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Concours Physique Concours Commun M Physique II 1994 (Corrigé)

Deuxième épreuve Physique II. Mines 94.
Première partie.
1.1. chaque composante Ei ou Bi vérifie l’équation différentielle
Δ Ei + (ω/c)2 Ei = 0 (1)
Les composantes tangentielles du champ électrique E sont nulles sur les parois.
Les composantes normales du champ B sont nulles sur les parois.
Par exemple
paroi, X1 = o : E2 = E3 = o B1 = o
paroi, X1 = a1 : E2 = E3 = o B1 = o
1.2. Le champ proposé vérifie les conditions aux limites. L’application de (1) à l’une des composantes de E donne :
ω2/c2 = π2 Σ (mi/ai)2

1.3. div.3. = o (absence de charge dans la cavité) entraîne :
Σ (mi Ei°/ai) = o (2) soit K.E = 0
Le champ électrique est perpendiculaire au vecteur K.
Pour une pulsation donnée le vecteur champ est déterminé par deux vecteurs de base perpendiculaire à K.
Remarquons aussi que la relation 2 impose une relation entre les Ei ; donc le champ dépend de deux composantes seulement.
1.4. Les deux miroirs sont parallèles et supposés infinis.
L’invariance par translation suivant x2 et x3 entraîne que le champ ne dépend que de x1.
Si on ne s’intéresse qu’aux ondes qui se propagent suivant x1, alors
E1 = o (champ transverse)
E2 = E°2 sin (m1 π x/a1) exp jωt
E3 = E°3 sin (m1 π x/a1) exp jωt
avec m1 π/a1 = ω/c
L’analogie mécanique est le mouvement d’une corde sans raideur liée à ses deux extrémités.
1.5.
dU ω = (ε°/u) [BB*.c2+ E.E* ]. dτ
Il suffit d’intégrer sur le volume.
1.6.
∫∫∫ B.B* dτ = - (1/jω) ∫∫∫ rot E.B*
= (1/jω [∫∫∫ div (E Λ B*) dτ + ∫∫∫ (E.rot.B*) dτ
rot B* = µo εο ((d*E*/dt) = - jω/c2 E*
d’où ∫∫∫ BB* dτ = - 1/jω [∫∫ (E Λ B*). n ds - jω/c2 ∫∫∫. E.E*
or, sur la surface E = o donc
∫∫∫ BB* dτ = 1/c2 ∫∫∫ ( E.E*) dτ
d’où l’expression :
d U = ε°/2 ( E.E*) dτ = u dτ
u = ε°/2 [ (E1 E1*+ E2E2* + E3E3*)
en prenant une valeur moyenne dans l’espace.
<u > = ε°/16 [ (E°1)2 + (E°2)2 + (E°3)2 ]

1.7.
Dans le domaine visible 400 nm < L < 800 nm, calculons l’ordre de grandeur du volume pour lequel on ait M grand.
V = (λ4/8πdλ) M = 1,3.10-20M
Per exemple si M = 100, V = 10-18 m3
Donc une cavité de côté a = 10-6m, il y a 100 modes possibles.
Deuxième partie.
2.1.1. On peut admettre qu’un miroir sphérique est équivalent à une lentille mince dont l’espace du rayon émergent est caractérisé par un milieu d’indice n = -1.
On peut également considérer que le foyer image et le foyer objet se confondent lorsqu’on replie le milieu émergent d’une lentille sur le milieu incident.
La distance focale de chaque lentille est donc R1/2 et R2/2.
Donc N aller-retours dans la cavité est équivalent à la propagation du rayon lumineux dans N motifs {L1 - L2 } , les deux lentilles sont distantes de L.
2.2.1.
α1 (p) = tan α1 (p) = (y2p - y1p) /L.
α2 (p) = (yp+11 - yp2) /L.
2.2.2. soient deux points conjugués A et A’ (A’ est virtuel) sur l’axe.
1/O1A’ - 1/O1A = 1/f’1.
avec α2(p-1) = - y1p/O1A α1p = - yp1/O1A’
d’où α1p - α2p-1 = - y1p/f’1 α2p - α1p = - y1p/f’2.
2.2.3. A partir de 2.2.1. et 2.2.2. , on obtient :
y2p-1 + y2p+1 + (2-u1 u2) y2p = o
soit f’1 f’2 (y2p-1 + y2p+1) + [ 2L (f’1+f’2) - 2f’1f’2 - L2] y2p = o
2.3.1. α1 (p+1) = (y2p+1 - y1p+1 )/L α1 (P) = (y2p - y1p)/L.
d’où y2p+1 - y1p+1 = - y2p + y1p
y2p+1 = - y2p
d’où α1 (p)- α2 (p)=( y1p - y2p + y1p+1 - y2p )= - (2 y2p/L) = - (y1p/f’2)
d’où f’2 = L/2
De même, on montre que les 2 conditions entraînent y2p+1 = - y2p
y2p - y1p - y1p + y2p-1 = - 2 y1p /L = - y1p /f’1
d’où f’1 = L/2.
La construction est classique. Remarquons que
F’1(p) = F2 (p) ; F’2 (p) = F1 (p+1)
F’1 (p+1) = F2 (p+1)

2.3.2. Les distances focales sont égales ; les foyers sont confondus.
Donc, C2 confondu avec S1 et C1 avec S2 .
Cavité confocale : S1 C1 = - S2C2 = L.
2.3.3. On trouve facilement que A et A’ sont confondus après un aller et retour.
2.3.4. En étudiant la progression selon la méthode du 2.3.1., on obtient
. après un aller-retour A’B’ = - AB
. après deux aller-retours A’B ’’ = AB.
On peut aussi le montrer par les relations classiques.
Relation des sinus d’Abbe AB. α = - A’B’ . α’.
AB -- M1 -- A1 B1 -- M2 -- A’B’.
Relation de Newton : FA. FA1 = f2 FA’.FA1 = f2
donc FA=FA’ AB = -A’B’
2.4.1. On remplace dans l’équation
y2p-1 + y2p+1 + (2-u1u2) y2p = o
il vient y2p [4 cos2 (φ/2) - u1u2] = o
donc cos2 φ/2 = u1u2/4
d’autre part o < cos2 (φ/2) < 1.
d’où o < 4 + L2/f’1f’2 - 2L [1/f’1 + 1/f’2] L4.
D’autre part, y2p doit être telle que son module soit inférieure à D/2 exprimant que les rayons restent confinés.
donc si A et A’ sont des réels, alors (A) + (A’) < D/2
2.4.2. Pour une cavité focale y2p+1 = y2p
Dans ce cas, rien n’est possible que si φ = (2k+1) π
D’autre part, si f’1 = f’2 = L/2 u1 = u2 = o et cos2 φ/2 = o
donc φ = π.
Troisième partie.
3.1.1. Pertes par diffusion et absorption si le milieu n’est pas le vide parfait.
Les miroirs diffractent ; une partie de la lumière est alors envoyée à
à l’extérieur de la cavité.
3.1.2. Un faisceau plan monochromatique λ arrivant sur un miroir plan de côté D
diffracte. La tache centrale est localisée dans un cône d’angle θ =λ/D.
Pour que tous les rayons lumineux situés dans ce cône atteigne l’autre
miroir, il faut que θ < D/L.
soit 1< D2/λL = N.

3.2.1. Les relations écrites traduisent le principe d’Huyghens Fresnel.
Chaque point réémet une onde sphérique dont l’amplitude et la phase dépendent
de l’onde incidente.
Le déphasage j = exp (j. π/2) correspond au passage par un foyer.
3.2.2. Soit la projection P1 sur oz
(P1M)2 = [P1H1 + H1H + HM]2
(P1M)2 = (P1H1)2 + (H1H)2 + (HM)2 - 2 H1P1. HM
(P1M)2 = R’1)2 + (H1H)2 - 2 R’1. R.
Le point P1 appartient au cercle de rayon L,
donc
(H1P1)2 + (Z - L)2 = L2 Z cote du point P1
comme D << L, alors Z << L.
d’où Z ≈ (R’1)2/2L.
P1M2 = R2 + z2 + (R’1)2 [1 - z/L]
P1M = z + [R2 - 2.R. R’1 + R’12 (1- z/L)] /2z
on peut donc écrire :
(1/P1M) (exp jk. P1M) = (1/z) (exp jk z) exp (jk/2z) [R2+(R’1)2 (1-z/L) -2R.R’1
Le principe d’Huyghens entraîne alors l’expression donnée dans l’énoncé.
3.2.3. Evaluons U (P2).
U (P2) = Aγ2/L ∫∫s U(P1) K (P1P2) ds.
or K(P1P2) = exp jk/2L [R’21 - 2R’1.R’2]
car z ≈ L et R ≈ R’2
K (P1P2) ≈ exp - (jk/L) R’1.R’2 = exp - j k/L [x1x2 + y1y2)
d’où U (P2) = Aγ2/L ∫∫s1 [K1 exp [- π(R’1)2/D21] exp - (jk/L) (x1x2+y1y2) dx, dy2
car ds ≈ dx1 dy1.
U (P2) = Aγ2K1/ J (x2). J (y2).
avec J (x2) = ∫x1 exp [- π(x21)/D12 - j k/L (x1x2)]. dx1
à l’intervalle de variation de x1 étant étendue à l’∞.
J(x2) = ∫ exp [- (π/D12 )x12 - jk x2x1/L] dx1
J(x2) = ∫ exp - π/D12 [x1 + jkD12x2/L.2 π]2 . exp - k2D21x22//4πL2 . dx1

d’où J (x2) = exp (- k2d12x22D1/4.π.L2)
d’où U (P2) =Aγ2K1L-1.D21 exp (-k2D12 [x22 + y22]/4. π.2L2)
U (P2) = Aγ2K1L-1.D21 exp - (k2D12.R’2/4. π.L2)
or U (P2) = K2 exp [-π (R’2)2/D22]
d’où k2D12/4. π.L2 = π/D22 soit D1D2 = λL
(D21.A γ2K1) = K2.L
Par permutation des indices on obtient en fait, une troisième relation :
(D22. A γ1K2) = K1.L
il vient γ1. γ2. (A. λ)2 = 1.
3.2.4.
A = J/λ alors γ1. γ2 = - 1
donc exp - 2j.k.L = - 1. alors 2J.kL = (2m+1) π
k = π (2m + 1)/2L + ωm/c
ωm = (2m+1) .πc/2L
En reprenant les relations on obtient
K2 = (-1)m K1D1/D2
soit une cavité oscillant à la pulsation xo moyenne.
ωo - Δω/2 < ωo + Δω/2
Le nombre de mode N dans la cavité est égal au nombre d’entiers satisfaisant à
ω = (2m+1) π c/2L dans la bande de pulsation considérée.
Δω = Δm πc/2L soit N = Δm = 2L Δω/πc
soit N = 2L Δλ/.λ.2
Dans le visible, si on prend L = 1µm comme pour la cavité cubique
Δλ = 400 nm λ = 600 nm
N = 2 modes alors que l’on avait 100 modes pour la cavité cubique.
La cavité confocale est donc plus sélective.

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