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Concours Physique Concours Commun TPE 1994 (Corrigé)

Corrigé épreuve physique commune - T.P.E 1994
PREMIER PROBLÈME - ÉLECTRONIQUE
I Référence de tension à diode Zener
I-1)
La loi des mailles et la loi des nœuds fournissent tout d'abord:
{V1=V2+RI1U=V2I1+I=I2
Il est possible d'obtenir V2 = V1 -R(I2 -I) = f(V1,I2) à condition d'éliminer I. On distingue alors suivant la valeur de U
  • U > Vd ⇔ Dz est en mode passant (Zone 1 de la figure 1)
V2=RdR+RdV1RRdR+RdI2+RVdR+Rd Si V2<Vd
I=UVdRd=V2VdRd V2=V1RRd(RdI2+V2+Vd) d'où le résultat:
  • -Vz < U < Vd ⇔ Dz est en mode bloqué (Zone 2 de la figure 1) alors I = 0
d'où le résultat:
 V2=V1RI2 si V< -Vd
  • U <- Vz ⇔ Dz est en mode passant inverse (Zone 3 de la figure 1)
I=U+VzRz=V2+VzRz V2=V1RRz(RzI2+V2Vz) d'où le résultat:
 V2=V1RRz(RzI2+V2Vz)

I-2)
On en déduit que la caractéristique V2 = f(I2) à V1 Cte est une fonction affine par morceaux
Zone 1:pente= RRdR+RdRd
Zone 2:pente= R
Zone 3:pente= RRzR+RzRz
La zone 3 ayant une pente quasi nulle représente le domaine de régulation V2 ≈Vz
Lorsque le point de fonctionnement se trouve dans la zone 1 le courant I2 et la tension V2 sont de signes contraires, ce qui veut dire que l'on a affaire à une charge constituée par un générateur. Les rôles de l'entrée et de la sortie sont inversés.
I-3)
Cette fois les pentes sont:
Zone 1: pente = RzR+RzRzR
Zone 2: pente = 1
Zone 3: pente = RdR+RdRdR
La zone 3 ayant une pente quasi nulle représente le domaine de régulation V2 ≈Vz
I-4)Dans la zone 3 on a établi que : V2=RzR+RzV1RRzR+RzI2+RR+RzVz
Donc les variations sont données par: ΔV2=RzR+RzΔV1RRzR+RzΔI2=SΔV1ρΔI2
S=RzR+RzRzR et ρ=RRzR+RzRz
II Fonctions à seuil
II-1) L'A-O est en régime linéaire donc V- est nul. Alors puisque E1 est positive, I1 est positif
II-1-a)Si VS est positif (strictement) alors le courant I2 est négatif et I0 est positif (strictement).
Alors i1 =I1 -I2 est positif, donc la diode D1 est passante,
Alors VK = V- = 0 comme VS,
Alors la diode D2 est traversée par i2 positif ou nul ⇒ I2 =I0 +i2 est positif
Il y a donc contradiction logique et VS ne peut pas être strictement positf. II-1-b)Si VS est négatif (strictement) alors le courant I2 est positif et I0 est négatif (strictement).
Alors i2 =I0 -I2 est négatif strictement, mais i2 ne peut être que positif ou nul donc nouvelle contradiction logique et VS ne peut pas être strictement négatif. II-1-c) VS ne peut être que nul (D2 est au repos, D1 traversée par I1 court-circuite R2 ).

II-2) V- est toujours nul. Et puisque E1 est négative, I1 est négatif.
• Si VS est négatif ou nul alors le courant I2 est positif ou nul.
Alors i1 =I1 -I2 est négatif, ce qui n'est pas possible,
VS ne peut pas être strictement négatif ou nul.
• Si VS est positif (strictement) alors le courant I2 est négatif, I0 est positif
Alors i2 =I0 -I2 est positif (strictement), la diode D2 est passante.
Alors VK = VS > 0 la diode D1 est bloquée et on a I1 = I2 soitE1R1=VSR2 • La seule situation possible est: VS=R2R1E1
II-3)
La caractéristique VS = f(E1) est donnée ci-contre :
C'est celle d'un ampli-inverseur qui au delà d'un certain seuil (zéro ici) est coupé.
II-4)
II-4a) Plusieurs solutions sont possibles pour placer les sources dont les valeurs sont algébriques.
Un schéma classique est représenté ci-contre et en absence d'autres défautson peut dire que l'on a ε = 0
II-4b) Pour un A-O 741 on a typiquement:
Ed de l'ordre de quelques mV
Ip de l'ordre de quelques nA
II-4c)On admet que les défauts ne modifient pas l'état prévu des diodes. Pour E1 > 0 on a D1 passante et D2 bloquée. D'où le schéma:
I2=I0EdVSR2=VSRLVS=RLR2+RLEd
Mais D2 bloquée ⇒
V- -VS = Ed - VS < 0 impose que Ed <0
Sinon D2 passante est alors VS = Ed
II-5)VS = µε avec ε = V- - V+ = VA Mais l'amplificateur n'ayant pour seul défaut qu'un gain fini on peut écrire, d'après le théorème de Millman:
VA(1R1+1R2)=ER1+VSR2VSμ(1R1+1R2)=ER1+VSR2
VS=(1μR1+1μR2+1R2)=ER1VSE=1R1(1μR1+1μR2+1R2)=R2/R11+1μ(R1+R2R1) Le montage est donc celui d'un ampli-inverseur idéal rétroactionné par un opérateur de retour β vérifiant: β.(gainideal)=1μb Or on sait qu'une rétroaction diminue le gain de l'opérateur direct. C'est bien vérifié ici.
II-6)
Si les défauts ne modifient pas l'état prévu des diodes. Pour E1<0 D2 est passante, D1 est bloquée. Le théorème de Millman donne:
V=ε=E1R1+VSR21R1+1R2etμε=U2+VS
On peut éliminer ε et avoir VS en fonction de g(i2 )=U2
On obtient ainsi:
VS(1+g(i2)/Vsμ)=E1R2+VSR21R1+1R2VS=E1R11R2+(1+g(i2)/Vsμ).(1R1+1R2)=V01+K(1+g(i2)/V) A condition de poser: V0=R2R1E1etK=R2μ(1R1+1R2)
Si on fait µ → ∞ on retrouve bien le résultat de la question II-2) puisqu'alors K = 0
Si on fait g(i2) ≡ 0 alors on retrouve le résultat de la question II-5), ce qui est satisfaisant.
II-7)Le coefficient K est très faible car le coefficient µ est très grand pour un ampli-op, cela veut dire que l'influence des arrondis sur le comportement réel vis à vis du comportement idéal des diodes est négligeable avec un montage à ampli-op.

III Fonctions à seuil à plusieurs cassures.
III-1) Le théorème de Millman donne immédiatement:
V=V+=0=VS1R1+VS2R2+VSR31R1+1R2+1R3 soit VS=R3(VS1R1+VS2R2)
III-2) Les diodes D1 et D2 sont montées têtes bêches deux cas sont à examiner:
Ier Cas: D1 est passante et D2 est bloquée. ⇔ VS1 = V- = 0 (D1 passante)
Alors en vertu du théorème de Millman si D2 est bloquée:
V1R+ER=ID1>0 ⇒ E > -V1
2ème Cas: D1 est bloquée et D2 est passante. ⇔ conséquence sur le théorème de Millman
V=00=V1R+VS1R+ER ⇒ VS1 =-(E+V1) or VS1 < V- = 0 soit E < -V1
Les deux cas possibles de valeurs de E sont donc passés en revue.
III-3)
Cette fois les diodes D3 et D4 sont montées différemment.
On a: V- = V+ = 0
U3 +U4 =VS2 -V- = VS2
Aux bornes d'une diode idéale la tension ne peut être que nulle ou négative, il s'en suit que VS2 ne peut être que négatif ou nul.
Alors les courants I et I0 de la figure seront positifs ou nuls tous les deux
Ier Cas: D3 et D4 sont passantes. ⇔ U3 = U4 = 0 ⇒ VS2 = 0 et I = I0 = 0
i3=ER+V2R>0 (D3 passante) donc il faut que E < V2
2eme Cas: D3 est bloquée - D4 est passante. ⇔ i3 = 0
et conséquence du théorème de Millman: V=00=V2R+VS2R+ER
VS2 = V2 -E la condition VS2 < 0 impose d'avoir E > V2
3eme Cas: D3 est passante - D4 est bloquée ⇔ i4 = I + I0 = 0 ⇒ I = I0 = 0 et VS2 est nul
i3=ER+V2R>0 (D3 passante) donc il faut que E < V2
4eme Cas: D3 et D4 sont bloquées. ⇔ i4 = I + I0 = 0 ⇒ I = I0 = 0 et VS2 est nul
i3 = 0 (D3 bloquée) il faut que E = V2
Il y a donc deux situations: {E>V2VS2=V2EEV2VS2=0
III-4)On fait la synthèse des études précédentes sous forme d'un tableau:
E E < -V1 V1 < E < V2 E > V2
VS1 -(V1 + E) 0 0
VS2 0 0 (V2 - E)
VS=R3(VS1R1+VS2R2) R3R1(V1+E) 0 R3R2(V2E)
Ce qui se représente graphiquement par la caractéristique VS =f(E) ci-contre.
La caractéristique obtenue est celle d'une pseudo-diode Zener (cf figure 1) avec la correspondance des grandeurs:
(U,I) → (E,VS)
L'intérêt de ce montage est de réduire les défauts dûs aux arrondis.
III-5) La tension de sortie VS est indépendante du courant de sortie, on a donc en sortie une source de tension parfaite d'impédance de sortie ZS = 0
• • • • • • • • • • • • • •
DEUXIÈME PROBLÈME - MÉCANIQUE
I Étude préliminaire
I-1)
Dans un triangle équilatéral une rotation d'angle 2π/3 autour du point intersection des médianes (hauteur, médiatrices, etc..) laisse invariant le triangle et lui même. Il s'agit donc du centre d'inertie de la plaque homogène.
Sa position est: AG=2h3
I-2)
Le moment d'inertie est ici un calcul d'intégrale double:
I(Ax)=h0dyytan(30)ytan(30)y2.dx
(en convenant que la masse surfacique est unitaire M≡S)
I(Ax)=2h0dy[xy2]ytan(30)0=23[y44]h0
I(Ax)=23[h44]orMS=h23 donc I(Ax)=Mh22
A-N: I(Ax) = 2,5.10-3 kg.m2
I-3)Les trois côtés sont équivalents pour ce calcul. Donc J(AB) = J(BC). On peut utiliser deux fois le théorème de Huyghens pour calculer ce dernier.
J(BC)=(I(Ax)M(2h3)2)+M(h3)2
J(AB)=Mh26 A-N: J(AB) = 8,4.10-4 kg.m2
I-4)
Nous calculerons d'abord le moment d'inertie I(Az) puis par le théorème de Huyghens on obtiendra K(Gz).
I(Az)=h0dyytan(30)ytan(30)(x2+y2).dx=2h0dy[x33+xy2]ytan(30)0 I(Az)=2h0dy[y393+y33]=2093[y44]h0
AvecMS=h23I(Az)=20Mh236 donc
K(Gz)=I(Az)M(2h3)2=20Mh2364Mh29K(Gz)=Mh29 A-N: K(Gz)= 5,6.10-4 kg.m2

II Rotation autour d'un côté du triangle
On a affaire à un pendule pesant se déplaçant sans frottement. Il y a conservation de l'énergie mécanique de la plaque. Compte tenu du sens d'orientation de l'axe vertical l'énergie s'écrit:
Em=12JAB˙α2MgzG=Mh212˙α2Mgh3cosα=Cte
D'où le résultat cherché ˙α2=4ghcosα
Le mouvement de G est circulaire, il y donc une accélération centripète et une accélération tangentielle. Au passage par la verticale l'accélération tangentielle est nulle puisque la vitesse est maximale. Il reste alors uniquement la composante centripète que l'on calcule pour α=0
aG=h3˙α2=4g3 A-N: aG = 13,1 m.s-2
III Mouvement de vissage
III-1)
L'angle θ de rotation du solide est représenté dans le plan de la plaque par l'angle entre GA' et GA. A' est l'intersection de la verticale A0z avec le plan de la plaque. On peut écrire:
AA=2.2h3sin(θ/2)
Cette seconde figure représente la situation dans un plan vertical des points A, A0 et fait apparaître l'ascension du point A jusqu'en A' tel que A0A' = L - zG
La longueur constante du fil se traduit par:
L2=(zG)2+(AA)2
L2=z2G+[4h3sin(θ/2)]2
III-2)
D'après le théorème de König Ec=12M˙z2G+12KGz˙θ2=12M˙z2G+Mh218˙θ2

III-3)Dans l'hypothèse des petits mouvements on a θ voisin de 0 et zG voisin de L. La relation géométrique devient
L2=z2G+[4h3sin(θ/2)]2L2=(Lε)2+4h2θ29
Et en dérivant on obtient: 0=2˙ε(Lε)+8h2˙θθ92˙εL+8h2˙θθ9
Tandis que la relation de définition de l'énergie cinétique devient:
Ec=12M˙ε2+Mh218˙θ2 soit en éliminant ε, Ec=12M[16h4˙θ2θ281L2+h2˙θ29]=Mh218˙θ2[1+16h2θ29L2]
Le terme en θ2 est négligeable et on a alors pratiquement Ec=Mh218˙θ2
L'énergie potentielle est Ep =-MgzG =-Mg(L-ε), on écrit alors la constance de l'énergie mécanique:
Em=Mg(Lε)+Mh218˙θ2=Cte par dérivation ⇒ dEmdt=Mg˙ε+Mh2182˙θ¨θ=0
Il reste encore à remplacer ε
Mg4h2˙θθ9L+Mh2182˙θ¨θ=0 l'équation des petits mouvements est ¨θ+4gLθ=0
Il s'agit de mouvements sinusoïdaux de période: T=2πL4g A-N: T= 316 ms
• • • • • • • • • • • • • •

Concours Physique TPE 1992 (Corrigé)

  1. Sur le système (O,u,v), P a pour coordonnées (a,0) et Ω a pour coordonnées (-a cos θ, a sin θ) ; d’où : PΩ=a(1+cosθ)u+asinθv
  2. PΩ=2acosθ2 s’obtient à partir des coordonnées précédentes ou en raisonnant directement sur le triangle isocèle OPΩ dont les angles P et Ω valent θ/2.
  3. T=K(2acosθ2)[cosθ2u+sinθ2v]
  4. F=Mg[cosθusinθv]+ru+K(2acosθ2)[cosθ2u+sinθ2v]
    où r est la mesure algébrique (et non le module) de la réaction du demi cercle sur la perle.

  5. V=a˙θv.
  6. F.V=a˙θ[(KaMg)sinθKsinθ2].
  7. F.V=dEpdt=dEpdθdθdt. D’où dEpdθ=a[(MgKa)sinθ+Ksinθ2] et
    Ep=a[(KaMg)cosθ2Kcosθ2]+cste
  8. E=12Ma2˙θ2+Ep
  9. En projetant la loi fondamentale de la dynamique sur v et en utilisant l’expression de la force de la question 4, on obtient : Ma¨θ=Fθ=Mgsinθ+K(2acosθ2)sinθ2=(KaMg)sinθKsinθ2
    On peut aussi obtenir cette relation en dérivant l’énergie par rapport au temps.
  10. Les positions d’équilibres sont celles pour lesquelles: Fθ=2(KaMg)sinθ2cosθ2Ksinθ2=0
    - ou bien θ=0 ;
    - ou bien θ=±θ1 tel que cosθ12=K2(KaMg) si cette équation a des racines.
  11. θ1, compris entre 0 et π2(soit θ12 compris entre 0 et π4), existe si 12K2(KaMg)<1, ce qui exige Ka>Mg et 1<2(KaMg)K2. Doncθ1 existe si K(a2)Mg<K(a2)
    Le poids ne doit être, ni trop grand (alors il n’y a qu’une position d’équilibre, qui est stable, en θ = 0), ni trop petit (alors l’action du ressort l’emporte et la position d’équilibre θ = 0 est instable ; lorsqu’on s’en écarte, la perle est rappelée au delà de sa position extrême θ=π2).

  12. L’équilibre est stable si dFθdθ<0 et instable si dFθdθ>0. Comme :
    dFθdθ=(KaMg)cosθK2cosθ2, la position d’équilibre θ = 0 est stable si MgK(a2)(alors, c’est la seule position d’équilibre) et instable si l’inégalité est en sens contraire.
    Si θ1 existe, θ = ± θ1 sont des positions d’équilibre stable, parce que les positions d’équilibres sont alternativement stables et instables. On peut aussi le montrer en examinant le signe de dFθdθ=(KaMg)cosθ1K2cosθ12
    =(KaMg){2[K2(KaMg)]21}1K2K2(KaMg)=K224(KaMg)(KaMg) qui est négatif puisque K2(KaMg)<1.
  13. a=2MgK ; =3MgK. D’où : cosθ12=32 ; θ1=π3.
    Les positions d’équilibre sont donc θ=π3,θ=0etθ=+π3.
    Comme dFθdθ(θ=0)=(132)Mg>0, la position d’équilibre θ = 0 est instable.
    Comme dFθdθ(θ=±θ1)=14Mg<0, les positions d’équilibre θ = ± θ1 sont stables.
    L’énoncé complique inutilement la résolution de ce problème en obligeant à intégrer F pour obtenir Ep, puis en dérivant deux fois Ep pour obtenir la dérivée de F. Il est plus simple de ne dériver qu’une fois F.
  14. Si ε est petit, une expression approximative de la force au voisinage de la position d’équilibre est : FθεdFθdθ(θ=±θ1)=Mg4ε. La loi fondamentale de la dynamique s’écrit Ma¨ε=Mg4ε qui est l’équation d’un oscillateur harmonique de pulsation Ω telle que Ω2=g4a=K8M .
  15. Si on résout naïvement l’énoncé, on trouve une amplitude de ε égale à 2 radian, ce qui est trop grand.
    L’énergie cinétique initiale est Ec(0)=12Ma2˙ε20=Mga4=0,25Mga.
    La différence d’énergie potentielle entre le point de départ (minimum) et le point extrême possible (maximum) est Ep(θ=π2)Ep(θ=π3)=Mga(526)0,05Mga, qui est nettement plus petit que l’énergie cinétique initiale. Donc la perle a un mouvement approximativement uniforme εε(0)t jusqu’à ce qu’elle parvienne à l’extrémité du demi cercle. L’énoncé ne permet pas de savoir ce qu’il advient ensuite.

  16. Ω2=K8M=KM. Donc K=K8=125N/m. K’ est nettement plus petit que K, car le poids est la force de rappel la plus importante et diminue notablement l’effet du ressort.
  17. Ω2=g4a=gL. Donc L=4a=8MgK=7,8cm. A noter l’irréalisme de la petitesse de a. En l’absence de ressort, le système est équivalent à un pendule de longueur a, donc on aurait L = a. Le ressort jouant contre le poids, tout se passe comme si la pesanteur était plus faible, ou, ce qui revient au même, comme si la longueur du pendule était plus grande.
  18. σO=Ma2˙θk.
  19. OPF=aFθk.
  20. dσOdt=OPF soit Ma2¨θ=aFθ qui au facteur a près est identique à l’équation de la question 9. Il vaut mieux ne pas expliciter la force, la démonstration est alors plus claire.

Concours Physique TPE (deuxième problème) 1995

Concours Physique TPE (deuxième problème) 1995 : énoncé, corrigé
Optique du prisme. Interférences par un biprisme.

Concours Physique TPE (épreuve commune) 1995

Concours Physique TPE (épreuve commune) 1995 : énoncé, corrigé
Télescope. Trous d’Young. Ailette de refroidissement. Conduction entre deux sphères. Conduction entre deux plans.

Concours Physique Concours Commun TPE 1994 (Énoncé)


Ministère de l'équipement,
des transports et du tourisme
concours commun 1994
entpe,ensg,entm,enstimd
composition de physique commune
Temps accordé : 4 heures
(7 pages)
PREMIER PROBLÈME - ÉLECTRONIQUE
Les trois parties sont indépendantes
I Référence de tension à diode Zener
On considère une diode Zéner Dz, dont la caractèristique donnée figure 1 est linéaire par morceaux : zone 1 : branche directe ; zone 2 : branche bloquée ; zone 3 : régime d'avalanche. Cette diode est utilisée dans le montage de la figure 2 qui correspond au plus simple des régulateurs de tension.
I 1) Etablir l'équation donnant la tension V2 aux bornes de la charge en fonction de la tension d'entrée V1 et du courant traversant la charge I2. On distinguera les trois modes de fonstionnement de Dz en précisant les domaines de validité de V2 correspondants.

I 2) En déduire la caractéristique de régulation aval : V2 =f(I2) à tension d'entrée V1 positive ; préciser les pentes de chacune des parties de la courbe ; quelle doit-être la charge quand le point de fonctionnement est dans le zone 1 directe ?
Quelle est la branche utilisée en régulateur de tension ?
On précise que Vd est de l'ordre de 0,6V, Vz de quelques dizaines de volts, Rz et Rd sont faibles devant R ,
et Rz est très faible.
I 3) En déduire aussi la caractéristique de régulation amont V2 = g(V1) à courant I2 donné positif. Quelle est la branche utilisée en régulateur de tension ?
I 4) Donner dans la zone de régulation de tension l'expression des coefficients de régulation S et ρ définis par :
ΔV2=SΔV1ρΔI2
pour des variations de V1 , I2 notées ΔV1 et ΔI2 .
II Fonctions à seuil
En réalité la caractéristique d'une diode Zener n'est pas linéaire par morceaux et il y a des arrondis dans les courbes obtenues. On peut diminuer ces défauts en utilisant un montage à amplificateur opérationnel.
Soit le montage de la figure 3 dans lequel les diodes à jonction sont idéales (suivant la caractéristique de la figure 4) et l'amplificateur est idéal et fonctionne en régime linéaire.
II 1) On suppose la tension d'entrée E1 positive;
1 a) Montrer que la tension VS ne peut être strictement positive.
1 b) Montrer également qu'elle ne peut être strictement négative.
1 c) En déduire VS .

II 2) On suppose E1 négative ; calculer VS . Interpréter.
II 3) Tracer la caractèristique VS en fonction de E1 .
II 4) Dans cette question on suppose que l'amplificateur, non idéal, est caractérisé par une tension de décalage
en entrée Ed et des courants de polarisation IP+ et Ip-.
4 a) Donner, en régime linéaire, le schéma équivalent de l'amplificateur.
4 b) Donner les ordres de grandeurs de Ed , IP+ et Ip-. (On pourra supposer que l'amplificateur est un 741 ).
4 c) Evaluer alors la tension VS quand E1 positive.

II 5) Soit le circuit inverseur représenté sur la figure 5 dans lequel l'amplificateur en régime linéaire a un coefficient d'amplification µ. Calculer le gain VS/E ( rapport des tensions de sortie et d'entrée ) en fonction de R1 , R2 et µ . Montrer qu'on peut l'écrire sous la forme : gain idéal / (1 + 1/µb).
Donner les valeurs de b et du gain idéal.
Interpréter.
II 6) On considère à nouveau le circuit de la figure 3 dont les diodes sont représentées cette fois par la caractéristique de la figure 6 et dont l'amplificateur a un coefficient d'amplification µ. On suppose E1 négative : calculer VS et montrer qu'on peut mettre cette tension sous la forme :
Vs=V01+K(1+g(i2)/VS)
Donner les valeurs de K et V0 ; comparer au résultat de II 2 et interpréter en vous aidant éventuellement de la question précédente II 5.

II 7) Conclure sur la fonction seuil étudiée ici.
III Fonctions à seuils à plusieurs cassures.
Dans cette partie les diodes sont idéales (caractéristique figure 4 ) et les amplificateurs sont tous idéaux et fonctionnent en régime linéaire.
III 1) Soit le circuit de la figure 7 . Calculer VS (tension en S) en fonction de VS1 et VS2 (tensions en S1 et S2).
III 2) Soit le circuit de la figure 8. Calculer la tension VS1 en fonction de E et V1 (V1 est une tension imposée positive).
III 3) Soit le circuit de la figure 9. Calculer de même, la tension VS2 en fonction de E et V2 (V2 est une tension imposée positive).
III 4) Soit le montage de la figure 10. Calculer VS ; tracer la caractéristique VS en fonction de E. Conclure en précisant le fonctionnement global du montage et son intérêt.
III 5) Calculer la valeur de l'impédance de sortie du montage 10.
DEUXIÈME PROBLÈME - MÉCANIQUE
On considère une plaque plane (P) homogène, d'épaisseur négligeable, en forme de triangle équilatéral ABC, de côté a et de hauteur h, de masse M. On note Zla verticale descendante. (figure 1).

On donne M = 300g, a= 15 cm.
Le but du problème sera d'étudier deux mouvements de cette plaque.
- Une rotation autour d'un axe porté par un coté du triangle.
- Une rotation autour d'un axe Gz.
I Étude préliminaire
I 1) Déterminer la position du centre d'inertie G de la plaque (P). (AG en fonction de h).
I 2) Déterminer en fonction de h le moment d'inertie I(Ax) de (P) par rapport à l'axe Ax, parallèle au côté BC et passant par A.
I 3) Déterminer en fonction de h, le moment d'inertie I(AB) de (P) par rapport à l'axe AB. Application numérique.
I 4) Déterminer en fonction de h, le moment d'inertie K(Gz) de (P) par rapport à l'axe Gz passant par G et perpendiculaire au plan de la plaque. Application numérique.
II Rotation autour d'un côté du triangle.
On suppose que la plaque est horizontale, suspendue par trois câbles verticaux, de longueur L constante ( figure 2) reliés respectivement aux trois sommets du triangle, supposés de masse négligeable et sans torsion.
L = 10 cm.
A l'instant t = 0, le câble relié à C est rompu de sorte que le triangle se met à tourner autour de l'axe AB que l'on supposera immobile et asurant une liaison parfaite. On note α l'angle du plan de (P) avec la verticale Z
et gl'accélération de la pesanteur supposée uniforme. Trouver la relation entre la vitesse angulaire ˙αet
l'angle α à tout instant.
Calculer le module de l'accélération de G quand la plaque passe à la position verticale. Application numérique (g = 9,81 S I )
III Mouvement de "vissage".

On revient au montage de la figure 2 ; à partir de la position verticale des câbles, on effectue un mouvement de "vissage " d'axe Gz c'est à dire que le triangle reste à tout moment dans un plan horizontal, le point G se déplaçant sur l'axe Gz vertical fixe et que toute droite liée à (P) tourne d'un même angle .Ce mouvement correspond à une rotation autour d'un axe Gz.
On note A0 , B0 ,C0 ,G0 les positions initiales des points A, B, C, G ; on note z = 0 le plan d'attache des câbles
(z(G0) = L); O est la projection de G0 sur le plan z = 0 et on note θ l'angle (G0A0 , GA) compté positivement autour de Oz.
III-1) Ecrire la relation entre z(G) et l'angle θ tradfuisant que les fils ont une longueur constante.
III 2) Ecrire l'énergie cinétique de (P) en fonction de ˙zet˙θet des constantes.
III 3)Ecrire l'équation différentielle du mouvement dans l'hypothèse de petits mouvements et la résoudre.
Application numérique : Calculer la période.

Concours Physique TPE 1992 (Énoncé)

CONCOURS COMMUN D'ADMISSION
AUX ECOLES SUPERIEURES
DES TRAVAUX PUBLICS
DU BATIMENT
DE MECANIQUE‑ELECTRICITE
DE TOPOGRAPHIE
SESSION 1992
P H Y S 10 U E
Durée: 4 heures
PREMIER PROBLEME.
NOTA : La partie C peut être traitée indépendamment de la partie B.
ETUDE D'UN SYSTEME MASSE‑RESSORT.

On se place dans le repère (R) (0 x y z) orthonormé, direct, galiléen, de vecteurs unitaires de basei,j,k. Le système envisagé est constitué d'un ressort R, d'un demi‑cercle C et d'une perle P. Le ressort R est partait, c'est‑à‑dire sans masse et développant selon sa propre direction une force proportionnelle à son élongation. On note K ce coefficient de proportionnalité et la longueur à vide de R. Le demi‑cercle (fixe dans (R)) C, de rayon a, de centre 0, est contenu dans le demi‑plan xOy, x ≥ 0, supposé vertical, Ox étant la verticale descendante. La perle P est un objet quasi‑ponctuel de masse M astreint à se déplacer sans frottement sur C. Le ressort R a une extrémité liée à P et l'autre à un point Ω situé aux cotes x = - a, y = 0, z = 0 de (R).
La position de P dans (R) est repérée par l'angle θ = (i,OP), θ[π2,π2] . On note ule vecteur unitaire de OP, v le vecteur unitaire déduit de u par la rotation de +π2 autour de k. Le système est placé dans le champ de pesanteur d'accélération g=gide module g constant.
A. Etude d'équilibres possibles.
Les expressions vectorielles demandées (questions 1, 3, 4 et 5) seront exprimées dans la baseu,v.
1. Donner l'expression du vecteur PΩen fonction de a et θ.
2. Donner l'expression du module PΩ de PΩ en fonction de a et θ (ou mieux, de θ2).
3. Donner l'expression de la tension Tdu ressort en fonction de a, K, et θ (ou mieux, de θ2).
4. Soit F la résultante des forces extérieures appliquées à la masse M. On note r le module de la réaction de C sur P. Donner l'expression de F en fonction de a. g, K, , M, r et θ.
5. Donner l'expression de la vitesse Vde P dans (R) en fonction de a et de la dérivée temporelle convenable de θ. On notera : ˙θ=dθdt.
6.Donner, en fonction de a, g, K, , M, θ et ˙θ, l'expression du produit scalaire F.V. 7.En déduire, en fonction des mêmes paramètres à l'exception de ˙θ, l'expression de l'énergie potentielle Ep dont dérive la force F. 8. Ecrire l'expression de l'énergie mécanique totale E du système.
9. En déduire, lorsque le mouvement de M a lieu, son équation différentielle en fonction de a, g, K, , M, θ et ses dérivées convenables.
10. Déterminer l'expression des positions d'équilibre θ = θi envisageables pour le système.
11. On veut imposer l'existence d'une position d'équilibre pour une valeur θ1 ≠ 0 de θ comprise entre 0 et π2 (ce qui implique par symétrie une position équivalente ‑ θ1 entre 0 etπ2). Écrire les inégalités que cela implique sur les paramètres du problème. Donner une interprétation physique de ces conditions.
12. Les conditions ci‑dessus étant réalisées, étudier la stabilité des équilibres ainsi obtenus.
B. Etude d'un cas particulier.
On se donne ici les relations entre paramètres suivants : a=2MgK et =3(aMgK)
13. Vérifier que les conditions établies à la question 11 sont réalisées. Expliciter les positions d'équilibre. Donner, pour ces positions, les valeurs numériques du facteur 1Ka2d2Epdθ2 et valider les conclusions de la question 12.
14. Pour étudier les petits mouvements autour de la position d'équilibre θ1 , on pose θ = θ1 + ε. Établir l'équation différentielle linéaire en ε de ces petits mouvements. On poseraω2=KM, où ω est la pulsation naturelle intrinsèque du système masse‑ressort libre.
15. Donner l'expression de la solution de l'équation ci‑dessus pour les conditions initiales suivantes:
ε(0)=0, dεdt(0)=˙ε0=KaMg2Ma
Applications numériques.
Soient les valeurs numériques : g = 9,81 rn.s‑2, K = 103 N.m-1, M = 1 kg.
16. Calculer la constante K’ du ressort donnant la même pulsation naturelle en régime de vibrations libres que celle obtenue à la question 14. Interpréter physiquement.
17. Calculer la longueur L du pendule simple synchrone équivalent. Interpréter le rôle de a.
C. Approche analytique complémentaire.
18. Donner, dans le repère (R) l'expression du moment cinétique σ0de la masse M par rapport à 0 en fonction de a, M et˙θ.
19. Donner, en fonction de a, g, K, , M et θ. l'expression du produit vectoriel OPF(F étant, cf question 4, la résultante des forces extérieures appliquées à P).
20. En déduire, par application du théorème du moment cinétique, l'expression de l'équation différentielle du mouvement de P. Vérifier que l'on retrouve l'expression obtenue à la question 9.

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