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Concours Physique Véto 1984, corrigé du problème sur l’endoscope (Corrigé)


1. OBJECTIF ET OCULAIRE

Les formules de Descartes $\frac{1}{{p'}} - \frac{1}{p} = \frac{1}{{f'}}{\rm{  et  }}\gamma  = \frac{{p'}}{p}$
donnent $p{'_1} = \frac{1}{{\frac{1}{{f'}} + \frac{1}{p}}} = \frac{1}{{\frac{1}{{10}} + \frac{1}{{ - 50}}}} = 12,5{\rm{ mm}}$ et $\gamma  = \frac{{12,5}}{{ - 50}} =  - 0,25$.


a. Le foyer objet F2 de l'oculaire est en A’.
b. Posons $\delta  = 250{\rm{ mm}}$.${G_c} = \frac{{\alpha '}}{\alpha } = \frac{{\frac{{A'B'}}{{f{'_2}}}}}{{\frac{{AB}}{\delta }}} = \gamma \frac{\delta }{{f{'_2}}} =  - 0,25\frac{{250}}{{20}} =  - 3,125$
3° Si l’on voit une image à l’infini, d’après ce qui précède, c’est que p1 = -50 mm.
Supposons l’oeil placé contre l’oculaire, s’il voit une image à 250 mm devant lui, c’est que p’2 = -250 mm. Alors ${p_2} = \frac{1}{{\frac{1}{{p{'_2}}} - \frac{1}{{f{'_2}}}}} = \frac{1}{{\frac{1}{{ - 250}} - \frac{1}{{20}}}} =  - \frac{{500}}{{27}}$ ; $p{'_1} = 12,5 + 20 - \frac{{500}}{{27}} = \frac{{755}}{{54}}$ ; ${p_1} = \frac{1}{{\frac{1}{{p{'_1}}} - \frac{1}{{f{'_1}}}}} = \frac{1}{{\frac{{54}}{{755}} - \frac{1}{{10}}}} =  - \frac{{1510}}{{43}} =  - 35,2{\rm{ mm}}$.
Donc l’observateur peut accommoder sur des objets situés entre p1 = - 50 mm et - 35,2 mm.
Remarque : Si on suppose l’oeil au foyer de l’oculaire, le même calcul donne :
$\begin{array}{l}p{'_2} =  - 250 + 20 =  - 230{\rm{ mm}}\\{{\rm{p}}_{\rm{2}}} = \frac{1}{{\frac{1}{{ - 230}} - \frac{1}{{20}}}} =  - \frac{{460}}{{25}} =  - 18,4{\rm{ mm}}\\p{'_1} = 12,5 + 20 - 18,4 = 14,1{\rm{ mm}}\\{p_1} = \frac{1}{{\frac{1}{{14,1}} - \frac{1}{{10}}}} =  - 34,4{\rm{ mm}}\end{array}$
Il y a peu de changement. Si l’oeil est au cercle oculaire (à 52 mm de l’oculaire), on trouve p1 = -33 mm.
2.   TRANSPORT DE L'IMAGE DONNÉE PAR L'OBJECTIF.


1° a. En appliquant les formules de Descartes, on obtient $\overline {{S_1}A{'_1} = 2f'} {\rm{    }}\gamma  =  - 1{\rm{    }}\overline {{\rm{A}}{{\rm{'}}_{\rm{1}}}B{'_1}}  =  - y'$
b.  L’objectif  et chaque lentille inversent l’image, tandis que l’oculaire n’inverse pas l’image. Donc, l’observation n’est pas inversée si p est impair.


$y{'_n} = {\left( { - 1} \right)^n}y'$
Sur la figure, ${u_{n - 1}} > 0{\rm{  }}{\rm{,  }}{u_{\rm{n}}}{\rm{ < 0 et  }}{u_{n + 1}} > 0$$\overline {{S_n}I}  = y{'_{n - 1}} + 2f'{u_{n - 1}} = y{'_n} - 2f'{u_n}$$\overline {{S_{n + 1}}J}  = y{'_n} + 2f'{u_n} = y{'_{n + 1}} - 2f'{u_{n + 1}}$
On voit donc qu’il n’y a pas lieu de distinguer le cas n pair du cas n impair et que ${u_n} =  - {u_{n - 1}} + \frac{{y{'_n} - y{'_{n - 1}}}}{{4f'}} =  - {u_{n - 1}} + \frac{{{{\left( { - 1} \right)}^n}y'}}{{2f'}}$
Posons ${v_n} = {\left( { - 1} \right)^n}{u_n}$
${\left( { - 1} \right)^n}{v_n} =  - {\left( { - 1} \right)^{n - 1}}{v_{n - 1}} + \frac{{{{\left( { - 1} \right)}^n}y'}}{{2f'}}$ ou ${v_n} = {v_{n - 1}} + \frac{{y'}}{{2f'}}$
vn est donc en progression arithmétique de raison y’/2f’
$\begin{array}{l}{v_n} = {v_0} + n\frac{{y'}}{{2f'}}\\{u_p} = {\left( { - 1} \right)^p}\left[ {{u_0} + \frac{{py'}}{{2f'}}} \right]\end{array}$


c. Les rayons issus d’un point de l’axe sont bien transmis, si le tube n’est pas courbé (voir figure).
La grande majorité des rayons issus d’un point hors de l’axe sont absorbés par la monture du tube, sauf si ce point est très près de l’axe, parce que l’angle un croît rapidement avec n, sauf si y’ est petit. En gros, si r est le rayon des lentilles, il faut que 2f’|up| < r ou $2f'p\frac{{\left| {y'} \right|}}{{f'}} < r$ ou $\left| {y'} \right| < \frac{r}{{2p}}$. Seuls les rayons issus des points proches de l’axe garderont un angle un raisonnable après traversée du système transporteur de l’image. Le champ latéral est donc très réduit (rayon de l’ordre de r/2p) et au surplus mal délimité : la bordure du champ varie selon la position de l’oeil et donne un passage progressif de l’éclairé au noir. On n’ose penser à ce qui se passe si on courbe le tube.

2°  a. et b.  A’1B’1 est dans le plan focal image de la seconde lentille.
y’1 = - y’
c.  u1 = - u0.

d. ${u_p} = {\left( { - 1} \right)^p}{u_0}$
e. Oui ; après la traversée de deux lentilles, le trajet des rayons lumineux se déduit du trajet précédent  par une translation parallèle à l’axe de longueur 4f’ suivie d’une symétrie par rapport à l’axe ; il n’y a en fait de perte de lumière qu’à la traversée de la seconde lentille (voir figure ci dessus où il a été tracé les rayons délimitant le faisceau transmis) ; le champ latéral est plus grand et la luminosité décroît plus progressivement du centre vers les bords. En pratique, la courbure du tube donne un moins bon résultat. 
f. L’image est transportée sur 34´2´15 = 1020  mm. Elle est droite ; en effet, elle est inversée par l’objectif et par les dix-sept paires de lentilles du tube transporteur d’image et elle n’est pas inversée par l’oculaire.
g. La fraction de la puissance incidente sortant du tube est : ${T^{34}} = 2,8\% {\rm{ si }}T = 0,9{\rm{ et }}87,3\% {\rm{ si }}T = 0,996$.

Concours Mines-Ponts 1984 Filière M, P’ (Corrigé)

                                                                 Équilibre d’un clown sur un ballon

I. CINÉTIQUE ET CINÉMATIQUE

I.1.a. L’angle a étant constant, A et donc H (car AH est toujours vertical) ont la même vitesse et la même accélération que C :
${{\bf{v}}_{\bf{H}}} = \dot x{{\bf{e}}_{\bf{x}}} = v{{\bf{e}}_{\bf{x}}}$ et ${{\bf{a}}_{\bf{H}}} = \ddot x{{\bf{e}}_{\bf{x}}} = a{{\bf{e}}_{\bf{x}}}$
I.1.b. G est le centre de masse du système clown-ballon donc :$\left( {M + m} \right){\bf{OG}} = M{\bf{OH}} + m{\bf{OC}}$. On en déduit :
${{\bf{v}}_G} = \dot x{{\bf{e}}_{\bf{x}}} = v{{\bf{e}}_{\bf{x}}}$ et ${{\bf{a}}_G} = \ddot x{{\bf{e}}_{\bf{x}}} = a{{\bf{e}}_{\bf{x}}}$
I.2. Le ballon roule sans glisser sur le sol horizontal donc ${{\bf{v}}_{{\bf{I}} \in ballon}} = \vec 0$ dans (R ). La vitesse de C s’écrit alors : ${{\bf{v}}_{\bf{C}}} = {{\bf{v}}_{{\bf{I}} \in ballon}} + \omega {{\bf{e}}_{\bf{y}}} \wedge {\bf{IC}}$ soit : ${{\bf{v}}_{\bf{c}}} = R\dot \varphi {{\bf{e}}_{\bf{x}}}$
Le non-glissement se traduit donc par : $v = \dot x = R\dot \varphi $


I.3. Le point A appartenant au clown à la même vitesse que C dans (R ). La vitesse du clown par rapport au ballon est l’opposé de la vitesse (dans (R*)) du point A appartenant au ballon. Cette vitesse est tangente au ballon en A et a pour norme $R\left| {\dot \varphi } \right| = \left| v \right|$.
I.4. Le moment d’inertie du ballon par rapport au centre C vaut mR2 car toute la masse est répartie sur la surface du ballon. Compte tenu de la symétrie sphérique du ballon :${J_{Cx}} = {J_{Cy}} = {J_{Cz}}$. On en déduit :
$J = {J_{Cy}} = \frac{2}{3}{J_O} = \frac{2}{3}m{R^2}$
I.5.  
I.5.a. D’après le théorème de Kœnig : ${{\bf{L}}_{{\bf{C}}/(R)}} = {\bf{L}}* = J\dot \varphi {{\bf{e}}_{\bf{y}}} = \frac{2}{3}mRv{{\bf{e}}_{\bf{y}}}$L* est le moment cinétique barycentrique du ballon.
I.5.b. Sachant que ${{\bf{L}}_{I/(R)}} = {{\bf{L}}_{C/(R)}} + {\bf{IC}} \wedge m{{\bf{v}}_C}$, le moment cinétique en I du ballon est : ${{\bf{L}}_{I/(R)}} = \frac{5}{3}mRv{{\bf{e}}_{\bf{y}}}$.
I.6.  
I.6.a. On néglige l’inertie des parties mobiles du clown dans sa marche ou sa course à petits pas de sorte que son mouvement est, dans (R ), un mouvement de translation. Dans le référentiel barycentrique (R* ), le clown est donc considéré comme fixe. Par conséquent : ${\bf{L}}{'_{H/(R)}} = {\bf{L}}'* = \vec 0$. Le moment cinétique du clown par rapport à I vaut donc : ${\bf{L}}{'_{I/(R)}} = {\bf{L}}'* + {\bf{IH}} \wedge M{{\bf{v}}_H} = MR\left( {3 + \cos \alpha } \right)v{{\bf{e}}_{\bf{y}}}$
I.6.b. Pour le système clown-ballon, le moment cinétique total s’écrit alors :
${\bf{L}} = {{\bf{L}}_{I/(R)}} + {\bf{L}}{'_{I/(R)}} = \left( {\frac{5}{3}m + M\left( {3 + \cos \alpha } \right)} \right)Rv{{\bf{e}}_{\bf{y}}}$

II. DYNAMIQUE

II.1. ${\left. {\frac{{d{{\bf{L}}_{P/(R)}}}}{{dt}}} \right)_{(R)}} = {M_P} + M{{\bf{v}}_{G/(R)}} \wedge {{\bf{v}}_{P/(R)}}$ où G est le centre de masse du solide de masse M. Se référer au cours pour la démonstration.
II.2.  
II.2.a. Le point géométrique de contact a une vitesse colinéaire à celle du centre de masse du système clown-ballon. Le théorème du moment cinétique appliqué en ce point pour tout le système s’écrit donc :
${\left. {\frac{{d{{\bf{L}}_{I/(R)}}}}{{dt}}} \right)_{(R)}} = {M_I}$
En projetant sur Oy, on en déduit l’accélération du centre C du ballon (identique à l’accélération de G et de tout point du clown) :
$a = \frac{{Mg\sin \alpha }}{{\frac{5}{3}m + M\left( {3 + \cos \alpha } \right)}}$
On constate que le mouvement de C est uniformément accéléré.
II.2.b. A.N : a = 0,21 m.s-2.
II.3.  


II.3.a. Le théorème de la résultante cinétique appliqué au système complet s’écrit :
$\left( {M + m} \right){\bf{a}} = {\bf{T}} + {\bf{N}} + \left( {M + m} \right){\bf{g}}$
            En projection sur Ox : $T = \left( {M + m} \right)a$ et sur Oy : $N = \left( {M + m} \right)g$ en posant ${\bf{T}} = T{{\bf{e}}_{\bf{x}}}$ et ${\bf{N}} = N{{\bf{e}}_{\bf{z}}}$
II.3.b. Vérifions la condition de non-glissement : $\left| T \right| < f\left| N \right|$.
$\frac{{\left| T \right|}}{{\left| N \right|}} = \frac{{M\left| {\sin \alpha } \right|}}{{\frac{5}{3}m + M\left( {3 + \cos \alpha } \right)}}$=0,02 < f si f = 0,2.
II.4.  
II.4.a. On a montré que la vitesse du clown par rapport au ballon a pour norme v. L’accélération étant constante : v = at. La vitesse limite est atteinte à l’instant t tel que : $\tau  = \frac{{{v_{\lim }}}}{a}$. t = 10 s. La distance parcourue est alors : $d = \frac{1}{2}a{\tau ^2} = \frac{{v_{\lim }^2}}{{2a}}$ : d = 10 m.
Ensuite le clown tombe car il ne peut pas marcher plus vite.
II.4.b. La puissance fournie par le clown sert à accroître l’énergie cinétique du système clown-ballon : ${P_u} = \frac{{d{E_K}}}{{dt}}$ avec ${E_K} = {E_K}\left( {{\rm{clown}}} \right) + {E_K}\left( {{\rm{ballon}}} \right)$
${E_K}\left( {{\rm{clown}}} \right) = \frac{1}{2}M{v^2}$ et ${E_K}\left( {{\rm{ballon}}} \right) = E_K^* + \frac{1}{2}m{v^2}$ d’après le théorème de Kœnig. Le ballon a un mouvement de rotation dans le référentiel barycentrique autour de Cy à la vitesse angulaire $\dot \varphi $. Dans ce référentiel, l’énergie cinétique vaut donc : $E_K^* = \frac{1}{2}J{\dot \varphi ^2}$.
Pour l’ensemble ballon-clown : ${E_K} = \frac{1}{2}\left( {M + \frac{5}{3}m} \right){v^2}$
On en déduit la puissance instantanée fournie par le clown : ${P_u} = \frac{{d{E_K}}}{{dt}} = \left( {M + \frac{5}{3}m} \right){\bf{v}}.{\bf{a}}$ soit :
${P_u} = \frac{{d{E_K}}}{{dt}} = \frac{{M + \frac{5}{3}m}}{{\frac{5}{3}m + M\left( {3 + \cos \alpha } \right)}}Mg\sin \alpha {\rm{  }}v$
La puissance développée par le clown est donc maximale à l’instant où sa vitesse par rapport au ballon est maximale (2 m/s) :
${P_{uMAX}} = \frac{{d{E_K}}}{{dt}} = \frac{{M + \frac{5}{3}m}}{{\frac{5}{3}m + M\left( {3 + \cos \alpha } \right)}}Mg\sin \alpha {\rm{  }}{v_{MAX}}$
A.N : PuMAX = 29 W

III. STATIQUE ET DYNAMIQUE SUR PLAN INCLINE

III.1.  
III.1.a. A l’équilibre du système clown-ballon, le torseur des actions extérieures est nul :
                                                                ${\bf{T}} + {\bf{N}} + \left( {M + m} \right){\bf{g}} = \vec 0$          (1)
                                                                $M({\bf{T}}) + M({\bf{N}}) + M(M{\bf{g}}) + M(m{\bf{g}}) = \vec 0$ (2)
M(F) représente le moment de la force F.
Remarquons que le point par rapport auquel on calcule le moment des actions extérieures n’a pas d’importance car la résultante des actions extérieures est nulle.
En appliquant (2) au point I, on obtient : ${\bf{IC}} \wedge m{\bf{g}} + {\bf{IH}} \wedge M{\bf{g}} = \vec 0$ qui devient après simplifications :

$\sin (\alpha  + \beta ) =  - \frac{{m + M}}{M}\sin \beta $
Avec $0 < \beta  < 90^\circ $, on trouve que $\alpha  + \beta  < 0$ c’est-à-dire $\alpha  <  - \beta  < 0$(cf. figure ci-dessous).

III.1.b. La relation (1) projeté sur les axes Ox et Oz donnent respectivement :
$T =  - \left( {m + M} \right)g\sin \beta $
$N = \left( {m + M} \right)g\cos \beta $
Le glissement ne s’amorce pas si $\frac{{\left| T \right|}}{{\left| N \right|}} < f$ soit : $\tan \beta  < f$. Avec f = 0,2, on trouve b < 11°
III.1.c. Pour que le système soit à l’équilibre pour b = 5°, il faut a = -10,5°


III.2.  
III.2.a. Le raisonnement des questions I.5 et I.6 reste valable ici. Le seul changement provient de l’expression de IH  qui s’écrit maintenant : ${\bf{IH}} = R\left( {\left( {\sin \alpha  - 2\sin \beta } \right){{\bf{e}}_{\bf{x}}} + \left( {1 + \cos \alpha  + 2\cos \beta } \right){{\bf{e}}_z}} \right)$.
Le moment cinétique par rapport à I du ballon est inchangé et celui du clown devient :
${\bf{L}}{'_{I/(R')}}({\rm{clown}}) = {\bf{L}}'* + {\bf{IH}} \wedge M{{\bf{v}}_H} = MR\left( {1 + \cos \alpha  + 2\cos \beta } \right)v{{\bf{e}}_{\bf{y}}}$
Le moment cinétique total en I s’écrit donc :
${{\bf{L}}_{I/(R')}} = \left( {\frac{5}{3}m + M\left( {1 + \cos \alpha  + 2\cos \beta } \right)} \right)Rv{{\bf{e}}_{\bf{y}}}$
Avec b = 0, on retrouve bien sûr le résultat de la question I.6.b
III.2.b. En appliquant le théorème du moment cinétique en I (point géométrique de contact) comme en II.2 :
${\left. {\frac{{d{{\bf{L}}_{I/(R')}}}}{{dt}}} \right)_{(R')}} = {M_I} = {M_I}(m{\bf{g}}) + {M_I}(M{\bf{g}})$
On trouve que le mouvement du système est uniformément accéléré :
${\bf{a}} = g\frac{{m\sin \beta  + M\left( {\sin \beta  + \sin \left( {\alpha  + \beta } \right)} \right)}}{{\frac{5}{3}m + M\left( {1 + \cos \alpha  + 2\cos \beta } \right)}}{{\bf{e}}_{\bf{x}}} = {\bf{cste}}$
On retrouve, pour b = 0, le résultat de II.2.a et a = 0 pour $\sin (\alpha  + \beta ) =  - \frac{{m + M}}{M}\sin \beta $ (équilibre).
III.2.c. A.N : accélération : a = 0,64 m.s-2
La vitesse du clown par rapport au ballon est toujours égale à v. La distance parcourue quand le clown atteint la vitesse limite par rapport au ballon de 2 m /s est donc toujours :
$d = \frac{{v_{\lim }^2}}{{2a}}$3,1 m
L’accélération du système est plus importante que sur le plan horizontal (et par conséquent la distance parcourue par le clown avant de tomber plus courte) ce qui est normal car le ballon est entraîné vers le bas de la pente par les forces de pesanteur.
III.3.  
III.3.a. Pour que le ballon remonte la pente, l’accélération algébrique doit être négative ce qui donne :
$\sin (\alpha  + \beta ) <  - \frac{{m + M}}{M}\sin \beta $ c’est-à-dire $\alpha  < {\alpha _{{\rm{\'e quilibre}}}}$
            a = -15° convient car aéq = -10,5°. Dans ce cas : a = –0,18 m.s-2
III.3.b. Le théorème de la résultante cinétique appliqué au système complet s’écrit en projection sur les axes Ox et Oz :
$\left( {m + M} \right)a = T + \left( {M + m} \right)g\sin \beta $ et $N = \left( {M + m} \right)g\cos \beta $
            On en déduit T et : $T = \left( {a - g\sin \beta } \right)\left( {M + m} \right)$ et $N = \left( {M + m} \right)g\cos \beta $
            T < 0 car le mouvement est ascendant (a < 0)
            $\frac{{\left| T \right|}}{{\left| N \right|}} = \tan \beta  - \frac{a}{{g\cos \beta }}$0,11 f si f = 0,2. Il n’y a donc pas glissement.


III.3.c. La longueur parcourue avant que le clown tombe est plus importante que dans les cas précédents car l’accélération est plus faible :
$d = \frac{{v_{\lim }^2}}{{2a}}$11 m  La hauteur dont est monté le système est $h = d\sin \beta $1 m
III.3.d. La puissance utile développée par le clown sert ici à augmenter l’énergie cinétique du système clown-ballon mais aussi à accroître l’énergie potentielle du système :
${P_u} = \frac{{d{E_K}}}{{dt}} + \frac{{d{E_p}}}{{dt}} = \left( {M + \frac{5}{3}m} \right){\bf{v}}.{\bf{a}} - \left( {M + m} \right)g\sin \beta v$ car ${E_p} =  - \left( {M + m} \right)gx\sin \beta  + {\rm{constante}}$
On en déduit la puissance instantanée : ${P_u} = \left( {\left( {M + \frac{5}{3}m} \right)a - \left( {M + m} \right)g\sin \beta } \right)at$
La puissance maximale développée par le clown se situe juste avant qu’il tombe :
${P_{uMAX}} = \left( {\left( {M + \frac{5}{3}m} \right)a - \left( {M + m} \right)g\sin \beta } \right){v_{\lim }}$            A.N : PuMAX = 136 W

C’est la puissance développée pour accroître l’énergie potentielle qui est prépondérante (120 W) ce qui explique l’écart important entre la puissance développée par le clown sur le plan incliné et celle développée sur le plan horizontal.

Concours Mines-Ponts 1984 Filière M, P’ (Énoncé)

                                                                 Équilibre d’un clown sur un ballon
Dans tout le problème, les vecteurs sont notés en caractères gras.
Un ballon sphérique de rayon R, rigide, de masse m uniformément répartie en surface, roule sans glisser sur le sol horizontal de sorte que son centre reste dans le plan xOz d’un référentiel (R ) =(O, x, y, z) supposé galiléen, dont Oz désigne la verticale ascendante. L’intensité de la pesanteur est ; les vecteurs unitaires portés par les axes Ox, Oy, Oz sont respectivement désignés par ex, ey, ez et forment un trièdre (cf. figure 1). Le coefficient de frottement de glissement sur le sol Ox est constant et égal à f.
A l’instant initial = 0, le centre C du ballon immobile, a pour coordonnées x = y = 0, z = R. Un clown a ses pieds en un point A du ballon situé dans le plan xOz et tel que la droite CA fasse un angle a avec la verticale (cf. figure 1). Le clown marche ou court à petits pas sur le ballon en direction de son point le plus haut : à tout instant la droite instantanée CA fait l’angle a avec la verticale. Le clown est assimilé à un solide de masse M de centre de masse H : AH est constamment vertical ; AH = h =2R. On néglige l’inertie des parties mobiles du clown dans sa marche ou sa course à petits pas de sorte que son mouvement est, dans (R ), un mouvement de translation.


On désigne par v et a la vitesse et l’accélération de C dans (). La rotation du ballon dans () est comptée positivement suivant Oy f est l’angle de rotation et on pose $\dot \varphi  = \frac{{d\varphi }}{{dt}}$ (cf. figure 1).



I. CINEMATIQUE ET CINETIQUE

I.1.  



I.1.a. Quelles sont la vitesse vH et l’accélération aH de H dans (R ) ?
I.1.b. En déduire la vitesse vG et l’accélération aG du centre de masse G du système clown-ballon dans son mouvement par rapport à (R ) ?
I.2. Quelle est la relation traduisant le roulement sans glissement du ballon au point de contact I avec le sol ?
I.3. Quelle est la vitesse du clown par rapport à la surface du ballon, avec laquelle il est en contact ?
I.4. Montrer que le moment d’inertie J du ballon autour de l’axe Cy parallèle à Oy est $\frac{2}{3}m{R^2}$.

I.5.  

I.5.a. Quel est, dans (R ), le moment cinétique LC du ballon en son centre C ?
On exprimera LC en fonction de m, R et v = v.ex.
I.5.b. En déduire le moment cinétique LI du ballon, dans (R ), au point de contact I.

I.6.  

I.6.a. Quel est, dans (R ), le moment cinétique L’H du clown en H ?
En déduire le moment cinétique L’I, dans (R ), du clown en I.
I.6.b. Exprimer en fonction de R, v, m, M et a le moment cinétique total L du système clown-ballon en I, dans le référentiel (R ).

II. DYNAMIQUE




II.1. On considère le moment cinétique LP, d’un solide quelconque (S), de centre de masse G, calculé dans un référentiel (R ), en un point P quelconque de (S). Etablir le théorème du moment cinétique en P.

II.2.  

II.2.a. En appliquant le théorème du moment cinétique au point géométrique de contact I, montrer que l’accélération du point C est :
$a = \frac{{Mg\sin \alpha }}{{\frac{5}{3}m + M(3 + \cos \alpha )}}$
II.2.b. Application numérique : calculer a pour M = 60 kg ; m = 6,0 kg ; R = 0,50 m ; a = 5,0° ; g = 9,8 m.s-2

II.3.  

II.3.a. Calculer les composantes tangentielle T et normale N de la réaction du sol sur le ballon.
II.3.b. Montrer que si f = 0,2 il ne peut y avoir glissement ni au départ, ni en un instant ultérieur.
II.4. Le clown ne peut courir à petits pas à plus de 2,0 m/s par rapport à la surface du ballon.
II.4.a. Au bout de combien de temps t, cette vitesse est-elle atteinte ? Quelle est la distance L parcourue par le ballon ? Que se passe-t-il ensuite ? (On demande pour t et L les expressions littérales et les valeurs numériques).
II.4.b. Quel est le maximum de la puissance utile Pu fournie par le clown, c’est-à-dire la puissance fournie pour accroître dans (R ) l’énergie cinétique du système clown-ballon ? On donnera l’expression littérale de Pu au cours du temps, puis sa valeur maximale, littérale et numérique.

III. STATIQUE ET DYNAMIQUE SUR UN PLAN INCLINÉ




Le ballon est désormais sur une planche inclinée, dont la ligne de plus grande pente, choisie comme axe Ox du référentiel (R’ ) galiléen, fait l’angle b avec le sol. L’axe Oz est orthogonal à Ox et dirigé vers le haut (figure 2).
Le clown est toujours vertical, c’est-à-dire que AH est orthogonal au sol. L’angle de CA avec IC est noté a, comme dans les parties I et II (figure 2).


III.1.
On suppose que le clown est en équilibre sur le ballon et on admet que le coefficient de frottement du clown sur le ballon en A est suffisant pour que le glissement soit absent en A.
III.1.a. Quelle est la valeur de a qui, pour b donné, permet dans (R’ ) l’équilibre du système clown-ballon.
III.1.b. Quelle est la condition sur b pour que le glissement en I ne s’amorce pas ? On prendra f = 0,2.
III.1.c. Calculer numériquement a à l’équilibre pour b = 5,0°.
III.2. Le système clown-ballon descend le plan incliné suivant la ligne de plus grande pente Ox : $v \ge 0$. Le clown marche ou court pour maintenir a constant. Initialement, le ballon et le clown sont immobiles.
III.2.a. Exprimer dans (R’ ) le moment cinétique total en I en fonction de m, M, R, v, a et b.
Vérifier ce résultat dans un cas particulier.
III.2.b. Montrer que le mouvement de C est uniformément varié. On donnera l’expression de ${\bf{a}}(m,M,g,\alpha ,\beta )$. Vérifier cette expression dans un cas particulier et retrouver le résultat de la question III.1.
III.2.c. On prend a = b = 5°. Calculer a puis la distance parcourue quand le clown atteint la vitesse limite, par rapport au ballon, de 2 m/s. Comparer au résultat de II.4 et commenter.
III.3. Le clown veut avoir un mouvement ascendant, c’est-à-dire remonter la pente Ox.
III.3.a. Montrer que a doit satisfaire à une inégalité dépendant de b. Si b = 5,0°, la valeur a = -15° est-elle satisfaisante ? Calculer a dans ce cas.
III.3.b. Calculer les composantes tangentielle et normale de la réaction de la planche sur le ballon et vérifier que le glissement ne peut s’amorcer si f = 0,2.
III.3.c. Quelle longueur le ballon peut-il parcourir avant que le clown perde l’équilibre ? A quelle hauteur cela correspond-il ?
III.3.d. Comment devrait-on définir ici la puissance utile développée par le clown ? Calculer sa valeur maximale compatible avec l’équilibre du clown sur le ballon. Comparer au résultat de la question II.4.b et commenter.



Fin du problème

Concours Physique Véto 1984 (Énoncé)

I. QUESTION de COURS
SUBLIMATION D’UN CORPS PUR
Définition, diagramme d’équilibre.
Chaleur latente de sublimation Ls : définition, établir une expression de Ls (relation de Clapeyron).
Application numérique :
Sur la plaque chauffante d'une enceinte à lyophiliser est étendu 100 g d’une préparation sous forme d'un gel comportant 98 % en poids d'eau libre. La température est - 5°C. Calculer l'ordre de grandeur de la quantité de chaleur Q à fournir par l'intermédiaire de la plaque chauffante pour lyophiliser totalement à - 5°C la préparation.
Données :
Masse molaire de l'eau : 18 g
Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.K-1.mole-1
Volume massique de la glace : 1,09.10-3 m3 kg-1
Pression de vapeur de la glace :
 à t = 0 °C,  610,8 Pa
 à t = - 5°C, 401,7 Pa
 à t = - 10°C,  260,0 Pa


II. PROBLÈME
Un endoscope est un appareil d'optique utilisé en investigation paraclinique permettant l'observation, sous faible grossissement, de cavités et de conduits naturels : appareils digestif, respiratoire.
Le tube de l'endoscope comporte un objectif, un système optique transportant l'image objective et un oculaire.
La lumière nécessaire à l'observation est conduite jusqu'à l'objet par un guide de lumière parallèle au tube endoscopique.
Ce problème comprend deux parties, indépendantes pour l'essentiel.
Conventions pour l'ensemble du problème :
L'axe optique est orienté dans le sens de propagation de la lumière (de gauche à droite). Les objets et images perpendiculaires à l'axe optique sont mesurés algébriquement sur l'axe orienté vers le haut de la page.
Les angles des rayons avec l'axe principal sont évalués algébriquement avec la convention habituelle (sens trigonométrique).
Exemples

Les conditions de l'approximation de Gauss sont supposées remplies.

1. OBJECTIF ET OCULAIRE

1° On assimile l'objectif à une lentille mince convergente L1, de distance focale f’1 = 10 mm. L'objet AB assimilé à un segment de droite perpendiculaire à l'axe optique (A sur l'axe) est placé, pour les conditions standard d'utilisation, à 50 mm devant le centre optique 01 de L1 .
Déterminer par $p{'_1} = \overline {{O_1}A'} $ la position de l'image donnée par l'objectif. Calculer le grandissement $\gamma  = \frac{{\overline {A'B'} }}{{\overline {AB} }}$.


2° L'image A'B' est observée à travers un oculaire assimilé à une lentille mince convergente L2 de centreO2, de distance focale image$f{'_2} = \overline {{O_2}F{'_2}}  = 20{\rm{ mm}}$.
a. Pour un oeil normal effectuant une observation sans accommodation (observation à travers l'instrument d'une image située à l'infini), indiquer la place du foyer objet F2 de l'oculaire.
b. Calculer le grossissement commercial Gc de l'appareil défini par ${G_c} = \frac{{\alpha '}}{\alpha }$
a étant l'angle sous lequel serait vu directement par l'oeil l'objet AB placé à 250 mm; a' l'angle. sous lequel est vu, à travers l'instrument, l'objet placé comme indiqué au paragraphe 1°.
3° On admet que l'observateur, par la faculté d'accommodation de son oeil perçoit nettes les images situées de l'infini à 250 mm. Les positions respectives de l'oculaire et de l'objectif n'étant pas modifiées, dans quel intervalle de ${p_1} = \overline {{O_1}{A_1}} $l'observateur a‑t‑il une perception nette de l'objet AB? Calculer la latitude de mise au point ou profondeur de champ.

2.   TRANSPORT DE L'IMAGE DONNÉE PAR L'OBJECTIF.



Pour allonger la distance entre l'objet et l'oculaire, on intercale une association de lentilles entre l'objectif et l'oculaire.
1° a. L'image A'B' fournie par l'objectif est reprise par une lentille mince convergente de centre S1, de distance. focale image f' = S1j1, placée à une distance $\overline {A'{S_1}}  = 2f'$ derrière A'.
Déterminer la position de l'image A’1B’1, sa grandeur$\overline {A{'_1}B{'_1}} $, le grandissement. On posera$y' = \overline {A'B'} $.
b. On utilise une série de p lentilles identiques à la précédente, de centres S1, S2, ... Sn, Sn+1, ... Sp, équidistants :$\overline {{S_n}{S_{n + 1}}}  = 4f'$. L'image obtenue après passage de la lumière à travers l'objectif et les n premières lentilles est notée A’nB’n, n Î {1, 2, ..., p}.
Quelles sont les valeurs de p qui permettent une observation sans inversion à travers l'instrument ?
Faire un schéma indiquant la marche d'un rayon quelconque passant par B'n-1, B'n, B'n+1. On note un-1 l'angle avec l'axe principal d'un rayon passant par B'n-1.
Calculer l'angle un que fait ce rayon avec l'axe principal après traversée de la lentille de centre Sn, en fonction de un‑ 1, $y{'_{n - 1}} = \overline {A{'_{n - 1}}B{'_{n - 1}}} $ et f’.
En déduire l'angle up du rayon sortant du système des p lentilles et qui provient de B' où il faisait l'angle u0 avec l'axe principal, en fonction de p, u0 et$y' = \overline {A'B'} $.
c. Les lentilles ont le même diamètre. L'objet AB est également lumineux pour tous ses points entre A et B. Quelles conclusions vous suggèrent les résultats précédents, quant à la perception par l'oeil de l'image de AB ?
2° On remplace le dispositif précédent par une série de 2 p lentilles convergentes identiques, de distance focale f', telles que le foyer image de l'une soit confondu avec le foyer objet de la suivante.
Le foyer objet j1 de la première lentille est placé en A'. On note A’1B’1 l'image de A’B’ donnée par les deux premières lentilles.
a. Quelle est la position de A’1B’1 ? Quelle est la mesure algébrique $y{'_1} = \overline {A{'_1}B{'_1}} $ de cette image en fonction de$\overline {A'B'} $ ?
b. Faire un schéma donnant la marche d'au moins 3 rayons passant par B', allant en B’1 et traversant les deux premières lentilles.
c. Soient u0 l'angle avec l'axe principal que fait un rayon quelconque en passant par B' , u1 l'angle que fait ce rayon avec l'axe en passant par B'1. Exprimer u1 en fonction de u0 .


d. Quel est l'angle up à la sortie du système, en B'p, de ce rayon ?
e. Les conclusions du 2.1° c. sont‑elles modifiées ?
f. On utilise 34 lentilles semblables (p = 17) de distance focale f' = 15 mm. Sur quelle longueur est transportée l'image par cette association ? Y a‑t‑il une inversion dans l'observation à travers l'appareil ?
g. En fait, une lentille ne laisse passer qu'une “ fraction T de la lumière ” (à cause principalement des réflexions secondaires sur les surfaces air verre).
Pour une lentille ordinaire T = 0,900. Quelle fraction de la lumière est effectivement transportée par ces 34 lentilles ?
Même question pour des lentilles ayant reçu un traitement antireflet multicouches, avec T = 0,996.



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