mxsinφ2+Mycosφ2
avant cette impulsion, et:
M’u = Mu M’ = - M
après celle-ci, c’est-à-dire que la nouvelle aimantation s’écrit:
Mu=Mxcosφ2+Mysinφ2M=Mxsinφ2Mycosφ2
ou, en projection sur Oxy:
Mx=Mucosφ2Msinφ2My=Musinφ2+Mcosφ2
ou, après développement:
Mx=Mxcos(2φ2)+Mysin(2φ2)My=Mxsin(2φ2)Mycos(2φ2)
qu’on pourra écrire sous la forme:
M+=M+e2iφ2
L’aimantation juste après l’impulsion devient donc:
M+(x,t=t+1)=M0ei(2φ2φ1)ei(ω0γGx)t1et1T2
L’évolution ultérieure à partir de ces nouvelles conditions initiales est régie par l’expression établie en 3.b. et il vient donc:
M+(x,t=t1+t2)=M+(x,t=t+1)ei(ω0γGx)t2et2T2
qu’on mettra sous la forme:
M+(x,t=t1+t2)=M0ei(2φ2φ1)ei(ω0γGx)(t2t1)et1+t2T2
4. b. Si on pose:
t2 = t1 + ε
on pourra réécrire l’aimantation:
M+(x,2t1+ε)=M0ei(2φ2φ1)ei(ω0γGx)εe2t1T2eεT2
exactement semblable à l’expression obtenue juste après la première impulsion à la question 3.b.:
M+(x,ε)=M0eiφ1ei(ω0γGx)εeεT2
à un terme d’amortissement et de déphasage près. On obtiendra donc pour signal, et par analogie avec cette question:
U(2t1+ε)=U0e2t1T2sinc(12γGaε)sin(ω0ε+2φ2φ1)eεT2
Ce signal a exactement la même forme que l’autre (à l’amortissement près), ce qui justifie le terme d’« écho de spin » employé dans ce cas.
4. c. Il suffit par exemple de mesurer le décrément logarithmique d’un signal à son écho; de la mesure de l’exponentielle:
UéchomaxUinitialmax=e2t1T2
(où on peut choisir t1), on déduit celle de T2.
Troisième Partie
1. a. Il suffit d’ajouter le terme de diffusion à l’équation d’évolution établie en II.2.b., qui devient ici:
tM+(x,t)=iω(x)M+1T2M++D2x2M+(x,t)
1. b. Il suffit de reporter la solution proposée dans l’équation ci-dessus, avec respectivement:
tM+(x,t)=eiω(x)ttT2[dAdt+(iω(x)1T2)A(t)]
xM+(x,t)=itA(t)eiω(x)ttT2dωdx=iγGtA(t)eiω(x)ttT2
2x2M+(x,t)=γGt2A(t)eiω(x)ttT2dωdx=γ2G2t2A(t)eiω(x)ttT2
d’où par substitution:
dAdt+A(iω(x)1T2)=iω(x)A1T2Aγ2G2t2DA
ou après simplification:
dAdt=γ2G2Dt2A(t)
C’est une équation à variables séparables:
dAA=γ2G2Dt2dtlnA(t)M0=13γ2G2Dt3
qu’on écrira plutôt:
A(t)=M0e13γ2G2Dt3
2. a. Il suffit de reprendre les expressions précédentes en tenant compte d’un amortissement supplémentaire, c’est-à-dire en remplaçant M0 par M0e13γ2G2Dt3; les expressions de l’aimantation juste avant et juste après l’impulsion deviennent:
M+(x,t1)=M0e13γ2G2Dt31t1T2ei(φ1+ω(x)t1)
M+(x,t+1)=M0e13γ2G2Dt31t1T2ei(2φ2φ1ω(x)t1)
Enfin, aux instants ultérieures, on aura pour magnétisation:
M+(x,t>t1)=M0e13γ2G2Dt3tT2ei(2φ2φ1+ω(x)(tt1))
2. b. Cette amplitude se met sous la forme:
Uéchomax=Uoriginalmaxe83γ2G2Dt312t1T2
2. c. Le facteur d’atténuation dû à la diffusion s’écrit:
αD=e83γ2G2Dt31=e13γ2G2DT32
et celui dû à la relaxation est:
αR=e2t1T2=1e
au même instant; on les compare en calculant:
lnαDαR=113γ2G2DT32
soit numériquement:
lnαDαR=113γ2G2DT32=8,1αD<<αR
3. a. On reprend les calculs faits ci-dessus, donnant l’expression de l’aimantation à l’instant de l’écho:
M+(x,2nt1)=M0e13γ2G2D(2nt1)31tT22nt1ei(2φ2φ1+ω(x)(2n1)t1)
3. b. Il s’agit d’une décroissance exponentielle, proportionnellement à
(αDαR)n
3. c. Le rôle de la diffusion est négligeable si αD ≈ 1 donc encore si:
83γ2G2Dt31<<2T2t1
donc effectivement si t1 reste faible:
t1<<12γG3DT2
Ces deux rôles sont par contre comparables si t1 = T2/10 avec:
αD=e83γ2G2Dt31=0,80
αR=e2t1T2=0,82

Concours Physique École Polytechnique (M') 1995 (Énoncé)

Applications de la loi de Fick
Mesure du temps de relaxation
de spins nucléaires
X
M’
1995
Énoncé
Le problème a pour objet l’étude de méthodes expérimentales de mesure du temps de relaxation de spins nucléaires par la méthode dite des « échos de spin ». Dans la dernière partie, on tient compte de l’autodiffusion des molécules du liquide.
Données numériques:
Constante de Boltzmann k = 1,38 10-23J.K-1
Rapport gyromagnétique du proton γ = 2,675 108rd.s-1.T-1
Intégrales:
+eu2du=π+u2eu2du=π2
Première Partie
Dans cette partie on s’intéresse au phénomène d’autodiffusion de molécules « marquées » d’un liquide à l’équilibre, contenues dans un tube cylindrique de section S, de longueur a, fermé à ses deux extrémités. L’axe du tube sera choisi comme axe Ox d’un repère galiléen orthonormé Oxyz, O étant le centre du tube. Le seul mode de transport des molécules est la diffusion moléculaire.
1. Soient C(r,t) le nombre de molécules marquées par unité de volume en r à l’instant t et j(r,t) la densité volumique du courant de diffusion associé.
a. Écrire l’équation bilan qui exprime la conservation de ces molécules.
b. D’après la loi de Fick, j(r,t) est proportionnel au gradient de C(r,t). En admettant que le coefficient d’autodiffusion D des molécules est constant, établir l’équation différentielle d’évolution de C.
2. On suppose dans toute la suite que cette diffusion est unidimensionnelle selon Ox, C et j étant indépendants de y et z. On suppose de plus que le tube est suffisamment long et que les temps d’étude sont suffisamment courts pour que l’on puisse négliger les effets de bord aux extrémités.
A l’origine des temps, les molécules étudiées sont très fortement concentrées dans le plan Oyz; soit N0 leur nombre.
a. Vérifier que:
C(x,t)=Ktex2/4Dt
est solution de l’équation différentielle d’évolution de C et satisfait aux conditions initiales pour une valeur de K que l’on calculera en fonction de N0, S et D.
b. Donner le nombre de molécules marquées présentes à l’instant t dans la tranche d’épaisseur dx. En déduire la probabilité dP = P(x,t) dx pour une molécule d’être dans cette tranche à l’instant t.
c. L’abscisse moyenne <x> et la distance quadratique moyenne xm sont définies par:
<x>=+xP(x,t)dxxm=[+x2P(x,t)dx]12
Les déterminer au temps t.
3. Dans le cadre d’un modèle qui décrit chaque molécule comme une sphère de rayon r0 subissant au cours de son déplacement une force de frottement λv proportionnelle à sa vitesse v, on démontre que le coefficient λ est donné par la loi λ = 6 π η r0, η étant une grandeur caractéristique du fluide appelée viscosité.
Par ailleurs, λ et D sont liés à la température T par la relation λ D = k T.
Dans le cas de l’eau, calculer D et xm pour t = 10s. On prendra T = 293K, η = 1,0 103kg.m-1.s-1 et r0 = 1,2 10-10m.
Seconde Partie
Les noyaux des atomes d’Hydrogène des molécules étudiées possèdent chacun un moment cinétique intrinsèque désigné par I, auquel est associé un moment magnétique dipolaire μ=γI, où γ est une constante appelée rapport gyromagnétique. Les moments cinétiques obéissent à la mécanique newtonienne.
1. Un champ magnétique externe, constant et uniforme, B0=B0ez est appliqué à tout le volume du liquide.
a. Quelle est l’action mécanique de ce champ sur le moment μ d’un noyau ? En déduire l’équation d’évolution temporelle de μ. On posera ω0=γB0=ω0ez.
b. On définit l’aimantation M(t) du liquide comme étant la somme des moments magnétiques μ(t) par unité de volume. On admet que sous l’effet de B0 seul, l’équation d’évolution de M est identique à celle trouvée pour μ. En déduire que ||M|| et Mz sont conservés.
c. Résoudre l’équation d’évolution de M(t) avec la condition initiale M(0)=M1ex; on utilisera la notation complexe M+(t)=Mx(t)+iMy(t).
Quelle est la nature du mouvement de M ? Calculer numériquement ν0 = |ω0|/2π pour B0 = 2,35T.
d. On constate qu’à l’équilibre thermodynamique en présence de B0, l’aimantation M est orientée suivant le champ B0. Sa valeur sera désignée par M0=M0ez. Justifier énergétiquement ce résultat.
2. On s’intéresse dans ce qui suit au retour à l’équilibre, en présence de B0, de M(t) vers M0 pour une situation initiale M(t=0)M0.
a. Afin de rendre compte de ce retour, on ajoute dans l’équation d’évolution de M obtenue en II.1., au terme dû à B0, les deux termes suivants:
1T1(MzM0)ez et 1T2Mo\`uM=Mxex+Myey
Interpréter qualitativement les constantes T1 et T2 et vérifier que l’équation admet bien M0 comme solution indépendante du temps.
b. Écrire les équations d’évolution de Mz et M+.
c. Comment évolue M+(t) pour une aimantation initiale perpendiculaire à Oz ?
3. Le champ magnétique appliqué est maintenant non uniforme. On le supposera toujours orienté selon Oz mais dépendant en première approximation linéairement de x: B=Bz(x)ez avec Bz(x) = B0 + G x, G étant une constante. L’aiman­tation en x à l’instant t sera désignée par M(x,t).
a. Déterminer la pulsation ω(x) dévolution de M(x,t).
b. L’aimantation ayant en tout point a valeur d’équilibre M0ez, une impulsion brève de durée τ, d’un champ magnétique auxiliaire, est appliquée au système; son effet est de faire tourner l’aimantation pour l’amener à la fin de l’impulsion dans le plan xOy, soit M+(x,0)=M0eiφ1, ϕ1 étant une constante.
Quelle est l’expression de M+(x,t) aux instants ultérieurs ?
c. Un bobinage d’axe Ox entoure le tube. On admettra que la tension U(t) à ses bornes est proportionnelle à la composante sur Ox du moment magnétique M de l’ensemble du liquide. Quelle est la cause de la présence de cette tension ?
Calculer explicitement l’évolution temporelle de U(t). Représenter graphiquement l’allure du signal obtenu en se plaçant dans le cas où T2 est long devant les autres temps caractéristiques du problème, et où G a est très petit devant B0.
d. Application numérique: On donne B0 = 2,35T, G = 1,0 10-4T.m-1, a = 2cm. Calculer les différents temps caractéristiques de l’évolution du signal. Le temps T2 est de l’ordre de plusieurs secondes: ce signal permet-il de le mesurer ?
4. Au bout d’un laps de temps t1 après la première impulsion, on applique une seconde impulsion, de durée brève, qui a pour effet de faire tourner l’aimantation de 180° autour d’une direction Ou du plan xOy, repérée par (Ox,Ou) = ϕ2.
a. Quelle est la valeur de l’aimantation transversale M+(x,t) immédiatement après cette impulsion, puis après un laps de temps t2 après la première impulsion ?
b. Que devient le signal U(t1 + t2) pour t2 voisin de t1 ? Représenter graphiquement U(t). Justifier l’appellation d’« écho » donnée à ce signal pour t voisin de 2 t1.
c. En déduire un protocole expérimental de mesure de T2.
Troisième Partie
L’évolution temporelle de l’aimantation du liquide est modifiée par la diffusion selon Ox des molécules qui transportent avec elles leur moment magnétique. Pour en tenir compte, il faut ajouter à l’équation d’évolution temporelle de M(x,t) un terme supplémentaire de diffusion égal à D2M(x,t)x2.
1. a. Écrire l’équation d’évolution de M+(x,t).
b. On cherche pour cette équation une solution de la forme:
M+(x,t)=A(t)etT2eiω(x)t
Quelle équation différentielle doit satisfaire A(t) ? La résoudre en prenant M+(x,0) = M0.
2. On effectue une séquence expérimentale identique à celle étudiée en II.4.
a. Déterminer M+(x,t) pour t = t1. En déduire M+(x,t) au même instant, mais juste après l’impulsion. Avec cette dernière expression comme nouvelle condition initiale, déterminer M+(x,t) aux instants ultérieurs.
b. Comment évolue en fonction de t1 l’amplitude maximale du signal « écho » obtenu pour t2 = t1 ?
c. Comparer pour 2 t1 = T2 le facteur d’atténuation dû à la diffusion à celui dû à la relaxation. Calculer numériquement leur rapport pour T2 = 4s.
3. On reprend l’expérience en appliquant, après l’impulsion initiale à t = 0, une séquence d’un nombre entier n d’impulsions du même type que la seconde aux instants t1, 3 t1, ... (2n - 1) t1. On néglige la durée des impulsions.
a. Quelle est l’aimantation transversale M+(x,t) au temps tn = 2 n t1 ?
b. Quelle est l’allure de la décroissance en fonction de tn des signaux obtenus?
c. Montrer qu’en choisissant t1 suffisamment petit, le rôle de la diffusion peut être rendu négligeable; le comparer à celui de la relaxation pour t1 = T2/10; on prendra T2 = 4s.

Concours Physique École Polytechnique (P') 1995 (Énoncé)

ECOLE POLYTECHNIQUE OPTION P’
CONCOURS D'ADMISSION 1995
PREMIÈRE COMPOSITION DE PHYSIQUE (3 heures)
Ce problème traite de quelques aspects de la propagation d'impulsions lumineuses très brèves dans la silice d'une fibre optique. On supposera ce milieu diélectrique, parfaitement isolant, non magnétique H=B/μ0 ,homogène et isotrope. On ne considérera dans tout le problème que des ondes qui se propagent dans ce milieu le long de l'axe Oz, ne dépendent pas de x et y, et sont polarisées linéairement le long de Ox
Intégrale
On donne +dxe(α2x2+iβx)=παeβ2/4α2
valable pour tout β réel et pour tout α complexe tel que π4<Argα<+π4 .
Équations de Maxwell
divB=0rotE=BtdivD=ρrotH=j+Dt
Analyse vectorielle
rotrota=graddivaΔa
Données numériques
Vitesse de la lumière dans le vide: c = 3,00 x 108 m.s-1.
Valeurs de l'indice de réfraction n0 de la silice, ainsi que de ses dérivées n0=(dn/dω)ω=ω0 et n0=(d2n/dω2)ω=ω0 , pour diverses valeurs de la longueur d'onde dans le vide λ0=2πc/ω0 .
λ0 (µm) n0 n0 n0
1,0 1,450 6,7 x 10-18 -3,74 x 10-33
1,3 1,447 10,1 x 10-18 -14,5 x 10-33
1,5 1,444 14,6 x 10-18 -27,6 x 10-33

I

On considère un « paquet d'onde » formé d'une superposition d'ondes planes dont le champ électrique s'écrit en notation complexe :
(1) E(z,t)=E(z,t)ex=+dωE(ω)ei(kzωt)ex
On suppose que E(ω) ne prend de valeurs notablement différentes de zéro que dans un intervalle de largeur δω centré sur la valeur ω0 , avec δω « ω0 . Enfin, k est une fonction de ω .
De même, le vecteur déplacement électrique D correspondant s'écrit :
(2) D(z,t)=D(z,t)ex=+dωD(ω)ei(kzωt)ex
1. Établir à partir des équations de Maxwell l'équation aux dérivées partielles liant E et D. En déduire une équation pour les composantes E(ω) et D(ω) . On admettra que la décomposition en ondes planes telle que (1) ou (2) est unique, ce qui entraîne que l'équation trouvée reliant E et D est valable pour chacune des ondes planes composantes de E et de D.
2. La réponse du milieu au champ appliqué est linéaire :
(3) D(ω)=ε0εr(ω)E(ω)
εr(ω) est une fonction réelle positive de ω . En déduire la relation entre k et ω . Quelles sont les propriétés optiques de la silice traduites par cette relation ?
3. On appelle k0 le vecteur d'onde k(ω0) correspondant à la pulsation moyenne ω0 du paquet d'onde. On met le champ électrique E sous la forme:
(4) E(z,t)=u(z,t)ei(kzω0t)
u(z, t) est une « enveloppe lentement variable » du champ, c’est-à-dire que les variations spatiales (ou temporelles) de u se font sur des échelles beaucoup plus grandes que la longueur d'onde moyenne λ0 (ou la période optique T0=2π/ω0 . On peut montrer que, pour une abscisse z donnée, la fonction u(z, t) ne prend de valeurs notablement différentes de zéro que pendant un intervalle de temps dont la largeur sera notée ΔT.
Quelle est la vitesse de phase vφ du paquet d'onde, c'est-à-dire la vitesse de propagation des oscillations de « l'onde porteuse » ei(kzω0t) ? L'exprimer en fonction de εr(ω0) , puis de l'indice de réfraction n0 à la fréquence ω0 .
Donner l'expression de u(z, t) sous la forme d'une intégrale sur ω .
On suppose dans toute la suite du problème que k(ω) admet un développement de la forme :
(5) kk0=k0(ωω0)+k0(ωω0)2/2
k0 et k0 sont des constantes.
4. On limite dans cette question le développement (5) à son premier terme.
a) En utilisant l'expression intégrale de u(z, t), montrer que u(z, t) n'est fonction que de la variable (k0zt) . En déduire que l'enveloppe du paquet d'onde se propage sans déformation à une certaine vitesse v0 (vitesse de groupe pour ω = ω0) que l'on reliera à k0 . Vérifier que ce résultat est conforme à la définition usuelle de la vitesse de groupe par la formule vg=(dω/dk) .
b) Exprimer v0 en fonction de ω0 , de l'indice de réfraction n0 du milieu à la fréquence ω0, et de la dispersion d'indice n0=(dn/dω)ω=ω0 .
c) Calculer numériquement, pour λ = 1,3 µm, la différence relative (υ0υφ)/υφ entre vitesse de phase et vitesse de groupe.
d) on considère un paquet d'onde de durée ΔT = 10 ps. Déterminer la distance de propagation au bout de laquelle une arche donnée de sinusoïde de l'onde porteuse s'est déplacée d'un bout à l’autre de l'enveloppe u(z, t). Dans quel sens s'effectue ce glissement de l'onde porteuse par rapport à l'enveloppe ?
5. Dans toute la suite du problème, on utilise le développement (5) complet.
a) Montrer que la vitesse de groupe vg dépend de ω . Exprimer k0 en fonction de ω0 , n0 et de la dérivée seconde n0=(d2n/dω2)ω=ω0 .
b) Déterminer les valeurs numériques de k0 dans le cas de la silice dans laquelle on fait propager des paquets d'ondes ayant une longueur d'onde dans le vide successivement égale à 1,0 µm, 1,3 µm et 1,5 µm .
6. On considère maintenant, ainsi que dans les questions 7. et 8. un paquet d'onde gaussien de la forme (1), c'est-à-dire tel que :
(6) E(ω)=E0exp((ωω0)2/2(δω)2)
Calculer u(0, t). Montrer qu’en z = 0, |u(0,t)|2 est une impulsion dont la largeur temporelle, pour une valeur de la fonction supérieure à 1/e fois la hauteur maximale, est une quantité ΔT0 que l'on déterminera. Quelle doit-être la valeur de δω pour que ΔT0 = 10 ps ? Comparer δω et ω0.
7.a) Calculer |u(z,t)|2 en un point d'abscisse z quelconque.
b) Montrer que |u(z,t)|2 est un paquet d'onde gaussien dont on déterminera la vitesse de propagation du sommet ainsi que la largeur temporelle ΔT(z) définie comme à la question 6. . Donner l'origine physique de la variation de ΔT(z) au cours de la propagation et de sa dépendance par rapport au signe de k0 . Montrer que l’on peut retrouver l'expression asymptotique de ΔT(z) pour z grand, à un coefficient multiplicatif près, par un raisonnement simple.
Calculer numériquement ΔT(L) pour L = 100 km et pourλ0 = 1,0 µm, 1,3 µm et 1,5 µm .
c) On définit la pulsation instantanée ωi d'une onde E(z,t)=|E(z,t)|eiφ(z,t) par la relation :
(7) ωi=φt
Montrer que cette définition redonne la pulsation habituelle dans le cas d'une onde monochromatique. Calculer cette quantité pour le paquet d'onde gaussien d'enveloppe u(z, t). Comment évolue ωi en un point d'abscisse z donnée ? Préciser à quel instant ωi = ω0 . Expliquer qualitativement cette évolution.
8. On utilise la fibre optique pour transporter de l'information sous forme digitale. Donner une expression approchée du débit maximum d'information que l'on peut transmettre sans risque d'erreur sur une longueur L de fibre. Déterminer numériquement ce débit pour une fibre de silice de longueur L = 100 km et pour la longueur d'onde la plus favorable que l'on déterminera parmi les trois données de l'énoncé.

II

1. On considère dans le vide un réseau plan infini fonctionnant en transmission et dont le pas est d. On suppose que ce réseau diffracte uniquement dans l'ordre +1. On envoie perpendiculairement au plan du réseau une onde plane de pulsation ω0 (voir figure). Déterminer l'angle γ sous lequel l'onde transmise est diffractée.
On utilise ensuite un second réseau, identique au premier et parallèle à celui-ci, à une distance b disposé de telle sorte que le rayon transmis par l'ensemble des deux réseaux soit parallèle au rayon incident. Calculer pour ce rayon le chemin optique [IJ] et sa dérivée par rapport à ω à travers l'ensemble du système optique précédent.
2. On envoie sur ce dispositif un paquet d'onde gaussien issu d'une fibre de silice de longueur L, et qui avait la forme (6) à l'entrée de la fibre.
a) Indiquer qualitativement pourquoi on peut retrouver, après passage à travers les deux réseaux, un paquet d'onde de largeur plus faible que ΔT(L) .
b) Quel doit être le signe de k0 pour qu'un tel effet de recompression puisse se produire ? Pour quelle(s) longueur(s) d'onde du tableau de la page 1 obtient-on cet effet après propagation dans une fibre de silice ?
c) Déterminer la relation liant b, c, d, ω0 , k0 et L pour qu'on retrouve à la sortie du dispositif un paquet d'onde gaussien de largeur égale à sa largeur ΔT(0) à l'entrée de la fibre.

Concours Physique École Polytechnique (MP') 1995 (Corrigé)

Corrigé
Première partie
1.a. L’équation de continuité (conservation de la matière) s’écrit ici:
div(ρv)+ρt=0divv=0
puisque le fluide est incompressible, ce qui montre l’existence d’au moins une fonction potentiel-vecteur A, telle que:
v=rotA
Le choix proposé par l’énoncé amène à réécrire cette équation sous la forme:
A=A(x,y)ezv=rotA=AyexAxey
et il sera donc a priori possible de déterminer A en résolvant les deux équations aux dérivées partielles:
vx(x,y)=Ayetvy(x,y)=Ax
la fonction A étant alors bien sûr déterminée à une constante additive près.
On vérifie alors immédiatement que ce potentiel vecteur vérifie la « jauge de Coulomb », ou plutôt son extension à ce domaine de la physique:
divA=Az=0
1.b. Les équations écrites ci-dessus deviennent:
Ay=v0etAx=0
d’où la solution possible:
A0=v0y=v0rsinθ
2.a. Si l’écoulement est irrotationnel, on pourra écrire:
rotv=0ΔA=0
puisque la divergence du potentiel vecteur est nulle, soit encore pour la fonction A scalaire:
ΔA = 0
qui constitue l’équation demandée (sauf éventuellement sur l’axe Oz).
2.b. Il suffit de vérifier cette équation différentielle soit, compte tenu du formulaire proposé:
ΔA1=1rr(rA1r)=0rA1r=C1
C1 est une certaine constante. On en déduit encore:
A1 = C1 ln r
à une constante près qu’on omettra car elle ne présente pas d’intérêt dans la suite.
On en déduit la vitesse correspondante, utilisant l’expression cylindrique du rotationnel fournie dans l’énoncé:
v1=C1ruθ
On remarque bien sûr qu’il s’agit de l’analogue d’un champ magnétique (celui créé par un fil infini), d’où deux remarques. D’abord, le rotationnel n’est pas nul sur le fil lui-même (là où sont localisées les sources de ce champ. Ensuite, la circulation calculée à la question suivante est indépendante du choix du contour (cercle ou non) du moment qu’il entoure bien le fil une seule fois et dans le même sens que le cercle.
2.c. La circulation Γ s’écrit:
Γ=πθ=πv1dr=πθ=πC1ruθrdθuθ==2πC1
ce qui permet aussi d’écrire:
v1=Γ2πruθetA1=Γ2πlnr
3.a. Le fluide ne peut passer à travers les parois du fil ni dans un sens ni dans l’autre; la vitesse doit donc rester tangente au fil:
v(r=a)ur=0
3.b. A grande distance du fil, la perturbation qu’il apporte doit disparaître et on doit donc retrouver le potentiel A0:
A(r,θ)r>>av0rsinθ
3.c. La forme A2(r, θ) suggérée convient si elle vérifie trois conditions:
i. L’équation différentielle ΔA2 = 0 soit:
αrr(rr(r+βr))sinθαr2(r+βr)sinθ=0
dont on constate après développement qu’elle est automatiquement vérifiée, quels que soient α et β.
ii. La condition à la limite r >> a:
f(r)=α(r+βr)r>>av0rα=v0
iii. La condition à la limite r = a:
0=urrotAr=a1rfθr=a=0θ(a+βa)=0β=a2
Finalement la solution qui convient s’écrit:
f(r)=v0r(1a2r2)
La vitesse correspondante s’écrit, après développement du rotationnel de A2:
v2=v0cosθ(1a2r2)urv0sinθ(1+a2r2)uθ
Il s’agit de la somme d’un champ uniforme et d’un dipôle linéique, qui est naturellement de rotationnel nul, donc de circulation identiquement nulle autour du fil, comme l’énoncé l’admet d’ailleurs.
4.a. On vérifie à nouveau les trois conditions déjà énoncées:
i. L’équation de Laplace ΔA = 0 étant linéaire, la somme de deux de ses solutions A1 et A2 est encore solution de l’équation de Laplace.
ii. A grande distance du fil, le terme v1 s’annule et on retrouve bien v2 seul qui redonne alors l’écoulement non perturbé v0.
iii. Enfin au voisinage du fil, on a vu que les deux champs v1 et v2 sont tous deux tangents au fil; il en va de même de leur somme.
La circulation demandée est la somme des deux circulations précédemment calculées; elle vaut donc simplement Γ.
4.b. Puisqu’à l’extérieur du fil, les deux champs de vitesse (et donc leur somme aussi) sont irrotationnels, on applique le théorème de Bernoulli:
pρ+v22=cte
en l’absence de champ de pesanteur, en particulier entre la surface du fil (où le champ est orthoradial) et un point situé à grande distance:
p0ρ+v202=p(r=a,θ)ρ+12(Γ2πrv0sinθ(1+r2a2))r=a
ou, après développement:
p=p0+12ρ[v20(Γ2πa2v0sinθ)2]
4.c. C’est bien sûr une conséquence de la symétrie particulière de la répartition des pressions. On peut par exemple écrire les forces de pression exercées sur le fil:
d2F=puradzdθd2Fxdz=ap(sinθ)cosθdθ
ou, en effectuant le changement de variable s = sin θ:
d2Fxdz=ap(s)dsdFxdz=aπθ=πp(s)ds
mais p(s) étant un polynôme (de degré 2), sa primitive est une fonction polynôme de s qui prend la même valeur en -π et +π d’où:
dFxdz=0
On aurait aussi pu faire un simple schéma de la répartition des pressions:
et les points A et B subissant les mêmes pressions, les composantes horizontales des forces exercées se compensent.
Le même calcul que ci-dessus mène à l’expression de l’autre composante de la force:
dFydz=ππ{p0+12ρ[v20(Γ2πa2v0sinθ)2]}asinθdθ
Les trois intégrales qui apparaissent après dévelopement s’écrivent:
ππsinθdθ=0ππsin2θdθ=πππsin3θdθ=0
et seul le double produit du développemt n’est pas nul:
dFydz=ρΓv0
4.d. Le problème évoqué ici est le même que celui précédemment évoqué à un changement de référentiel galiléen près, avec pour vitesse d’entraînement u. La force exercée est bien sûr indépendante du référentiel galiléen choisi et on applique la relation suivante avec u=v0ex. L’expression de l’énoncé est bien égale à:
FM=ρΓezu
Seconde partie
1.a. Puisque la tension exercée sur les différents points du fil est constante en norme, seule sa direction varie; on peut donc l’écrire:
T(z+Δz)=T0u(z+Δz)etT(z)=T0u(z)
où le vecteur unitaire tangent en un point de la courbe s’écrit, de façon exacte:
u(z)=drdsrz
de façon approchée, le fil restant tendu et l’élément d’abscisse curviligne ds étant pratiquement confondu avec le déplacement horizontal dz.
On aura donc pour somme des deux forces exercées sur le brin de fil de longueur Δz:
FTΔz=z(T0u(z))Δz
soit enfin:
FT=T02rz2
1.b. En l’absence de toute force, l’application du principe fondamental de la dynamique au déplacement transversal de l’élément de longueur Δz de fil s’écrit:
dma=FTΔzμΔz2rt2=T02rz2Δz
qu’on écrira encore:
2rt2=c22rz2oùc=T0μ
qui constitue l’équation d’onde demandée, à la vitesse de propagation c.
2.a. Une vibration monochromatique à la fréquence ν impose:
r(z,t)=R(z)ei2πνt(2πν)2R(z)=c2d2Rdz2
dont la solution générale s’écrit:
R(z)=K1cos(Λz)+K2sin(Λz)o\`uΛ=2πνc
mais la fixation du fil aux deux extrémités impose:
R(0)=R()=0K2=0etsin(Λ)=0
Les valeurs de Λ sont donc quantifiées, avec:
Λ=nπ
n est un entier qui prend la plus petite valeur possible (n = 1) pour le mode fondamental. On aura donc dans ce cas:
ν0=c2
On peut donner une autre démonstration de cette expression (ou une interprétation physique) en remarquant ue la longueur d’onde des oscillations doit, dans le mode fondamental, vérifier:
=λ2oùλ=cν0
qui mène bien sûr au même résultat.
Les expressions demandées s’écrivent enfin:
x(z,t)=x0sin(πz)e2iπν0ty(z,t)=y0sin(πz)e2iπν0t
où on passera aux parties réelles avant toute interprétation physique.
2.b. Calculons d‘abord la masse linéique du fil:
μ=ρQπd24=4,42109kg.m1
puis la tension demandée:
T0=μc2=42ν20μ=1,1105N
Cette valeur semble faible mais il faut la comparer au poids du fil:
mg=μg=2,2109N
3.a. Il suffit de prendre en compte la force supplémentaire:
μ2rt2=T02rz2+ρΓezrt
après simplification par la longueur de l’élément étudié Δz.
3.b. Dans un référentiel tournant, il faut ajouter les forces d’inertie, obtenues par les lois de composition des vitesses:
u=u+Ωr
et des accélérations:
a=a+2ΩuΩ2r
où on a utilisé le fait que r représente la seule partie radiale du vecteur position du point étudié; le composante longitudinale s’annule d’ailleurs dans les différents produits vectoriels.
On en déduit enfin:
μ2rt2=T02rz2+ρΓez(u+Ωr)2μΩu+μΩ2r
3.c. Il suffit de choisir:
Ω=ρΓ2μez
pour obtenir l’équation simplifiée:
μ2rt2=T02rz2+ρΓ[Ω(rez)rΩ]+μΩ2r
soit encore:
μ2rt2=T02rz2μΩ2r
3.d. Le terme demandé est néglgeable si:
μ2rt2>>μΩ2r
or à la fréquence d’oscillation ν0 on peut écrire:
μ2rt2=μ(2πν0)2r
On en conclut immédiatement qu’il suffit que Ω << 2 π ν0; le mouvement du fil dans ce référentiel tournant est alors régi par la même équation qu’en 1.b. et on retrouve des oscillations de mode fondamental à la pulsation ν0.
4. L’expression de Ω est:
Ω=ρh2μm=1,70103rad.s1
Dans l’expression négligée, les pulsations sont au carré et on vérifie assez bien:
(Ω2πν0)2=7,3102<<1
Troisième Partie
1. Le champ électromoteur qui apparaît le long du fil vibrant se met sous la forme:
Em=uB0=ytB0ez
dont la circulation le long du fil fournit la tension demandée:
e=V(A)V(0)=B0z=0ty(z,t)dz
2.a. On aura d’abord excitation seulement dans la direction y par la seule force de Laplace:
df=idzezB0ex=idzB0ey
et c’est donc dans cette direction qu’on observera l’oscillation:
y(z,t)=εsin(πz)cos(2πν0t)
moyennant un choix arbitraire de l’origine des temps.
On en déduit par intégration immédiate:
e(t)=4πν0εB0sin(2πν0t)
La tension de crête a pour valeur:
emax=4πν0εB0=4,24mV
2.b. Le mouvement du fil est une oscillation de mde fondamental dans le référentiel tournant; on passe de ce référentiel au référentiel du laboratoire par le schéma ci-dessous:
Si l’instant 0 choisi est celui de l’excitation, on aura dans le référentiel tournant:
y(z,t)=εsin(πz)cos(2πν0t) et x’ = 0
donc dans le référentiel du laboratoire:
y(z,t)=εsin(πz)cos(2πν0t)cos(Ωt)x(z,t)=εsin(πz)cos(2πν0t)sin(Ωt)}o\`uΩ=ρΓ2μ
d’où enfin par intégration la forme de la tension mesurée:
e(t)=4πν0εB0sin(2πν0t)cos(Ωt)
Comme on a déjà eu l’occasion de le faire remarquer, Ω est une pulsation plus faible que 2πν0 et il s’agit donc d’un signal sinusoïdal de fréquence ν0 enveloppé par une variation plus lente de sa valeur de crête, à la pulsation Ω, qu’on mesure ainsi directement à l’oscilloscope.
3. On obtient ainsi une excitation sur les deux axes avec des amplitudes différentes:
y(z,t)=ε0sin(πz)cos(2πν0t)x(z,t)=ε1sin(πz)cos(2πν0t)
d’où une amplitude de vibration selon l’axe y du référentiel du laboratoire donnée par:
y=ycosΩt+xsinΩt
qui s’écrit donc:
y(z,t)=sin(πz)cos(2πν0t)[ε0cos(Ωt)+ε1sin(Ωt)]
La mesure de e est celle d’une tension de la forme:
e(t)=4B0ν0εcos(2πν0t)[ε0cos(Ωt)+ε1sin(Ωt)]
Si les signes respectifs de B0 et ε0 étaient forcemént corrélés, il n’en va pas de même de ceux de B0 et ε1 qui peuvent être réglés séparément. L’observation de la modification de la forme de l’enveloppe des signaux lorsqu’on augmente ou diminue B1 fournit le signe de Ω, donc celui de Γ.

Concours Physique École Polytechnique (MP') 1995 (Énoncé)

Une mise en évidence du caractère superfluide de l’Hélium X
M’P'
1995
Énoncé
L’hélium, refroidi à des températures de l’ordre de 1K, est dans un état dit « superfluide ». Une caractéristique remarquable des superfluides est que des effets quantiques s’y manifestent à l’échelle macroscopique. Ainsi, la circulation de la vitesse d’un superfluide le long d’un contour fermé quelconque est quantifiée: ses valeurs sont des multiples entiers de h/m, h étant la constante de Planck et m la masse d’un atome d’hélium. Ce phénomène, prédit dès 1949 par Onsager, a été observé expérimentalement en 1961.
L’objet de ce problème est d’expliquer le principe de l’expérience qui a permis d’observer cet effet, en mesurant directement la circulation de la vitesse autour d’un fil plongé dans l’hélium superfluide.
Dans tout le problème, {O,ex,ey,ez} désigne un repère galiléen orthonormé direct. Les coordonnées cartésiennes d’un point dans ce repère seront notées (x, y, z) et les coordonnées cylindriques d’axe Oz seront notées (r, θ, z).
Formulaire:
rotrota=graddivaΔa rot(fa)=frota+gradfa
• En coordonnées cylindriques:
Δf=1rr(rfr)+1r22fθ2+2fz2
Pour a=f(r,θ,z)ez, on a:
rota=gradfez=1rfθerfreθ
Première partie
On étudie dans cette partie des écoulements stationnaires d’un fluide incompressible et non visqueux, de masse volumique ρ. On les suppose de plus bidimensionnels: vz=0,vz=0o\`uv(x,y,z) est le champ des vitesses du fluide. On négligera les forces de pesanteur.
1.a. Montrer que le champ des vitesses dérive d’un potentiel-vecteur A, que l’on peut choisir de la forme A=A(x,y)ez, la fonction A étant déterminée à une constante additive près. Que vaut alors divA ?
1.b. Dans le cas particulier d’un écoulement uniforme v=v0ex, déterminer l’expression correspondante A0 de A.
2. On s’intéressera dans toute la suite à des écoulements irrotationnels, sauf éventuellement sur l’axe Oz.
2.a. A quelle équation aux dérivées partielles obéit A(x,y) dans le cas général ?
2.b. Montrer qu’il existe pour r ≠ 0 des solutions A1(r) de cette équation possédant la symétrie de révolution autour de Oz. Déterminer A1(r) et le champ des vitesses correspondant.
2.c. Calculer la circulation Γ de la vitesse sur un cercle centré sur Oz. Exprimer v et A1 à l’aide de r et Γ.
3. Un fil cylindrique, de section circulaire de rayon a et d’axe Oz, est immergé dans le fluide, dont la vitesse et la pression, loin du fil, valent respectivement v0ex et p0.
3.a. Préciser la condition que doit satisfaire v à la surface du fil.
3.b. Quelle doit être, en coordonnées cylindriques, la forme asymptotique de A(r, θ) loin du fil ?
3.c. Cette forme asymptotique suggère de chercher pour A une solution A2 de la forme A2(r, θ) = f(r) sin θ. Vérifier que l’expression f(r)=α(r+βr) convient. Déterminer α et β en fonction de v0 et a.
On admettra que pour cette solution, symétrique par rapport à Ox, la circulation du champ des vitesses correspondant sur une courbe fermée entourant le fil est nulle.
4.a. Montrer que pour ra la somme A1 + A2 correspond à un autre champ de vitesses possible pour le fluide avec le fil; quelle est pour ce champ la circulation sur une courbe fermée entourant le fil ?
On admettra que cette somme est la solution générale correspondant à la situation physique étudiée dans la suite du problème.
4.b. Donner l’expression de la pression p du fluide à la surface du fil en fonction de p0, v0, ρ, Γ, a et θ.
4.c. Montrer que la résultante des forces de pression s’exerçant sur le fil par unité de longueur est parallèle à Oy et calculer sa valeur.
4.d. En déduire que si un fil cylindrique est en mouvement uniforme à la vitesse u dans un fluide en rotation autour du fil, il subit par unité de longueur une force, dite force de Magnus, donnée par:
FM=ρΓezu
Seconde partie
Un fil de quartz souple, de diamètre d très faible, de masse linéique µ, est tendu entre ses deux extrémités fixes O et A, distantes de . Il est supposé peu extensible.
L’axe Oz est choisi selon OA. On s’intéresse aux déplacements transversaux du fil que l’on désigne, à l’instant t, par r(z,t)={x(z,t),y(z,t)}; les déplacements sont supposés suffisamment faibles pour que le fil reste peu incliné par rapport à Oz et que la tension du fil puisse être considérée comme constante et égale en tout point à T0.
1.a. Calculer la résultante des forces de tension appliquées à une petite longueur Δz du fil et montrer, en justifiant les approximations, que la force par unité de longueur a pour expression FT=T02rz2.
1.b. On suppose qu’il n’y a pas d’autres forces s’exerçant sur le fil. Montrer que r satisfait à une équation d’onde. Quelle est la vitesse de propagation correspondante, notée c ?
2.a. Donner les expressions de x(z,t) et y(z,t) correspondant au mode propre de vibration fondamental, de fréquence ν0 que l’on déterminera.
2.b. Application numérique. On donne:
Longueur du fil = 5cm
Diamètre du fil d = 75µm
Masse volumique du quartz ρQ = 2,2 103kg.m-3
Calculer la tension T0 nécessaire pour obtenir ν0 = 500Hz.
3. Le fil et son support sont maintenant plongés dans un récipient rempli d’hélium superfluide. On fait tourner ce récipient autour de Oz, ce qui permet d’engendrer une circulation Γ non nulle de la vitesse du fluide autour du fil, qui persiste même une fois le récipient arrêté. Lorsque le fil vibre, il subit alors de la part du fluide la force de Magnus étudiée dans la partie précédente. On admettra que cette force est donnée en tout point du fluide par l’équation établie plus haut, même pour un mouvement non uniforme, u=rt désignant la vitesse instantanée du fil en ce point. On admettra que la circulation Γ est la même pour toute courbe fermée entourant le fil dans son voisinage et qu’elle ne dépend pas du temps.
3.a. Écrire l’équation d’évolution de r(z,t).
3.b. Récrire cette équation dans un référentiel R’ tournant autour de Oz à la vitesse angulaire constante Ωez. On notera u le vecteur vitesse dans R’.
3.c. Montrer qu’on peut choisir Ω de telle sorte que la force de Coriolis y compense la partie dépendant de u de la force de Magnus.
3.d. Montrer en outre que pour cette valeur de Ω, le terme de force centrifuge et le terme restant de la force de Magnus sont négligeables devant les autres termes si Ω << 2 π ν0. On supposera cette condition réalisée dans la suite. Quel est alors le mouvement du fil dans ce référentiel tournant ?
4. Application numérique: Calculer Ω lorsqu’il n’y a qu’un quantum de circulation, c’est-à-dire lorsque Γ = h/m, et vérifier la condition Ω << 2 π ν0. On donne:
Constante de Planck h = 6,6 10-34 J.s
Masse d’un atome d’hélium m = 6,6 10-27kg
Masse volumique du superfluide ρ = 0,15 103kg.m-3
Troisième Partie
Le fil de quartz est recouvert d’une fine pellicule d’or qui le rend conducteur, et branché aux bornes d’un circuit électrique fixe. L’ensemble du dispositif est placé dans l’entrefer d’un aimant permanent, qui crée un champ magnétique uniforme B0 ex.
1. Montrer que la vibration du fil dans le champ magnétique induit une force électromotrice e(t) entre ses extrémités, qui peut être mesurée au moyen d’un oscilloscope. Donner l’expression de e(t) en fonction de B0 et y(z,t) en précisant sur un schéma l’orientation choisie.
2. Le fil est initialement au repos. Pour le mettre en vibration, on y fait passer à t = 0 une très brève impulsion de courant, de O vers A, le circuit étant ensuite maintenu ouvert.
2.a. On suppose dans un premier temps que Γ = 0. On admettra pour simplifier que seul le mode fondamental ν0 est excité et on notera ε l’amplitude maximale du mouvement du fil (c’est-à-dire la valeur maximale de r(z,t)). Donner l’expression de e(t) en fonction de ν0, ε, , B0 et t.
Application numérique: Calculer la tension de crête pour ε = 5µm, B0 = 0,135T.
2.b. Décrire le mouvement du fil si Γ ≠ 0. Donner les expressions de x(z,t) et y(z,t) puis de e(t). Représenter les variations de e(t). Comment peut-on déduire Γ, en valeur absolue, de la mesure de e(t) ?
3. On dispose d’un électro-aimant qui permet de superposer au champ magnétique précédent un champ magnétique perpendiculaire B1ey. On branche cet électro-aimant pendant la durée de l’impulsion qui met en vibration le fil, puis on le débranche. Montrer sans faire de calcul qu’on peut alors déduire de la mesure de e(t) le signe de Γ.

Concours Physique ENS Ulm (C/S) M' 1995 (Corrigé)

ULM M’ 95
1.1°) A3=ρA1+τA2 et A4=τA1+ρA2
I3=A3A3=|ρ|2|A1|2+|τ|2|A2|2+ρτA1A2+ρτA1A2
I4=A4A4=|τ|2|A1|2+|ρ|2|A2|2+ρτA1A2+ρτA1A2
1.2°) Conservation de l’énergie: I3+I4=I1+I2=(|ρ|2+|τ|2)I1+(|ρ|2+|τ|2)I2+(ρτ+τρ)A1A2+(ρτ+τρ)A1A2
A2=0|ρ|2+|τ|2=1 et A1=0|ρ|2+|τ|2=1
Il reste (ρτ+τρ)A1A2+(ρτ+τρ)A1A2=0 soit Re{(ρτ+τρ)A1A2}=0, valable l’argument de A1A2 d’où ρτ+τρ=0
1.3°.α) ρ=ρ=ir et τ=τ=t r2+t2=1 et irtirt=0
1.3°.β) ρ=ρ=r et τ=τ=t r2+t2=1 et rtrt=0
Pour décider de l’un ou l’autre cas, il faut imaginer que la réflexion se fait sur un plan de référence (π) et que le déphasage est du à un parcours dans l’épaisseur d’un dépôt métallique. En plus le plan de référence peut produire un déphasage de 0 ou π mais il est le même que le rayon arrive à gauche ou à droite.
Dans le cas α, le plan de référence est au milieu d’une couche métallique; un déphasage de π2 se fait selon le trajet AIB pour le rayon de gauche et selon CID pour le rayon de droite.
Dans le cas β, le plan de référence est confondu avec une des faces de la lame métallique; un déphasage de π se fait selon IAB pour le rayon de gauche et aucun déphasage pour le rayon de droite.
Dans le Fabry-Pérot (dépôt métallique sur verre), c’est le cas réalisé.
2.1°) On prend ρ=ρ=r et τ=τ=t et on pose φ=4πdλ=4πνdc
Les lames sont supposées symétriques l’une de l’autre par rapport au plan médian.
Les amplitudes indiquées dans la lame sont les valeurs à droite pour l’onde se propageant vers la droite et les valeurs à gauche pour l’onde se propageant vers la gauche (sans indication des facteurs exponentiels).
A1A0=ττejφ2q=0ρ2qejqφ A1A0=t2ejφ21r2ejφ
I1I0=(1r2)21+r42r2cosφ
I1I0=11+msin2φ2 avec m=4r2(1r2)2 soit m=4ε2
A2A0=ρ+ττρejφq=0ρ2qejqφ=ρ(1t2ejφ1r2ejφ)=ρ1ejφ1r2ejφ
I2I0=msin2φ21+msin2φ2 avec m=4ε2; on bien I1+I2=I0 (ainsi, on aurait pu avoir I2 à partir de I1); la période en φ=4πνdc est égale à 2π I1 et I2 sont périodiques en fréquence de périodicité Δν=c2d
2.2°) ε<<1m=4ε2>>1.
On a un maximum de I1 égal à I0 si φ=2qπ soit si d=qc2ν et un minimum égal à I01+m voisin de 0 si φ=(2q+1)π soit si d=(q+12)c2ν; la courbe représentative est donnée ci-contre.
Soit 2ξ la largeur à mi-hauteur d’un pic avec ξtel que d=qc2ν±ξ φ=2πq±4πνξc et I1=I02 msin2(πq±2πνξc)=1 sin(2πνξc)=±1m et donc 2ξ=cπνm<<c2ν les pics sont très étroits.
2.3°) Entre deux pics successifs Δd=c2ν=λ2 (la moitié de la longueur d’onde).
2.4°) Si νν+dν, les abscisses des pics associés à ν sont dq=qc2ν et celles des pics associés à ν+dν sont dq=qc2(ν+dν); on obtient une série de doubles pics.
2.5°) A la limite de séparation le bord droit, à mi-hauteur, d’un pic, coïncide avec le bord gauche, à mi-hauteur de l’autre pic.
La courbe ci-contre représente les deux pics dans cette position et la courbe résultante.
On aura séparation si dqdq>2ξ soit si qc2(1ν1ν+dν)>2ξ=2πνm δν>2νqπm
Mais d=qc2ν δν=cdπm ou δνm=εc2πd
2.6°) ε=103etm=4.106 δνm=106Hz
d=qc2ν Δd=dΔνν or ν=cλ=4.74.1014Hz
soit Δd=1010m
2.7°) Le double pic peut être dû au voisinage d’un pic d’ordre q pour la radiation de longueur d’onde λet d’un pic d’ordre q+p pour la radiation de longueur d’onde λ+dλ: dλ=qλ2 et dλ+dλ=(q+p)λ+dλ2; on a confusion des deux pics si {d_\lambda } = {d_{\lambda + d\lambda }} \Rightarrow \;d = - p\frac{{{\lambda ^2}}}{{2\Delta \lambda }} avec p = \pm 1, \pm 2,...; pour \Delta \nu de l’ordre de \Delta {\nu _m}, d = - p\frac{c}{{\Delta {\nu _m}}} = - 300p soit 300 m pour p = \pm 1; or d=5cm; pour des raies de structure hyperfine:
on peut conclure avec certitude.
2.8°) {I_{1\;\max }} = {I_0}
2.9°) {I_1} + {I_2} = {I_0}
2.10°) \frac{{{A_ - }}}{{{A_0}}} = \rho '\tau {e^{ - j\frac{\varphi }{2}}}\sum\limits_{q = 0}^\infty {\rho {'^{2q}}{e^{ - jq\varphi }}} =\frac{{\rho '\tau {e^{ - j\frac{\varphi }{2}}}}}{{1 - \rho {'^2}{e^{ - j\varphi }}}} \Rightarrow \frac{{{I_ - }}}{{{I_0}}} = \frac{{1 - \varepsilon }}{\varepsilon }\frac{1}{{1 + m{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}
\frac{{{A_ - }}}{{{A_0}}} = \tau \sum\limits_{q = 0}^\infty {\rho {'^{2q}}{e^{ - jq\varphi }}} =\frac{\tau }{{1 - \rho {'^2}{e^{ - j\varphi }}}} \Rightarrow \frac{{{I_ - }}}{{{I_0}}} = \frac{1}{\varepsilon }\;\frac{1}{{1 + m{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}
\varepsilon < < 1 {I_ - } \approx {I_ + } \approx \;\frac{1}{\varepsilon }\;\frac{1}{{1 + m{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}} avec m = \frac{4}{{{\varepsilon ^2}}}; il y a résonance pour I = {I_0}.
2.11°) A travers une surface S parallèle aux miroirs, entre eux, le flux du vecteur de Poynting est \vec \pi .\vec S = ({\vec \pi _ + } - {\vec \pi _ - }).\vec S et représente le différence entre le flux d’énergie dû à l’onde + et celui dû à l’onde -.
2.12°) Avec n entier relatif: \varphi = 2\pi n + \frac{{4\pi d}}{c}(\nu - {\nu _n}); à mi-hauteur \sin 2\pi \frac{d}{c}(\nu - {\nu _n}) = \pm \frac{1}{{\sqrt m }} d’où \delta \nu = \frac{c}{{d\pi \sqrt m }} et \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} = \frac{1}{{1 + 4{{\left( {\frac{{\nu - {\nu _m}}}{{\Delta \nu }}} \right)}^2}}}.
Le facteur 4 a été oublié dans le texte qui précisait bien largeur à mi-hauteur et non demi-largeur à mi-hauteur.
Q = \frac{{{\nu _n}}}{{\Delta \nu }} = \frac{{d\pi \sqrt m \nu }}{c} = \frac{{2d\pi \nu }}{{\varepsilon c}} = \frac{{2d\pi }}{{\varepsilon \lambda }} Q = {5.10^8}
2.13°) On tient compte des durées de propagation; on étudie le régime transitoire du Fabry-Pérot; on prend la date t=0 quand le premier rayon transmis sort de l’appareil.
\frac{{{A_1}}}{{{A_0}}} = {t^2}\sum\limits_{l = 0}^n {{r^{2l}}} {e^{ - jl\varphi }} avec \varphi = 2q\pi (résonance) soit \frac{{{A_1}}}{{{A_0}}} = {t^2}\sum\limits_{l = 0}^n {{r^{2l}}} = 1 - {r^{2(n + 1)}} et \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} = {\left[ {1 - {r^{2(n + 1)}}} \right]^2} avec n = \frac{{ct}}{{2d}}; {I_1} tend vers zéro quand n tend vers l’infini; on se ramène à \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} = {\left[ {1 - {r^{\frac{{ct}}{d}}}} \right]^2} après un décalage des temps légitime de 2d/c quand on passe d’une fonction discontinue en escalier à une fonction continue.
\frac{{{A_1}}}{{{A_0}}} = {t^2}\sum\limits_{l = 0}^n {{r^{2l}}} {e^{ - jl\varphi }} = {r^{2n + 1}} et \frac{{{I_2}}}{{{I_0}}} = {r^{2(2n + 1)}}; {I_2} tend vers zéro quand n tend vers l’infini.
2.14°) {r^2} = 1 - \varepsilon \approx {e^{ - \varepsilon }} \Rightarrow \;{I_1}(t) = {I_0}{\left( {1 - {e^{ - \frac{{\varepsilon ct}}{{2d}}}}} \right)^2}; on ne trouve pas la formule du texte dans lequel l’exposant 2 a vraisemblablement été oublié.
2.15°) {\tau _c} = \frac{{2d}}{{c\varepsilon }}
2.16°) {\tau _c}\Delta \nu = \frac{1}{\pi } (on trouve {\tau _c}\Delta \nu = \frac{1}{{2\pi }} en prenant la demi-largeur à demi-hauteur).
2.17°) A l’instant initial, l’onde arrête d’émerger du Fabry-Pérot; la série géométrique est tronquée au début alors que c’était à la fin en 2.13°; \frac{{{A_1}}}{{{A_0}}} = {\left( {\frac{{{A_1}}}{{{A_0}}}} \right)_{n \to \infty (2.13^\circ )}} - {\left( {\frac{{{A_1}}}{{{A_0}}}} \right)_{(2.13^\circ )}} = {r^{2(n + 1)}}d’où \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} = {r^{4(n + 1)}} et \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} = {e^{ - \frac{{\varepsilon ct}}{d}}}
et de même: \frac{{{A_2}}}{{{A_0}}} = {\left( {\frac{{{A_2}}}{{{A_0}}}} \right)_{n \to \infty (2.13^\circ )}} - {\left( {\frac{{{A_2}}}{{{A_0}}}} \right)_{(2.13^\circ )}} = - {r^{2n + 1}}d’où \frac{{{I_2}}}{{{I_0}}} = {r^{2(2n + 1)}} et \frac{{{I_2}}}{{{I_0}}} = {e^{ - \frac{{\varepsilon ct}}{d}}}
2.18°) Pour les deux intensités, la limite, quand n tend vers l’infini, est nulle alors qu’en 2.13° elle est {I_0} et 0 respectivement.
2.19°) L’onde n’est pas résonnante: si n \to \infty , pour l’établissement: \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} \to \frac{1}{{1 + m{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}} et \frac{{{I_2}}}{{{I_0}}} \to \frac{{m{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}{{1 + m{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}} alors que pour la rupture, les deux intensités tendent vers zéro.
2.20°) On indique « lentement » car il faut qu’un régime quasi-stationnaire soit réalisé et donc que la durée de déplacement soit très supérieure au temps de stockage de la cavité.
3.1°) On considère 2 miroirs identiques (pas dit dans le texte): A\xrightarrow[{{M}_{1}}]{}{{A}_{1}}\xrightarrow[{{M}_{2}}]{}{{A}_{2}}\xrightarrow[{{M}_{1}}]{}{{A}_{3}}\xrightarrow[{{M}_{2}}]{}{{A}_{4}}
{\overline {FA} _1}.\overline {FA} = {\overline {FA} _1}.{\overline {FA} _2} (formule de conjugaison de Newton) implique qu’après deux réflexions l’image A2 se confond avec l’objet A; le grandissement transversal, selon les formules de Newton, après ces deux réflexions est {\gamma _t} = \frac{{ - {f_2}}}{{\overline {F{A_1}} }}.\frac{{ - \overline {F{A_1}} }}{{{f_1}}} = - 1 et l’image d’un petit objet rectiligne perpendiculaire à l’axe est renversée; après 4 réflexions, deux sur chaque miroir, l’image d’un petit objet rectiligne perpendiculaire à l’axe se confond avec l’objet. D’après la relation de Lagrange-Helmoltz G{\gamma _t} = - 1 pour un miroir et +1 pour un nombre pair de miroirs; on a donc le grandissement angulaire G=1.
Après 4 réflexions le rayon repart du même point de l’axe dans les mêmes direction et sens.
3.2°) L = 2f = R (rayon des miroirs)
Soit A le point sur l’axe de révolution; tout rayon issu de A repasse en A après 4 réflexions, dans le cadre de l’approximation de Gauss, d’où: (A{A_4}) = 4L = 8f = 4R; le chemin optique ne dépend pas du rayon considéré (stigmatisme approché); il ne dépend pas de l’angle d’inclinaison; en posant \varphi = \frac{{8\pi \nu R}}{c}, on a le tableau suivant des amplitudes internes (juste avant sortie de la cavité):
Faisceau 1 Faisceau 2 Faisceau 3 Faisceau 4
Passage 1 {A_0}\tau {e^{ - j{\varphi _0}}} {A_0}\tau \rho '{e^{ - j{\varphi _1}}} {A_0}\tau \rho {'^2}{e^{ - j{\varphi _2}}} {A_0}\tau \rho {'^3}{e^{ - j\varphi }}
Passage 2 {A_0}\tau \rho {'^4}{e^{ - j{\varphi _0}}}{e^{ - j\varphi }} {A_0}\tau \rho {'^5}{e^{ - j{\varphi _1}}}{e^{ - j\varphi }} {A_0}\tau \rho {'^6}{e^{ - j{\varphi _2}}}{e^{ - j\varphi }} {A_0}\tau \rho {'^7}{e^{ - 2j\varphi }}
Passage 3 {A_0}\tau \rho {'^8}{e^{ - j{\varphi _0}}}{e^{ - 2j\varphi }} {A_0}\tau \rho {'^9}{e^{ - j{\varphi _1}}}{e^{ - 2j\varphi }} {A_0}\tau \rho {'^{10}}{e^{ - j{\varphi _2}}}{e^{ - 2j\varphi }} {A_0}\tau \rho {'^{11}}{e^{ - 3j\varphi }}
{\varphi _0},{\varphi _1},{\varphi _2},\varphi sont les déphasages le long des trajets internes.
\frac{{{A_1}}}{{{A_0}}} = \tau \tau '{e^{ - j{\varphi _0}}}\sum\limits_{q = 0}^\infty \rho {'^{4q}}{e^{ - jq\varphi }} = \frac{{{t^2}{e^{ - j{\varphi _0}}}}}{{1 - {r^4}{e^{ - j\varphi }}}} \Rightarrow \frac{{{I_1}}}{{{I_0}}} = \frac{{{{(1 - {r^2})}^2}}}{{{{(1 - {r^4})}^2} + 4{r^4}{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}
\frac{{{A_2}}}{{{A_0}}} = \tau \tau '\rho '{e^{ - j{\varphi _1}}}\sum\limits_{q = 0}^\infty \rho {'^{4q}}{e^{ - jq\varphi }} = \frac{{ - r{t^2}{e^{ - j{\varphi _1}}}}}{{1 - {r^4}{e^{ - j\varphi }}}} \Rightarrow \frac{{{I_2}}}{{{I_0}}} = \frac{{{r^2}{{(1 - {r^2})}^2}}}{{{{(1 - {r^4})}^2} + 4{r^4}{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}
\frac{{{A_3}}}{{{A_0}}} = \tau \tau '\rho {'^2}{e^{ - j{\varphi _2}}}\sum\limits_{q = 0}^\infty \rho {'^{4q}}{e^{ - jq\varphi }} = \frac{{{r^2}{t^2}{e^{ - j{\varphi _2}}}}}{{1 - {r^4}{e^{ - j\varphi }}}} \Rightarrow \frac{{{I_3}}}{{{I_0}}} = \frac{{{r^4}{{(1 - {r^2})}^2}}}{{{{(1 - {r^4})}^2} + 4{r^4}{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}
\frac{{{A_4}}}{{{A_0}}} = \rho + \tau \tau '\rho {'^3}{e^{ - j\varphi }}\sum\limits_{q = 0}^\infty \rho {'^{4q}}{e^{ - jq\varphi }} = \frac{{r(1 - {r^2}{e^{ - j\varphi }})}}{{1 - {r^4}{e^{ - j\varphi }}}} \Rightarrow \frac{{{I_4}}}{{{I_0}}} = \frac{{{r^2}\left[ {{{(1 - {r^2})}^2} + 4{r^2}{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}} \right]}}{{{{(1 - {r^4})}^2} + 4{r^4}{{\sin }^2}\frac{\varphi }{2}}}
On vérifie que la somme des quatre intensités est l’intensité incidente.
3.3°) Le trajet admet z’z comme axe de symétrie d’où {\varphi _2} - {\varphi _0} = \frac{\varphi }{2} et \frac{{{A_3}}}{{{A_1}}} = {r^2}{e^{ - j\frac{\varphi }{2}}}; à la résonance \varphi = 2q\pi \Rightarrow
{A_1}\;et\;{A_3} sont en phase si q est pair et en opposition de phase si q est impair.
3.4°) Les rayons (1) et (3) sont confondus avec z’z; on se retrouve dans le cas d’un Fabry-Pérot plan-plan d’où \frac{{{I_{13}}}}{{{I_0}}} = \frac{{{{(1 - {r^2})}^2}}}{{1 + {r^4} - 2{r^2}\cos \frac{\varphi }{2}}} ce qu’on retrouve mais par un calcul compliqué en faisant interférer les ondes (1) et (3).
4.1°) Du fait de la symétrie de révolution (xOz et yOz, plans de symétrie équivalents), on peut montrer facilement qu’entre grandeurs de sortie et grandeurs d’entrée, pour un rayon quelconque: \left( {\begin{array}{*{20}{c}}{{x_{n + 1}}}\\{{\alpha _{n + 1}}}\\{{y_{n + 1}}}\\{{\beta _{n + 1}}}\end{array}} \right) = \left( {\begin{array}{*{20}{c}}a&b&0&0\\c&d&0&0\\0&0&a&b\\0&0&c&d\end{array}} \right)\left( {\begin{array}{*{20}{c}}{{x_n}}\\{{\alpha _n}}\\{{y_n}}\\{{\beta _n}}\end{array}} \right)
Ceci revient à étudier la projection d’un rayon sur les plans xOz et yOz; il suffit d’étudier la marche d’un rayon méridien.
4.2°) On obtient quatre relations:
a) Dans le vide de gauche à droite: y{'_n} = {y_n} + {\alpha _n}L
b) Réflexion sur M2 , à droite: avec la relation de conjugaison (origine au sommet): \alpha {'_n} = - {\alpha _n} - \frac{{2y{'_n}}}{{\overline {{S_2}{C_2}} }}
c) Dans le vide de droite à gauche: {y_{n + 1}} = {y_n} - \alpha {'_n}L
d) Réflexion sur le miroir de gauche M1: {\alpha _{n + 1}} = - \alpha {'_n} - \frac{{2{y_{n + 1}}}}{{\overline {{S_1}{C_1}} }}
D’où par éliminations successives, la relation matricielle: \left( {\begin{array}{*{20}{c}}{{y_{n + 1}}}\\{{\alpha _{n + 1}}}\end{array}} \right) = \left( {\begin{array}{*{20}{c}}{1 + \frac{{2L}}{{\overline {{S_2}{C_2}} }}}&{2L(1 + \frac{L}{{\overline {{S_2}{C_2}} }})}\\{\frac{2}{{\overline {{S_2}{C_2}} }} - \frac{2}{{\overline {{S_1}{C_1}} }} - \frac{{4L}}{{\overline {{S_1}{C_1}\;} \overline {{S_2}{C_2}} }}}&{1 + \frac{{2L}}{{\overline {{S_2}{C_2}} }} - \frac{{4L}}{{\overline {{S_1}{C_1}} }}(1 + \frac{L}{{\overline {{S_2}{C_2}} }})}\end{array}} \right)\left( {\begin{array}{*{20}{c}}{{y_n}}\\{{\alpha _n}}\end{array}} \right)
On remarque que le déterminant de la matrice de transfert vaut l’unité; on peut le voir par calcul direct ou bien en calculant la matrice comme produit de quatre matrices élémentaires chacune de déterminant unité.
4.3°) \left( {\begin{array}{*{20}{c}}{{y_n}}\\{{\alpha _n}}\end{array}} \right) = {M^n}\left( {\begin{array}{*{20}{c}}{{y_0}}\\{{\alpha _0}}\end{array}} \right); dans la base des vecteurs propres de M, M et sa puissance n sont diagonales d’éléments diagonaux les valeurs propres: ({\lambda _1},{\lambda _2}) et (\lambda _1^n,\lambda _2^n); on en déduit que la solution dans la base des vecteurs propres est {Y_n} = \lambda _1^n{Y_0} et {A_n} = \lambda _2^n{A_0}; à l’aide de la matrice de changement de base, on repasse dans la base initiale; {y_n} et {\alpha _n} sont donc combinaisons linéaires de \lambda _1^n\;et\;\lambda _2^n; les coefficients ne dépendent pas de n; l’équation aux valeurs propres, avec le déterminant de la matrice de transfert égal à l’unité est: {\lambda ^2} - \lambda trace(M) + 1 = 0; on en déduit que le produit des valeurs propres (complexes) vaut l’unité: {\lambda _1}{\lambda _2} = 1; les valeurs propres peuvent s’écrire sous la forme: {\lambda _1} = \rho {e^{i\theta }} et {\lambda _2} = \frac{1}{\rho }{e^{ - i\theta }}; si \rho \ne 1 l’une des racines a un module supérieur à l’unité et donc {y_n} et {\alpha _n} divergent quand n devient grand: il y a instabilité. Pour avoir stabilité, il faut \rho = 1.
4.4°) Les deux valeurs propres sont imaginaires: {\lambda _1} = {e^{i\theta }} et {\lambda _2} = {e^{ - i\theta }}; de ce fait: trace(M) = a + d = 2\cos \theta ; la condition de stabilité est donc: - 2 \le a + d \le 2 soit en remplaçant a et d par leurs valeurs et en posant {g_i} = 1 - \frac{L}{{{R_i}}} le résultat: 0 \le {g_1}{g_2} \le 1.
4.5°) Le domaine de stabilité est compris entre les deux branches de l’hyperbole équilatère.
Pour le Fabry-Pérot plan-plan les rayons de courbures sont infinis: le point (1,1) est le point représentatif.
Pour le Fabry-Pérot confocal les rayons sont égaux à L, le point représentatif est l’origine des axes.
4.6°) On veut {y_n} = {y_0}, {x_n} = {x_0}, {\alpha _n} = {\alpha _0}, {\beta _n} = {\beta _0} \Rightarrow {M^n} = I (matrice unité); dans la base des vecteurs propres, cette propriété reste vraie d’où \lambda _1^n = 1\;et\;\lambda _2^n = 1 et du fait que le produit des valeurs propres vaut l’unité: {\lambda _1} = {e^{\frac{{2\pi iq}}{n}}} et {\lambda _1} = {e^{ - \frac{{2\pi iq}}{n}}}; d’où {\lambda _1} + {\lambda _2} = 2\cos \frac{{2\pi q}}{n} = a + d; avec les rayons égaux \cos \frac{{2\pi q}}{n} = 1 - \frac{{4L}}{R} + 2\frac{{{L^2}}}{{{R^2}}} ce qui conduit à l’équation {\left( {\frac{L}{R}} \right)^2} - 2\left( {\frac{L}{R}} \right) + {\sin ^2}\frac{{\pi q}}{n} = 0 de racines \frac{L}{R} = 1 \pm \cos \frac{{q\pi }}{n} q \in \left\{ {0..n - 1} \right\}.
4.7°) {x_k}\;et\;{y_k} sont combinaisons linéaires de \lambda _1^k\;et\;\lambda _2^k avec des coefficients indépendants de k; on en déduit {x_k} = A\cos (2\pi \frac{{kq}}{n} + {\varphi _x}) et {y_k} = A\cos (2\pi \frac{{kq}}{n} + {\varphi _y}); il suffit que qk \in \left\{ {0..n - 1} \right\} pour avoir toutes les valeurs possibles; on a bien n taches qui se répartissent sur une ellipse définie par son équation paramétrique.
4.8°) Si le trou est assez petit, le faisceau ne ressort plus quand L n’a pas exactement une des valeurs précédentes mais les taches en grand nombre, recouvrent une courbe proche de l’ellipse.
4.9°) Cavité multipassage: si n est élevé, le faisceau sera très affaibli (multiplication de l’intensité par {r^{2n}}); pour le Fabry-Pérot sphérique, à résonance, {I_4} = \frac{{{I_0}}}{4}; il est meilleur du point de vue de l’intensité émergente.
5.1°) \Delta \vec E - \frac{1}{{{c^2}}}\frac{{{\partial ^2}\vec E}}{{\partial {t^2}}} = 0 et \Delta \vec B - \frac{1}{{{c^2}}}\frac{{{\partial ^2}\vec B}}{{\partial {t^2}}} = 0
5.2°) Pour un métal parfait, en son voisinage: \vec E = \frac{\sigma }{{{\varepsilon _0}}}\vec n et \vec B = {\mu _0}{\vec j_s} \wedge \vec n
5.3°) div\vec E = 0 \Rightarrow \frac{{\partial f}}{{\partial y}} = 0 soit f = f(x,z)
5.4°) \frac{{{\partial ^2}f}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}f}}{{\partial {z^2}}} + \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}}f = 0
5.5°) Méthode de séparation des variables:f(x,z)=h(x)k(z)\Rightarrow \frac{h''}{h}+\frac{k''}{k}+\frac{{{\omega }^{2}}}{{{c}^{2}}}=0; pour pouvoir assurer les conditions limites, il faut: \frac{h''}{h}=-{{\alpha }^{2}}, \frac{k''}{k}=-{{\gamma }^{2}} avec {\alpha ^2} + {\gamma ^2} = \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}}; les solutions sont sinusoïdales
et données par h = A\cos \alpha x + B\sin \alpha x et k = A\cos \gamma z + B\sin \gamma z;
Pour x = \pm \frac{X}{2} le champ électrique doit être normal \Rightarrow \vec E = 0 et h( \pm X/2) = 0 \Rightarrow A\cos \frac{{\alpha X}}{2} + B\sin \frac{{\alpha X}}{2} = A\cos \frac{{\alpha X}}{2} - B\sin \frac{{\alpha X}}{2} = 0 et donc \alpha = {n_1}\frac{\pi }{X} {n_1} \in \aleph
Pour z = \pm \frac{Z}{2} le champ électrique doit être normal \Rightarrow \vec E = 0 et k( \pm Z/2) = 0 \Rightarrow
C\cos \frac{{\gamma Z}}{2} + D\sin \frac{{\gamma Z}}{2} = C\cos \frac{{\gamma Z}}{2} - D\sin \frac{{\gamma Z}}{2} = 0 et donc \gamma = {n_2}\frac{\pi }{Z} {n_2} \in \aleph
Selon la parité de ces entiers: f(x,z) = {E_0}\left( {\begin{array}{*{20}{c}}{\cos \alpha x}\\{ou}\\{\sin \alpha x}\end{array}} \right)x\left( {\begin{array}{*{20}{c}}{\cos \gamma z}\\{ou}\\{\sin \gamma z}\end{array}} \right); la solution du texte n’est valable que si les deux entiers sont impairs.
5.6°) \alpha = {n_1}\frac{\pi }{X} \gamma = {n_2}\frac{\pi }{Z}
5.7°) \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}} = \left( {\frac{{n_1^2}}{{{X^2}}} + \frac{{n_2^2}}{{{Z^2}}}} \right){\pi ^2} {n_1}\;et\;{n_2} \in \aleph
5.8°) On a une condition de résonance analogue à d = q\frac{c}{{2\nu }}
5.9°) f(z) = {E_0}\cos \frac{{n\pi z}}{Z} si n est impair ou f(z) = {E_0}\sin \frac{{n\pi z}}{Z} si n est pair; \vec E = {E_0}\cos \frac{{n\pi z}}{Z}{\mathop{\rm Re}\nolimits} ({e^{i\omega t}}){\vec e_y} si n est impair.
5.10°) \vec j = \sigma \vec E; on fait l’hypothèse que la conductivité est réelle; l’équation de Maxwell-Ampère en régime sinusoïdal forcé s’écrit: \vec \nabla \wedge \vec B = {\mu _0}(\sigma + i{\varepsilon _0}\omega )\vec E et donc \vec \nabla \wedge \vec B \approx {\mu _0}\sigma \vec E si \sigma > > {\varepsilon _0}\omega ; d’après l’équation de Maxwell-Faraday \vec \nabla \wedge \vec E = - \frac{{\partial \vec B}}{{\partial t}} et la formule de calcul vectoriel \vec \nabla \wedge (\vec \nabla \wedge \vec E) = \vec \nabla (\vec \nabla .\vec E) - \vec \Delta \vec E, on obtient l’équation \Delta \vec E = {\mu _0}\sigma \frac{{\partial \vec E}}{{\partial t}}.
5.11°) \vec E = \vec e(z){e^{i\omega t}} \Rightarrow \frac{{{\partial ^2}\vec e}}{{\partial {z^2}}} = \frac{{2i}}{{{\delta ^2}}}\vec e avec {\delta ^2} = \frac{2}{{{\mu _0}\sigma \omega }} et \vec e = \vec K{e^{ \pm \frac{{1 + i}}{\delta }z}}
La solution générale est combinaison linéaire des deux solutions: \vec{E}=\vec{E}{{'}_{0}}{{e}^{-\frac{1+i}{\delta }z}}{{e}^{i\omega t}}+\vec{E}{{''}_{0}}{{e}^{\frac{1+i}{\delta }z}}{{e}^{i\omega t}} soit
\vec{E}=\vec{E}{{'}_{0}}{{e}^{-\frac{z}{\delta }}}{{e}^{i(\omega t-\frac{z}{\delta })}}+\vec{E}{{''}_{0}}{{e}^{+\frac{z}{\delta }}}{{e}^{i(\omega t+\frac{z}{\delta })}}. Pour une propagation selon Oz: \vec E = \vec E{'_0}{e^{ - \frac{z}{\delta }}}{e^{i(\omega t - \frac{z}{\delta })}}; en plus le champ est transverse.
5.12°) Dans le métal:
\vec \nabla \wedge \vec E = - i\omega \vec B \Rightarrow \vec B = \frac{i}{\omega }\left( {\frac{{1 + i}}{\delta }} \right)({E_{0y}}{\vec e_x} - {E_{0x}}{\vec e_y}){e^{ - \frac{{1 + i}}{\delta }z}}{e^{i\omega t}} ou \vec B = \frac{{i - 1}}{{\omega \delta }}(\vec E{'_0} \wedge {\vec e_z}){e^{ - \frac{{1 + i}}{\delta }z}}{e^{i\omega t}}
Dans le vide:
\vec E = {E_0}\cos \alpha z{e^{i\omega t}}{\vec e_y} et \vec B = \frac{1}{{i\omega }}\frac{{\partial E}}{{\partial z}}{\vec e_x} \Rightarrow \vec B = i\frac{{{E_0}\alpha }}{\omega }\sin \alpha z\;{e^{i\omega t}}{\vec e_x}; or \alpha = \frac{\omega }{c} est la norme du vecteur d’onde \Rightarrow \vec B = i\frac{{{E_0}}}{c}\sin \alpha z\;{e^{i\omega t}}{\vec e_x}
5.13°) En z=Z/2, on écrit:
la continuité du champ électrique selon y’y: E{'_0}{e^{ - (1 + i)\frac{z}{{2\delta }}}} = {E_0}\cos \alpha \frac{Z}{2}
la continuité du champ magnétique (pas de courants surfaciques) selon x’x: \alpha {E_0}\sin \alpha \frac{Z}{2} = \frac{{(i - 1)}}{{\delta \omega }}E{'_0}{e^{ - \frac{{(1 + i)}}{{2\delta }}Z}}
Pour avoir des champs non nuls, il faut que le déterminant du système soit nul: \tan \alpha \frac{Z}{2} = \frac{{1 + i}}{{\delta \alpha }}.
5.14°) Avec les expressions de \delta et de \alpha on a \tan \omega \frac{Z}{{2c}} = (1 + i)\sqrt {\frac{\sigma }{{2{\varepsilon _0}\omega }}} et {\omega _0} = p\pi \frac{c}{Z} = (2q + 1)\pi \frac{c}{Z} (p est impair car le champ électrique est en cosinus); on a \omega = {\omega _0} + \varepsilon \Rightarrow \tan \left( {(q + \frac{1}{2})\pi + \varepsilon \frac{Z}{{2c}}} \right) = (1 + i){\left( {\frac{\sigma }{{2{\varepsilon _0}\omega }}} \right)^{\frac{1}{2}}}
Au premier ordre près, on peut remplacer \omega par {\omega _0} et du fait que deux angles complémentaires ont des tangentes dont le produit vaut 1, on a: - \frac{1}{{\tan \frac{{\varepsilon Z}}{{2c}}}} \approx (1 + i)\sqrt {\frac{\sigma }{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}} ; en assimilant la tangente à l’angle et en remplaçant {\omega _0} par sa valeur, on obtient la formule du texte: \omega = \frac{c}{Z}\left( {p\pi - \sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} + i\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} } \right)
5.15°) {e^{i\omega t}} = {e^{i\frac{c}{Z}\left( {p\pi - \sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} } \right)t}}{e^{ - \sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} \frac{c}{Z}t}} \Rightarrow amortissement temporel de constante de temps \tau = \frac{Z}{c}\sqrt {\frac{\sigma }{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}} ; c’est comparable au régime transitoire du Fabry-Pérot quand on enlève la source (2.17°).
5.16°) \vec \pi = \frac{{\vec E \wedge \vec B}}{{{\mu _0}}} = \frac{{(\vec E + {{\vec E}^*}) \wedge (\vec B + {{\vec B}^*})}}{{4{\mu _0}}} = \frac{{(\vec E \wedge \vec B + {{\vec E}^*} \wedge {{\vec B}^*} + {{\vec E}^*} \wedge \vec B + \vec E \wedge {{\vec B}^*})}}{{4{\mu _0}}} \Rightarrow
\left\langle {\vec \pi } \right\rangle = \frac{{(\vec E \wedge {{\vec B}^*} + {{\vec E}^*} \wedge \vec B)}}{{4{\mu _0}}}=\frac{{{\mathop{\rm Re}\nolimits} ({{\vec E}^*} \wedge \vec B)}}{{2{\mu _0}}} ; or \vec E(Z/2,t) = {E_0}\cos \alpha \frac{Z}{2}\;{e^{i\omega t}}{\vec e_y} et \vec B(Z/2,t) = i\frac{{{E_0}}}{c}\sin \alpha \frac{Z}{2}\;{e^{i\omega t}}{\vec e_x} \Rightarrow \left\langle {\vec \pi } \right\rangle = -\frac{{E_0^2}}{{2{\mu _0}c}}{\mathop{\rm Re}\nolimits} [i{(\cos \alpha \frac{Z}{2})^*}\sin \alpha \frac{Z}{2}]{\vec e_z} puis 5.13° \Rightarrow \left\langle {\vec \pi } \right\rangle = -\frac{{E_0^2}}{{2{\mu _0}c}}{\mathop{\rm Re}\nolimits} \left[ {\frac{{i(1 + i)}}{{\delta \alpha }}\;{{\left| {\cos \alpha \frac{Z}{2}} \right|}^2}} \right]{\vec e_z} = \frac{{E_0^2}}{{2{\mu _0}}}\frac{{{{\left| {\cos \alpha \frac{Z}{2}} \right|}^2}}}{{\delta \omega }}\;{\vec e_z}
On remplace \alpha = \frac{\omega }{c} et \omega par leurs valeurs ce qui donne:
\left\langle {\vec \pi } \right\rangle = \frac{{{\varepsilon _0}cE_0^2}}{2}\sqrt {\frac{\sigma }{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}} \left( {c{h^2}\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} - {{\sin }^2}\left( {(2n + 1)\frac{\pi }{2} - \sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} } \right)} \right){\vec e_z}.
En remplaçant le carré du sinus par celui du cosinus de l’angle complémentaire et en effectuant un développement limité au premier ordre en \frac{{{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{{2\sigma }}, on obtient: \left\langle {\vec \pi } \right\rangle = \frac{{{\varepsilon _0}cE_0^2}}{4}\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} {\vec e_z}.
La densité moyenne d’énergie est \left\langle w \right\rangle = \frac{{{\varepsilon _0}}}{4}\vec E.{\vec E^*} + \frac{{{\varepsilon _0}{c^2}}}{4}\vec B.{\vec B^*} et après calcul \left\langle w \right\rangle = \frac{{{\varepsilon _0}E_0^2}}{4}ch2\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} \frac{z}{Z}; on peut alors calculer l’énergie dans la cavité par intégration sur son volume:
W = \int\limits_{ - \frac{Z}{2}}^{\frac{Z}{2}} {wSdz} = \frac{{{\varepsilon _0}E_0^2S}}{4}\frac{{sh\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} }}{{\frac{1}{Z}\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} }} et par développement limité au premier ordre: W = \frac{{{\varepsilon _0}E_0^2}}{4}SZ
La puissance perdue dans le métal est P = 2\left\langle {\vec \pi .\vec S} \right\rangle = 2Wc\sqrt {\frac{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}{\sigma }} en tenant compte des deux faces dans la cavité et par ailleurs P = - \frac{{dW}}{{dt}}; on obtient une équation différentielle linéaire du premier ordre à coefficients constants en W dont l’intégration donne W = {W_0}{e^{ - \frac{t}{{\tau '}}}} avec \tau ' = \sqrt {\frac{\sigma }{{2{\varepsilon _0}{\omega _0}}}} \frac{Z}{{2c}} = \frac{\tau }{2} (\tau de 5.15°); quand on passe de l’amplitude à l’énergie, l’exposant est divisé par 2; l’énergie varie plus rapidement que l’amplitude.
6.1°) L’onde est voisine d’une onde plane: la dépendance en z (passage par toutes les valeurs de {e^{ - ikz}}) est contenue dans {e^{ - ikz}} dont la variation se fait sur la longueur caractéristique \lambda (longueur d’onde); u varie donc peu sur une distance de quelques longueurs d’onde.
Par ailleurs, le faisceau est étroit et donc limité latéralement; u varie rapidement avec x et y alors qu’il varie lentement en z. D’où: \left| {\frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {z^2}}}} \right| < < \left| {\frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {x^2}}}} \right|\;et\;\left| {\frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {y^2}}}} \right| et \left| {\frac{{\partial u}}{{\partial z}}} \right| < < \frac{{\left| u \right|}}{\lambda }
6.2°) Le champ électrique vérifie: \frac{{{\partial ^2}E}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}E}}{{\partial {y^2}}} + \frac{{{\partial ^2}E}}{{\partial {z^2}}} + \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}}E = 0; il suffit de le remplacer par u(x,y,z){e^{i(\omega t - kz)}} avec k = \frac{\omega }{c} pour obtenir \frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {y^2}}} + \frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {z^2}}} - 2ik\frac{{\partial u}}{{\partial z}} = 0; or k = \frac{{2\pi }}{\lambda }; en tenant compte des approximations: \frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}u}}{{\partial {y^2}}} - 2ik\frac{{\partial u}}{{\partial z}} = 0 équation d’onde paraxiale.
6.3°) Pour une onde sphérique divergente en M(x,y,z), issue de O(0,0,0), en appelant r la distance à OM le champ est E = \frac{{{E_0}}}{r}{e^{ - ikr}}{e^{i\omega t}} avec r = \sqrt {{x^2} + {y^2} + {z^2}} ; en z>0 E = \frac{{{E_0}}}{{\sqrt {{x^2} + {y^2} + {z^2}} }}{e^{ikz\left( {1 - \sqrt {1 + \frac{{{x^2} + {y^2}}}{{{z^2}}}} } \right)}}{e^{i(\omega t - kz)}} d’où {u_S}(x,y,z) = \frac{{{E_0}}}{{\sqrt {{x^2} + {y^2} + {z^2}} }}{e^{ikz\left( {1 - \sqrt {1 + \frac{{{x^2} + {y^2}}}{{{z^2}}}} } \right)}}. Pour une onde sphérique convergente en O, en z<0, on aurait la même expression.
6.4°) Si z >> x et y, alors u{'_S}(x,y,z) = \frac{{{E_0}}}{z}{e^{ - ik\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{{2z}}} \right)}}
6.5°) \frac{{{\partial ^2}u{'_S}}}{{\partial {x^2}}} = - ik\frac{{{E_0}}}{{{z^2}}}{e^{ - ik\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{{2z}}} \right)}}\left( {1 - ik\frac{{{x^2}}}{z}} \right) et de même en y
d’où \frac{{{\partial ^2}u{'_S}}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}u{'_S}}}{{\partial {y^2}}} = - ik\frac{{{E_0}}}{{{z^2}}}{e^{ - ik\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{{2z}}} \right)}}\left( {2 - ik\frac{{{x^2} + {y^2}}}{z}} \right)
Par ailleurs 2ik\frac{{\partial u{'_S}}}{{\partial z}} = ik\frac{{{E_0}}}{{{z^2}}}{e^{ - ik\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{{2z}}} \right)}}\left( {2 - ik\frac{{{x^2} + {y^2}}}{z}} \right); on en déduit: \frac{{{\partial ^2}u{'_S}}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}u{'_S}}}{{\partial {y^2}}} - 2ik\frac{{\partial u{'_S}}}{{\partial z}} = 0
u{'_S} est solution exacte de l’équation d’onde paraxiale.
6.6°) u(x,y,z) = A(z){e^{ - ik\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{{2q(z)}}} \right)}}; le même genre de calcul qu’en 6.5° donne: \frac{{2ik}}{A}\frac{{dA}}{{dz}} + \left( {\frac{{{k^2}}}{{{q^2}}}({x^2} + {y^2})(1 - \frac{{dq}}{{dz}}) + \frac{{2ik}}{q}} \right) = 0; on cherche A=A(z) et de ce fait le coefficient de {x^2} + {y^2} doit être nul \Rightarrow \frac{{dq}}{{dz}} = 1 et q(z) = {q_0} + z - {z_0}; puis \frac{{dA}}{{dz}} = - \frac{A}{{q(z)}} soit en intégrant A(z)q(z) = cste ou A(z) = {A_0}\frac{{{q_0}}}{{q(z)}}
6.7°) u(x,y,z) = \frac{{{A_0}{q_0}}}{{{q_0} + z - {z_0}}}{e^{ - ik\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{{2(q + z - {z_0})}}} \right)}} et selon le texte u(x,y,z) = {u_0}B{e^{ - ikB\left( {\frac{{{x^2} + {y^2}}}{2}} \right)}} avec B = \frac{1}{{R(z)}} - \frac{{2i}}{{k{w^2}(z)}}; en identifiant les phases on en déduit B = \frac{1}{{R(z)}} - \frac{{2i}}{{k{w^2}(z)}} = \frac{1}{{q(z)}} = \frac{1}{{{q_0} + z - {z_0}}} et en identifiant les amplitudes {u_0} = {A_0}{q_0}.
6.8°) On a {q_0} = {q_1} + i{q_2} avec {q_1} + z - {z_0} = \frac{{{{(k{w^2})}^2}R}}{{{{(k{w^2})}^2} + 4{R^2}}} et {q_2} = \frac{{2k{w^2}{R^2}}}{{{{(k{w^2})}^2} + 4{R^2}}}
d’où R(z) = \frac{{q_2^2}}{{{q_1} + z - {z_0}}} + {q_1} + z - {z_0} et {w^2}(z) = \frac{{2{q_2}}}{k}\left( {1 + \frac{{{{({q_1} + z - {z_0})}^2}}}{{q_2^2}}} \right)
R(z) représente le rayon de courbure de l’onde; il varie avec z; l’onde est plane si R devient infini et donc si {q_1} = 0 et z = {z_0}; on pose {w_0} = w({z_0}) et on obtient {q_2} = \frac{{kw_0^2}}{2} = {Z_0} (longueur de Rayleigh); avec ces notations: {Z_0} = {q_2} = \frac{{\pi w_0^2}}{\lambda } et {q_0} = i{Z_0} puis R(z) = \frac{{Z_0^2}}{{z - {z_0}}} + z - {z_0} et w(z) = {w_0}{\left( {1 + {{\left( {\frac{{z - {z_0}}}{{{Z_0}}}} \right)}^2}} \right)^{\frac{1}{2}}}
6.9°) En remplaçant dans l’expression du champ électrique, on trouve: E = {A_0}\frac{{{e^{ - iArc\tan \left( {\frac{{z - {z_0}}}{{{Z_0}}}} \right)}}}}{{{{\left[ {1 + {{\left( {\frac{{z - {z_0}}}{{{Z_0}}}} \right)}^2}} \right]}^{\frac{1}{2}}}}}{e^{ - \frac{{ik{r^2}}}{{2\left( {z - {z_0} + \frac{{Z_0^2}}{{z - {z_0}}}} \right)}}}}{e^{ - \frac{{k{r^2}}}{{2\left[ {1 + {{\left( {\frac{{z - {z_0}}}{{{Z_0}}}} \right)}^2}} \right]{Z_0}}}}}{e^{i(\omega t - kz)}} avec r = \sqrt {{x^2} + {y^2}}
Pour une surface d’onde, la phase est constante d’où: kz + Arc\tan \left( {\frac{{z - {z_0}}}{{{Z_0}}}} \right) + \frac{{k{r^2}}}{{2\left( {z - {z_0} + \frac{{Z_0^2}}{{z - {z_0}}}} \right)}} = cste
w(z) est la distance, selon une direction perpendiculaire à l’axe du faisceau, au bout de laquelle l’amplitude est divisée par e et l’intensité par e2; on l’appelle le rayon focal: il est fonction de z.
6.10°) w\frac{{dw}}{{dz}} = w_0^2\frac{{z - {z_0}}}{{{Z_0}}} s’annule si z = {z_0}; on a un minimum de w(z); en cet endroit le faisceau a une « section » minimale de rayon focal {w_0}(« waist » en anglais) et le rayon de courbure est infini. Le texte parle de « foyer », mais le nom est incorrect.
L’approximation \left| {\frac{{\partial u}}{{\partial z}}} \right| < < \frac{{\left| u \right|}}{\lambda } est vérifiée si r < < \frac{{kw_0^2}}{2}.
Enfin d’après l’expression du champ de 6.9°, l’abscisse z0 de la zone à rayon focal minimal et la valeur w0 de ce minimum déterminent totalement la géométrie du faisceau.
6.11°) L’onde en sortie est sphérique convergente de centre le foyer image F.
6.12°) On note e l’épaisseur de la lentille mince et n l’indice du verre dont elle est faite. Dans le cadre de l’approximation de Gauss, un rayon incident parallèle à l’axe traverse la lentille mince selon le segment IJ très court (inférieur à e) par rapport aux rayons de courbure R1 et R2 des faces et peu incliné par rapport à l’axe de la lentille. Le retard de phase introduit par la présence de la lentille est donc \phi (r) = k(n - 1)IJ. Soit en appelant H et H’ les projections de I et J sur l’axe et S1 et S2 les sommets des faces: \phi (r) = k(n - 1)(e - \overline {{S_1}H} - \overline {H'{S_2}} ); pour évaluer les deux segments, on raisonne sur le cercle ci-contre.
Soit α l’angle entre SS’ et IS’ qu’on retrouve entre IS et IH: \tan \alpha = \frac{r}{{2R - \overline {SH} }} = \frac{{\overline {SH} }}{r} \Rightarrow \overline {SH} \approx \frac{{{r^2}}}{{2R}} \Rightarrow
\phi (r) = k(n - 1)\left( {e - \frac{{{r^2}}}{2}\left( {\frac{1}{{{R_1}}} + \frac{1}{{{R_2}}}} \right)} \right) ; or la vergence de la lentille est V = \frac{1}{{f'}} = (n - 1)\left( {\frac{1}{{{R_1}}} + \frac{1}{{{R_2}}}} \right) d’où \phi (r) = \phi (0) - k\frac{{{V^2}}}{2}{r^2}
Les rayons de courbure sont comptés avec la convention: {R_1} = \overline {{S_1}{C_1}} et {R_2} = - \overline {{S_2}{C_2}} (attention au signe moins)
6.13°) Soit un point A sur z’z émettant une onde sphérique divergente avec \overline {OA} = {z_1}.
E = \frac{{{E_0}}}{{\left| {z - {z_1}} \right|}}{e^{ - ik\frac{{{r^2}}}{{2(z - {z_1})}}}}{e^{i(\omega t - kz)}} pour z > {z_1}; en z=0 et après traversée de la lentille, E = \frac{{{E_0}}}{{\left| {{z_1}} \right|}}{e^{ - ik\frac{{{r^2}}}{{2{z_1}}}}}{e^{ - i(\phi (r) - \phi (0))}}{e^{i(\omega t - \phi (0))}} = \frac{{{E_0}}}{{\left| {{z_1}} \right|}}{e^{ik\frac{{{r^2}}}{{2{z_1}}}\left( {\frac{1}{{{z_1}}} + \frac{1}{{f'}}} \right)}}{e^{i(\omega t - \phi (0))}}expression compatible avec une onde sphérique divergente centrée en A’, d’abscisse z2 positive qui s’écrit: E = \frac{{\underline {E{'_0}} }}{{\left| {{z_2}} \right|}}{e^{ik\frac{{{r^2}}}{{2{z_2}}}}}{e^{i\omega t}}; on ne cherche pas la relation entre les amplitudes complexes; il suffit d’identifier les phases et ce pour toute valeur de r dans le cadre de l’approximation de Gauss. On en déduit: \frac{1}{{{z_2}}} - \frac{1}{{{z_1}}} = \frac{1}{{f'}} = V; on peut généraliser à un système centré mince quelconque (indices extrêmes n et n’); il introduit un retard de phase \phi (r) = \phi (0) - {k_0}\frac{{{V^2}}}{2}{r^2} ce qui conduit à \frac{{f'}}{{{z_2}}} + \frac{f}{{{z_1}}} = 1 avec V = \frac{{n'}}{{f'}} = - \frac{n}{f}; pour un dioptre sphérique: V = \frac{{n' - n}}{{\overline {SC} }} et pour un miroir sphérique V = \frac{{ - 2n}}{{\overline {SC} }}.
6.14°) Pour l’onde incidente en z=0, {E_1}(x,y,0,t) = {u_{01}}\left( {\frac{1}{{{R_1}(0)}} - \frac{{2i}}{{kw_1^2(0)}}} \right){e^{ - \frac{{ik{r^2}}}{{2{R_1}(0)}}}}{e^{ - \frac{{{r^2}}}{{w_1^2(0)}}}}{e^{i\omega t}}
Juste après traversée de la lentille: {E_2}(x,y,0,t) = {u_{01}}\left( {\frac{1}{{{R_1}(0)}} - \frac{{2i}}{{kw_1^2(0)}}} \right){e^{ - \frac{{ik{r^2}}}{{2{R_1}(0)}}}}{e^{\frac{{ikV{r^2}}}{2}}}{e^{ - \frac{{{r^2}}}{{w_1^2(0)}}}}{e^{i\omega t}} ce qui est compatible avec une onde émergente du même type: {E_2}(x,y,0,t) = {u_{02}}\left( {\frac{1}{{{R_2}(0)}} - \frac{{2i}}{{kw_2^2(0)}}} \right){e^{ - \frac{{ik{r^2}}}{{2{R_2}(0)}}}}{e^{ - \frac{{{r^2}}}{{w_1^2(0)}}}}{e^{i\omega t}}
En identifiant les exposants imaginaires en r2, on a: \frac{1}{{{R_1}(0)}} - \frac{1}{{{R_2}(0)}} = V et {w_1}(0) = {w_2}(0); la première relation est la relation de conjugaison des « foyers » et la seconde exprime la continuité du rayon focal sur la lentille.
On a \frac{1}{{{q_1}(0)}} - \frac{1}{{{q_2}(0)}} = V; {R_2}(0) = - \left( {\frac{{Z_2^2}}{{{z_2}}} + {z_2}} \right) et {R_1}(0) = - \left( {\frac{{Z_1^2}}{{{z_1}}} + {z_1}} \right); {Z_1} = \frac{{kw_1^2}}{2} et {Z_2} = \frac{{kw_2^2}}{2};
{w_1}(0) = {w_1}{\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right)}^2}} \right)^{\frac{1}{2}}}et {w_2}(0) = {w_2}{\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_2}}}{{{Z_2}}}} \right)}^2}} \right)^{\frac{1}{2}}}
On obtient: w_2^2\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_2}}}{{{Z_2}}}} \right)}^2}} \right) = w_1^2\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right)}^2}} \right) et \frac{1}{{{z_2} + \frac{{Z_2^2}}{{{z_2}}}}} - \frac{1}{{{z_1} + \frac{{Z_1^2}}{{{z_1}}}}} = V = \frac{1}{{f'}}
Comme en 6.13° pour un système mince \frac{{f'}}{{{q_2}(0)}} + \frac{f}{{{q_1}(0)}} = 1.
A partir des 2 équations à 2 inconnues obtenues on peut calculer w2 et z2:
w_2^2 = \frac{{w_1^2\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right)}^2}} \right)}}{{1 + {{\left[ {V\left( {{Z_1} + \frac{{z_1^2}}{{{Z_1}}}} \right) + \frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right]}^2}}} et {z_2} = \frac{{\left[ {1 + {{\left( {\frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right)}^2}} \right]\left( {{z_1} + V(Z_1^2 + z_1^2)} \right)}}{{1 + {{\left[ {V\left( {{Z_1} + \frac{{z_1^2}}{{{Z_1}}}} \right) + \frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right]}^2}}}
Mais ces expressions ne servent à rien ensuite; merci d’en avoir demandé le calcul!
6.15°) Pour un miroir sphérique: \frac{1}{{{R_1}(0)}} + \frac{1}{{{R_2}(0)}} = - V = \frac{2}{{\overline {SC} }} et {w_1}(0) = {w_2}(0)
et w_2^2\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_2}}}{{{Z_2}}}} \right)}^2}} \right) = w_1^2\left( {1 + {{\left( {\frac{{{z_1}}}{{{Z_1}}}} \right)}^2}} \right) et \frac{1}{{{z_2} + \frac{{Z_2^2}}{{{z_2}}}}} + \frac{1}{{{z_1} + \frac{{Z_1^2}}{{{z_1}}}}} = V = \frac{1}{{f'}}
Le faisceau est stable si la zone de resserrement est unique (le faisceau résultant a une forme gaussienne) caractérisé par w1 et Z = \frac{{kw_1^2}}{2} et par les distances algébriques z1, z2 aux miroirs avec L = {z_2} - {z_1}; à partir de la relation de conjugaison, on obtient: {z_1} + \frac{{{Z^2}}}{{{z_1}}} = - {R_1} et {z_2} + \frac{{{Z^2}}}{{{z_2}}} = {R_2}; on remarque que les rayons de courbure du faisceau gaussien au niveau des miroirs sont les rayons de courbure des miroirs.
On a 3 équations à trois inconnues qui permettent de déterminer z1, z2 et w1. On calcule seulement z1, z2.
{z_2} = \frac{{L({R_1} - L)}}{{{R_1} + {R_2} - 2L}} {z_1} = \frac{{L(L - {R_2})}}{{{R_1} + {R_2} - 2L}} {Z^2} = \frac{{L({R_1} - L)({R_2} - L)({R_1} + {R_2} - L)}}{{{{({R_1} + {R_2} - 2L)}^2}}}
Avec {g_i} = 1 - \frac{L}{{{R_i}}} on peut écrire {Z^2} = {L^2}\frac{{{g_1}{g_2}(1 - {g_1}{g_2})}}{{{{({g_1} + {g_2} - 2{g_1}{g_2})}^2}}}>0 \Rightarrow 0 < {g_1}{g_2} < 1; c’est la condition de stabilité.
Notons que {z_1} = - L\frac{{{g_2}(1 - {g_1})}}{{{g_1} + {g_2} - 2{g_1}{g_2}}} et {z_2} = L\frac{{{g_1}(1 - {g_2})}}{{{g_1} + {g_2} - 2{g_1}{g_2}}}
6.16°) Si les deux rayons de courbure sont égaux: {Z^2} = \frac{L}{4}(2R - L) = \left( {\frac{{kw_1^2}}{2}} \right) \Rightarrow w_1^2 = \frac{1}{k}\sqrt {(2R - L)L}
La condition de stabilité est réalisée si R > L/2.
6.17°) Condition de résonance: sur un aller et retour, le long de z’z en particulier, le déphasage doit être un multiple entier de fois 2\pi soit sur un aller seulement un multiple entier de fois \pi ; or \varphi (z) = kz - Arc\tan \frac{{{z_0}}}{{{Z_0}}} et donc {\varphi _2} - {\varphi _1} = k({z_2} - {z_1}) - (Arc\tan \frac{{{z_2}}}{Z} - Arc\tan \frac{{{z_1}}}{Z}) = q\pi , q entier positif ou nul; on pose \gamma = Arc\tan \frac{{{z_2}}}{Z} - Arc\tan \frac{{{z_1}}}{Z}; le calcul donne {\cos ^2}\gamma = {g_1}{g_2} puis \nu = \frac{c}{{2L}}\left( {q + \frac{1}{\pi }Arc\cos \sqrt {{g_1}{g_2}} } \right); si les deux rayons sont égaux \nu = \frac{c}{{2L}}\left( {q + \frac{1}{\pi }Arc\cos \left( {1 - \frac{L}{R}} \right)} \right).
7.1°) L’équation de propagation de la composante x du champ électrique est \frac{{{\partial ^2}{E_x}}}{{\partial {x^2}}} + \frac{{{\partial ^2}{E_x}}}{{\partial {y^2}}} + \frac{{{\partial ^2}{E_x}}}{{\partial {z^2}}} + \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}}{E_x} = 0
{{E}_{x}}=f(x)g(y)h(z)\Rightarrow \frac{f''}{f}+\frac{g''}{g}+\frac{h''}{h}+\frac{{{\omega }^{2}}}{{{c}^{2}}}=0; pour pouvoir assurer les conditions limites, il faut: \frac{f''}{f}=-k_{x}^{2} \frac{g''}{g}=-k_{y}^{2} et \frac{h''}{h}=-k_{z}^{2} avec k_x^2 + k_y^2 + k_z^2 = \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}}; avec un des sommets de la cavité à l’origine des axes:
f(x) = A\cos {k_x}x + B\sin {k_x}x, g(y) = C\cos {k_y}y + D\sin {k_y}y, h(z) = E\cos {k_z}z + F\sin {k_z}z
Les conditions limites sont:
{E_x}(x = 0\;et\;x = X) = {E_y}(x = 0\;et\;x = X) = 0
{E_z}(y = 0\;et\;y = Y) = {E_x}(y = 0\;et\;y = Y) = 0
{E_x}(z = 0\;et\;z = Z) = {E_y}(z = 0\;et\;z = Z) = 0
g(0) = g(Y) = 0 et h(0) = h(Z) impliquent C = E = 0
g(y) = D\sin {k_y}y h(z) = F\sin {k_z}z
{k_y} = \pm \frac{{m\pi }}{Y} {k_z} = \pm \frac{{n\pi }}{Z}
{E_x} = ({A_1}\cos {k_x}x + {B_1}\sin {k_x}x)\sin {k_y}y\sin {k_z}z{e^{i\omega t}} et de même {E_y} = \sin k{'_x}x({A_2}\cos k{'_y}y + {B_2}\sin k{'_y}y)\sin k{'_z}z{e^{i\omega t}}
{{E}_{z}}=\sin k{{''}_{x}}x\sin k{{''}_{y}}y({{A}_{3}}\cos k{{''}_{z}}z+{{B}_{3}}\sin k{{''}_{z}}z){{e}^{i\omega t}}
Du fait que div\vec E = 0, il existe une combinaison linéaire entre les dérivées de ces composantes vraie pour tout x,y,z dans le domaine de la cavité; on peut en conclure qu’on a les mêmes composantes de vecteur d’onde entre les trois composantes du champ et donc que {k_x} = \pm \frac{{l\pi }}{X} {k_y} = \pm \frac{{m\pi }}{Y} {k_z} = \pm \frac{{n\pi }}{Z} avec l,m,n \in \aleph .
La combinaison linéaire est également vraie en x = 0 ou X, en y = 0 ou Y, en z = 0 ou Z; on en déduit {B_1} = {B_2} = {B_3} = 0 et {A_1}l + {A_2}m + {A_3}n = 0; en fait, il n’existe que deux constantes indépendantes;
{E_x} = {A_1}\cos {k_x}x\sin {k_y}y\sin {k_z}z{e^{i\omega t}} {E_y} = {A_2}\sin {k_x}x\cos {k_y}y\sin {k_z}z{e^{i\omega t}} {E_z} = {A_3}\sin {k_x}x\sin {k_y}y\cos {k_z}z{e^{i\omega t}}
On peut également calculer les composantes du champ magnétique et vérifier que le champ magnétique a des composantes normales nulles sur les faces de la cavité.
Enfin k_x^2 + k_y^2 + k_z^2 = \frac{{{\omega ^2}}}{{{c^2}}} implique \nu = \frac{c}{2}{\left( {\frac{{{l^2}}}{{{X^2}}} + \frac{{{m^2}}}{{{Y^2}}} + \frac{{{n^2}}}{{{Z^2}}}} \right)^{\frac{1}{2}}}.
7.2°) Dans l’espace des vecteurs d’onde, les extrémités des vecteurs d’onde possibles définissent un réseau cubique dont la maille élémentaire à les cotés \frac{\pi }{X},\frac{\pi }{Y},\frac{\pi }{Z} de volume v = \frac{{{\pi ^3}}}{{XYZ}} = \frac{{{\pi ^3}}}{V}; la zone sphérique de rayons k et k+dk a le volume d\tau = 4\pi {k^2}dk; un mode correspond à une onde progressive qui se réfléchit sur les différentes faces soit à \pm l, \pm m, \pm n; il faut compter un huitième du volume de la zone sphérique; en plus, pour l,m,n donnés on a deux états de polarisation indépendants ({A_1} = 0 ou {A_2} = 0); le nombre de modes de norme de vecteur d’onde compris entre k et k+dk est dn = \frac{2}{8}\frac{{4\pi {k^2}dk}}{{{\pi ^3}}}V; c’est aussi le nombre de modes de fréquence comprise entre \nu \;et\;\nu + d\nu \Rightarrow dn = 8\pi V\frac{{{\nu ^2}}}{{{c^3}}}d\nu et {\rm N}(\nu ) = V\frac{{8\pi {\nu ^2}}}{{{c^3}}}
7.3°) Le calcul de I fait intervenir des intégrales du type \int\limits_0^X {\cos {n_1}\frac{\pi }{X}\cos {n_2}\frac{\pi }{X}dx} ou bien en sinus, qu’on linéarise en intégrales de cosinus faisant figurer la somme ou la différence des deux entiers; ces intégrales sont nulles si les entiers sont différents. De ce fait I = 0.
7.4°) Les champs électrique et magnétique sont combinaison linéaire des champs des modes propres; quand on les remplace dans l’expression de la densité d’énergie électromagnétique on fait intervenir en développant des intégrales de produits de champs qui sont nulles et des intégrales proportionnelles au carré des champs des modes propres; pour chaque mode un terme est proportionnel au carré du champ électrique et un autre au carré du champ magnétique; on a deux termes quadratiques par mode propre; en retenant, selon le théorème d’équipartition de l’énergie, l’énergie kT/2 par degré de liberté, on a l’énergie kT par mode propre.
On retrouve le théorème de Rayleigh-Jeans qui dit que chaque mode est équivalent à un oscillateur harmonique linéaire. D’où:
dU(\nu ) = {\rm N}(\nu )d\nu = V\frac{{8\pi {\nu ^2}kT}}{{{c^3}}}d\nu soit une densité d’énergie spectrale u(\nu ) = \frac{{8\pi {\nu ^2}kT}}{{{c^3}}}.
7.5°) {U_t} = \int\limits_0^\infty {U(\nu )d\nu } = \frac{{\pi kTV}}{{{c^3}}}\int\limits_0^\infty {{\nu ^2}d\nu } ; l’intégrale n’est pas définie; l’énergie emmagasinée ne peut être infinie.
7.6°) La probabilité de l’énergie {E_n} = nh\nu pour le mode propre de fréquence \nu est {P_n} = A{e^{ - \frac{{nh\nu }}{{kT}}}}; or \sum\limits_{n = o}^\infty {{P_n}} = 1(ne pas oublier n=0; la probabilité de l’état d’énergie nulle est non nulle); d’où {P_n} = \frac{{{e^{ - \frac{{nh\nu }}{{kT}}}}}}{{\sum\limits_{n = 0}^\infty {{e^{ - \frac{{nh\nu }}{{kT}}}}} }}
7.7°) L’énergie moyenne du mode de fréquence \nu est {\rm E}(\nu ) = \sum\limits_{n = o}^\infty {{P_n}} {E_n} = \frac{{\sum\limits_{n = 0}^\infty {nh\nu {e^{ - \frac{{nh\nu }}{{kT}}}}} }}{{\sum\limits_{n = 0}^\infty {{e^{ - \frac{{nh\nu }}{{kT}}}}} }}
x = \frac{{h\nu }}{{kT}} \Rightarrow {\rm E}(\nu ) = xkT\frac{{\sum\limits_{n = 0}^\infty {n{e^{ - nx}}} }}{{\sum\limits_{n = 0}^\infty {{e^{ - nx}}} }} = - xkT\frac{{\frac{d}{{dx}}\sum\limits_{n = 0}^\infty {n{e^{ - nx}}} }}{{\sum\limits_{n = 0}^\infty {{e^{ - nx}}} }} = - xkT\frac{d}{{dx}}\ln \sum\limits_{n = 0}^\infty {{e^{ - nx}}} = - xkT\frac{d}{{dx}}\ln \frac{1}{{1 - {e^{ - x}}}} = kT\frac{x}{{{e^x} - 1}}
{\rm E}(\nu ) = \frac{{h\nu }}{{{e^{\frac{{h\nu }}{{kT}}}} - 1}}.
En fait cette démonstration n’est pas valable car les photons obéissent à la statistique de Bose-Einstein et l’énergie d’un oscillateur linéaire n’est pas {E_n} = nh\nu mais {E_n} = (n + \frac{1}{2})h\nu ; dans l’état fondamental, à une température absolue de O K, avec la formule du texte, l’oscillateur à une énergie nulle; c’est-à-dire que la somme de l’énergie cinétique \frac{1}{2}m{v^2} et de l’énergie potentielle \frac{1}{2}k{x^2}est nulle; de ce fait vitesse et abscisse sont nulles simultanément ce qui est contraire au principe d’indétermination de Heisenberg.
7.8°) dU = \frac{{8\pi V{\nu ^2}}}{{{c^3}}}\frac{{h\nu }}{{{e^{\frac{{h\nu }}{{kT}}}} - 1}}d\nu \Rightarrow {u_\nu } = V\frac{{8\pi h{\nu ^3}/{c^3}}}{{{e^{\frac{{h\nu }}{{kT}}}} - 1}}; c’est la loi de Planck, relative au corps noir (intérieur d’un four isotherme); l’énergie du corps noir est {U_t} = V\frac{{2\pi h}}{{{c^3}}}\int\limits_{\nu = 0}^\infty {\frac{{{\nu ^3}}}{{{e^{\frac{{h\nu }}{{kT}}}} - 1}}} \;d\nu ; elle est finie car la fonction se comporte comme {\nu ^3}{e^{ - \frac{{h\nu }}{{kT}}}} quand la fréquence tend vers l’infini et que l’exponentielle l’emporte.
7.9°) On peut définir la densité d’énergie totale {u_t} = \frac{1}{V}\int\limits_0^\infty {U(\nu )d\nu } , d’une part car l’intégrale qui l’exprime est définie mathématiquement et d’autre part car on a équilibre thermique; l’énergie se répartit sur tous les modes et se répartit également dans l’espace de la cavité.
7.10°) x = \frac{{h\nu }}{{kT}} {u_t} = \frac{{8\pi h}}{{{c^3}}}{\left( {\frac{{kT}}{h}} \right)^4}\int\limits_0^\infty {\frac{{{x^3}dx}}{{{e^x} - 1}}} soit {u_t} = \sigma {T^4}
avec \sigma = \frac{{8{\pi ^5}{k^4}}}{{15{h^3}{c^3}}} ; c’est la loi de Stéphan-Boltzmann; la densité d’énergie totale est proportionnelle à la puissance quatrième de la température absolue.

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