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Concours Physique Concours Commun M Physique II 1994 (Corrigé)

Deuxième épreuve Physique II. Mines 94.
Première partie.
1.1. chaque composante Ei ou Bi vérifie l’équation différentielle
Δ Ei + (ω/c)2 Ei = 0 (1)
Les composantes tangentielles du champ électrique E sont nulles sur les parois.
Les composantes normales du champ B sont nulles sur les parois.
Par exemple
paroi, X1 = o : E2 = E3 = o B1 = o
paroi, X1 = a1 : E2 = E3 = o B1 = o
1.2. Le champ proposé vérifie les conditions aux limites. L’application de (1) à l’une des composantes de E donne :
ω2/c2 = π2 Σ (mi/ai)2

1.3. div.3. = o (absence de charge dans la cavité) entraîne :
Σ (mi Ei°/ai) = o (2) soit K.E = 0
Le champ électrique est perpendiculaire au vecteur K.
Pour une pulsation donnée le vecteur champ est déterminé par deux vecteurs de base perpendiculaire à K.
Remarquons aussi que la relation 2 impose une relation entre les Ei ; donc le champ dépend de deux composantes seulement.
1.4. Les deux miroirs sont parallèles et supposés infinis.
L’invariance par translation suivant x2 et x3 entraîne que le champ ne dépend que de x1.
Si on ne s’intéresse qu’aux ondes qui se propagent suivant x1, alors
E1 = o (champ transverse)
E2 = E°2 sin (m1 π x/a1) exp jωt
E3 = E°3 sin (m1 π x/a1) exp jωt
avec m1 π/a1 = ω/c
L’analogie mécanique est le mouvement d’une corde sans raideur liée à ses deux extrémités.
1.5.
dU ω = (ε°/u) [BB*.c2+ E.E* ]. dτ
Il suffit d’intégrer sur le volume.
1.6.
∫∫∫ B.B* dτ = - (1/jω) ∫∫∫ rot E.B*
= (1/jω [∫∫∫ div (E Λ B*) dτ + ∫∫∫ (E.rot.B*) dτ
rot B* = µo εο ((d*E*/dt) = - jω/c2 E*
d’où ∫∫∫ BB* dτ = - 1/jω [∫∫ (E Λ B*). n ds - jω/c2 ∫∫∫. E.E*
or, sur la surface E = o donc
∫∫∫ BB* dτ = 1/c2 ∫∫∫ ( E.E*) dτ
d’où l’expression :
d U = ε°/2 ( E.E*) dτ = u dτ
u = ε°/2 [ (E1 E1*+ E2E2* + E3E3*)
en prenant une valeur moyenne dans l’espace.
<u > = ε°/16 [ (E°1)2 + (E°2)2 + (E°3)2 ]

1.7.
Dans le domaine visible 400 nm < L < 800 nm, calculons l’ordre de grandeur du volume pour lequel on ait M grand.
V = (λ4/8πdλ) M = 1,3.10-20M
Per exemple si M = 100, V = 10-18 m3
Donc une cavité de côté a = 10-6m, il y a 100 modes possibles.
Deuxième partie.
2.1.1. On peut admettre qu’un miroir sphérique est équivalent à une lentille mince dont l’espace du rayon émergent est caractérisé par un milieu d’indice n = -1.
On peut également considérer que le foyer image et le foyer objet se confondent lorsqu’on replie le milieu émergent d’une lentille sur le milieu incident.
La distance focale de chaque lentille est donc R1/2 et R2/2.
Donc N aller-retours dans la cavité est équivalent à la propagation du rayon lumineux dans N motifs {L1 - L2 } , les deux lentilles sont distantes de L.
2.2.1.
α1 (p) = tan α1 (p) = (y2p - y1p) /L.
α2 (p) = (yp+11 - yp2) /L.
2.2.2. soient deux points conjugués A et A’ (A’ est virtuel) sur l’axe.
1/O1A’ - 1/O1A = 1/f’1.
avec α2(p-1) = - y1p/O1A α1p = - yp1/O1A’
d’où α1p - α2p-1 = - y1p/f’1 α2p - α1p = - y1p/f’2.
2.2.3. A partir de 2.2.1. et 2.2.2. , on obtient :
y2p-1 + y2p+1 + (2-u1 u2) y2p = o
soit f’1 f’2 (y2p-1 + y2p+1) + [ 2L (f’1+f’2) - 2f’1f’2 - L2] y2p = o
2.3.1. α1 (p+1) = (y2p+1 - y1p+1 )/L α1 (P) = (y2p - y1p)/L.
d’où y2p+1 - y1p+1 = - y2p + y1p
y2p+1 = - y2p
d’où α1 (p)- α2 (p)=( y1p - y2p + y1p+1 - y2p )= - (2 y2p/L) = - (y1p/f’2)
d’où f’2 = L/2
De même, on montre que les 2 conditions entraînent y2p+1 = - y2p
y2p - y1p - y1p + y2p-1 = - 2 y1p /L = - y1p /f’1
d’où f’1 = L/2.
La construction est classique. Remarquons que
F’1(p) = F2 (p) ; F’2 (p) = F1 (p+1)
F’1 (p+1) = F2 (p+1)

2.3.2. Les distances focales sont égales ; les foyers sont confondus.
Donc, C2 confondu avec S1 et C1 avec S2 .
Cavité confocale : S1 C1 = - S2C2 = L.
2.3.3. On trouve facilement que A et A’ sont confondus après un aller et retour.
2.3.4. En étudiant la progression selon la méthode du 2.3.1., on obtient
. après un aller-retour A’B’ = - AB
. après deux aller-retours A’B ’’ = AB.
On peut aussi le montrer par les relations classiques.
Relation des sinus d’Abbe AB. α = - A’B’ . α’.
AB -- M1 -- A1 B1 -- M2 -- A’B’.
Relation de Newton : FA. FA1 = f2 FA’.FA1 = f2
donc FA=FA’ AB = -A’B’
2.4.1. On remplace dans l’équation
y2p-1 + y2p+1 + (2-u1u2) y2p = o
il vient y2p [4 cos2 (φ/2) - u1u2] = o
donc cos2 φ/2 = u1u2/4
d’autre part o < cos2 (φ/2) < 1.
d’où o < 4 + L2/f’1f’2 - 2L [1/f’1 + 1/f’2] L4.
D’autre part, y2p doit être telle que son module soit inférieure à D/2 exprimant que les rayons restent confinés.
donc si A et A’ sont des réels, alors (A) + (A’) < D/2
2.4.2. Pour une cavité focale y2p+1 = y2p
Dans ce cas, rien n’est possible que si φ = (2k+1) π
D’autre part, si f’1 = f’2 = L/2 u1 = u2 = o et cos2 φ/2 = o
donc φ = π.
Troisième partie.
3.1.1. Pertes par diffusion et absorption si le milieu n’est pas le vide parfait.
Les miroirs diffractent ; une partie de la lumière est alors envoyée à
à l’extérieur de la cavité.
3.1.2. Un faisceau plan monochromatique λ arrivant sur un miroir plan de côté D
diffracte. La tache centrale est localisée dans un cône d’angle θ =λ/D.
Pour que tous les rayons lumineux situés dans ce cône atteigne l’autre
miroir, il faut que θ < D/L.
soit 1< D2/λL = N.

3.2.1. Les relations écrites traduisent le principe d’Huyghens Fresnel.
Chaque point réémet une onde sphérique dont l’amplitude et la phase dépendent
de l’onde incidente.
Le déphasage j = exp (j. π/2) correspond au passage par un foyer.
3.2.2. Soit la projection P1 sur oz
(P1M)2 = [P1H1 + H1H + HM]2
(P1M)2 = (P1H1)2 + (H1H)2 + (HM)2 - 2 H1P1. HM
(P1M)2 = R’1)2 + (H1H)2 - 2 R’1. R.
Le point P1 appartient au cercle de rayon L,
donc
(H1P1)2 + (Z - L)2 = L2 Z cote du point P1
comme D << L, alors Z << L.
d’où Z ≈ (R’1)2/2L.
P1M2 = R2 + z2 + (R’1)2 [1 - z/L]
P1M = z + [R2 - 2.R. R’1 + R’12 (1- z/L)] /2z
on peut donc écrire :
(1/P1M) (exp jk. P1M) = (1/z) (exp jk z) exp (jk/2z) [R2+(R’1)2 (1-z/L) -2R.R’1
Le principe d’Huyghens entraîne alors l’expression donnée dans l’énoncé.
3.2.3. Evaluons U (P2).
U (P2) = Aγ2/L ∫∫s U(P1) K (P1P2) ds.
or K(P1P2) = exp jk/2L [R’21 - 2R’1.R’2]
car z ≈ L et R ≈ R’2
K (P1P2) ≈ exp - (jk/L) R’1.R’2 = exp - j k/L [x1x2 + y1y2)
d’où U (P2) = Aγ2/L ∫∫s1 [K1 exp [- π(R’1)2/D21] exp - (jk/L) (x1x2+y1y2) dx, dy2
car ds ≈ dx1 dy1.
U (P2) = Aγ2K1/ J (x2). J (y2).
avec J (x2) = ∫x1 exp [- π(x21)/D12 - j k/L (x1x2)]. dx1
à l’intervalle de variation de x1 étant étendue à l’∞.
J(x2) = ∫ exp [- (π/D12 )x12 - jk x2x1/L] dx1
J(x2) = ∫ exp - π/D12 [x1 + jkD12x2/L.2 π]2 . exp - k2D21x22//4πL2 . dx1

d’où J (x2) = exp (- k2d12x22D1/4.π.L2)
d’où U (P2) =Aγ2K1L-1.D21 exp (-k2D12 [x22 + y22]/4. π.2L2)
U (P2) = Aγ2K1L-1.D21 exp - (k2D12.R’2/4. π.L2)
or U (P2) = K2 exp [-π (R’2)2/D22]
d’où k2D12/4. π.L2 = π/D22 soit D1D2 = λL
(D21.A γ2K1) = K2.L
Par permutation des indices on obtient en fait, une troisième relation :
(D22. A γ1K2) = K1.L
il vient γ1. γ2. (A. λ)2 = 1.
3.2.4.
A = J/λ alors γ1. γ2 = - 1
donc exp - 2j.k.L = - 1. alors 2J.kL = (2m+1) π
k = π (2m + 1)/2L + ωm/c
ωm = (2m+1) .πc/2L
En reprenant les relations on obtient
K2 = (-1)m K1D1/D2
soit une cavité oscillant à la pulsation xo moyenne.
ωo - Δω/2 < ωo + Δω/2
Le nombre de mode N dans la cavité est égal au nombre d’entiers satisfaisant à
ω = (2m+1) π c/2L dans la bande de pulsation considérée.
Δω = Δm πc/2L soit N = Δm = 2L Δω/πc
soit N = 2L Δλ/.λ.2
Dans le visible, si on prend L = 1µm comme pour la cavité cubique
Δλ = 400 nm λ = 600 nm
N = 2 modes alors que l’on avait 100 modes pour la cavité cubique.
La cavité confocale est donc plus sélective.

Concours Physique ENSI 1994 (Corrigé)

PREMIERE PARTIE
1 - Amplificateur sélectif à circuit résonant
1 - Etude du bobinage primaire.
1 - 1 - a - Les lignes de champ sont des cercles dont les axes sont confondus avec l'axe Oz. En effet tout plan contenant l'axe Oz est plan de symétrie de la distribution etB est normal à chacun de ces plans.
1 - 1 - b - Prenons le contour fermé suivant :
- un arc de cercle de rayonr0 et d'angle passant par O'
- un arc de cercle de rayonr0+rcosθ et d'angle passant par P - on ferme naturellement le contour (la circulation y est nulle).
Le théorème d'Ampère s'exprime :Bdl=0
soit B0.r0α2πBP+rcosθα2π=0ou encore, avecB0=n1μ0I2πr0
BP=B01+rr0cosθ
1 - 1 - c - En calculant le fluxΦ engendré par le tore sur lui-même :
Φ=n1.BdS=n21μ0I2πr0(1+rr0cosθ)rdrdθ commer0>>ar
Φ=n21μ0I2πr0(1rr0cosθ+rr0cosθ)rdrdθ
on obtient finalement pour L après simplification :
L=n21μ0a22r0(1+a24r20)

1 - 1 - d - Comme on aL=L1(1+a24r20),LL1avec une précision inférieure à 1% si a24r20<0,01 soit ar0<0,2.
1 - 1 - e - La résistance de la bobine est donnée par la relation suivante :
R=ρIs avec I=n12πas=πd24 et n1=2π(r0ad)
SoitR=16πρ(r0a)d3 etL1R=μ0πad(r0a)8ρr0.
1 - 1 - f - A.N.L1=0,11mH.L1R=5,92.105H.Ω1.L1ω0R=37,2
2 - Etude du bobinage secondaire
1 - 2 - a -Φ12=n2.B1.dS2=M.I1 soit, en négligeant les temes du second ordreM=n1n2μ0a22r0.
1 - 2 - b -M=L1.L2.
3 - Etude de l'amplificateur
1 - 3 - a - la puisanace complexe est :
P_=12Ze_Imax_˙Imax_=12Ze_|Imax_|2=Ze_|I0_|2 avec P=Re(P_).
Ze=R//C1//L1=jR1L1ωR1(1L1C1ω2+jL1ω)soitP_=jR1L1ω.I20R1(1ω2ω20+jL1ω)
finalement
P=R1I201+R21L21ω20(x1x)2 avec Pmax=R1I10 et Q=R1L1ω0
1 - 3 - b -Pmax1+Q2(x1x)2=Pmax2 soitx1x=±1Q (deux équations du second degré)
( 1 )x1,3=121Q±(1Q)2+4 seule la racine positive est accebtable (x1).
( 2 )x2,4=121Q±(1Q)2+4 seule la racine positive est acceptable (x2).
Δω0=(x2x1)ω0=ω0Qsoit ω0Δω0=Q
1 - 3 - c -Vs_=Ze_I0_=Ze_sVe_ soit G=|Ze_|s finalement G=R1.s1+Q2(x1x)2
Vs,max est donné pour x=1Vs,max=R1I0
Vs,min est donné pour ω1 ou ω2 soit Vs,min=R1I02
1 - 3 - d - Ve=A0+n=1Cncos(nω0t)+ψn
Vn,s=G(nω0).Vn,e on peut donc d\'e finir τn,e=Cn,eC1,e et τn,s=G(nω0).Cn,eG(ω0).C1,e
On obtient pour l'atténuation en décibels
δn=τn,eτn,s=G(nω0)G(ω0)=1+Q2(x1x)21+Q2(nx1nx)2 comme x= 1 et n = 2,δ2=11+Q2(32)2
Tout calculs fait on trouveQ=2.
1 - 3 - e – PosonsReq=R1//Ru On exprime alors Q' par Q=ReqL1ω0 soit Q=QRuR1+Ru donc Δω0R1+RuRu
Si Ru=R1 alors Δω0=2.Δω0

4 - Couplage magnétique de l'amplificateur à une charge
1 - 4 - a - ( 1 ) V1_=jL1ωI1_+jMω(I1_+I2_)+jL2ω(I1_+I2_)+jMωI1_
( 2 ) V2_=jMωI1_+jL2ω(I1_+I2_)
( 3 ) V2_=RuI2_
De ( 2 ) et ( 3 ) on tire ( 4 ) I2_=jL2ω+jMωRu+jL2ωI1_
En substituant ( 4 ) dans ( 2 ) et remarquant queL1L2=n21n22 et que 2ML2=2n1n2n22
on trouveV1_I1_=Ze_=μ2jL2ωRuRu+jL2ω avec μ=n1+n2n2.
1 - 4 - b - Calculons la pulsation de résonance du montage.
Comme on nous demande dans la question - c - le facteur de qualité Q, exprimons la puissance moyenne absorbée par l'impédance constituéeR1,C2, les bobines coupl\'e es et Ru. En premier lieu, exprimons l'impédance équivalenteZeq_=R1//C2//Ze_ soit
Zeq_=jR1Ruμ2L2ωR1Ru(1L2C2μ2ω2)+jL2ω(R1+μ2Ru)
CommeP=Re(Ze_)|I0_|2 on trouve alors tout calcul fait
P=R1Ruμ2R1+μ2RuI201+(R1RuR1+μ2Ru)21L22ω20(1xx)2 soitPmax=R1Ruμ2R1+μ2RuI20ω20=1L2C2μ2
EtQ=R1RuR1+μ2Ru1L2ω0.
On veut1L2C2μ2=1L1C1soitC2=n21(n1+n2)2C1
1 - 4 - c - En définissantΔQ=QQavecQ=R1μ2L2ω0 etQ=R1Ru(R1+μ2Ru)L2ω0
on obtientΔQQ=11+μ2. A..N. = 9,9
DEUXIEME PARTIE
11 - Exemples de filtres actifs à circuits RC
11 - 1 - Expression générale de la fonction de transfert d'un filtre passe -bande du second ordre.
Calculons le module deT(jω)_ .|T(jω)_|=G0(1+14α2(1xx)2)1/2. Soit F la fonction suivanteF=1+14α2(1xx)2, étudions la sur l'intervalle[0,+].
dFdx=12α2(1xx)(1x2+1)
soit
x     0            1                                  +
F      ↘     min           ↗                 +
F'       -      0              +
T 0   ↗     G0            ↘                    0
La forme de la courbe permet de conclure sur la nature du filtre.
Calculons la bande passante :G02=G0(1xx)(14α2+1) soitx1x=±2α(deux équations du second degré)
( 1 )x1,3=α±α2+1 seulex1est positive.
( 2 )x2,4=α±α2+1 seulex2est positive.
Δω0=(x2x1)ω0=2αω0 soitQ=ω0Δω0=12α2

11 - 2 - Filtre actif à structure de Sallen et Key
11 - 2 - a - ( 1 ) V_=V+_=1kVs_
( 2 )VA_=Y1_Ve_+Y2_V+_+Y3_Vs_Y1_+Y2_+Y3_
( 3 )VA_=V+_Y2_+Y4_Y2_
De ( 1 ) et ( 3 ) on tire ( 4 )VA_=Vs_Y2_+Y4_Y2_.k
En égalisant ( 2 ) et ( 4 ) on trouveVs_Ve_=Y1_Y2_.k(Y2_+Y4_)(Y1_+Y2_+Y3_)Y22_Y2_Y3_.k
11 - 2 - b – AvecY1_=1R,Y2_=jCω,Y3_=1R,Y4_=1R+jCωet en exprimant T(jω)_=G01+12αjx+jx2α on trouve tout calcul fait T(jω)_=k(5k)(1+2jRCω(5k)+jRCω5k)
soit en identifiant: ( 1 )G0=k15k
( 2 )jx2α=jRCω5k
( 3 )1jx2α=2jRCω(5k)
En effectuant le produit ( 1 )*( 2 ) on tireα=5k22 on trouve alors pourω0=2RC et Q=25k
11 - 2 - c - A partir de l'équation différentielle homogène associée au montage, étudions la stabilité du système :v(t)+2αω0dv(t)dt+1ω20d2v(t)dt2=0
le discriminant réduit associé à l'équation caractéristique de cette équation différentielle s'exprime ainsiΔ=1ω20(α21).
Si k = 5 alors = 0 et le sytéme oscille.
Si k > 5 alors < 0. On peut distinguer deux cas :|α|<1 et |α|>1.
Dans ces deux cas le systéme est instable.
11 - 3 - Filtre actif à varialble d'état
11 - 3 - a - VA_=rI1_etVA_=2rI1_+Vs_ soitVA_=Vs_
De plusVA_=RI1_Vs_ etV0_=1jCωI1_ soitV0_Vs=1jRCω ( 1 )
En écrivant la loi des noeuds en D on obtientVs_Zeq_Ve_R2_=V0_R_ ( 2 )
En combinant ( 1 ) et ( 2 ) on obtient la relation demandé sous la forme
T(jω)_=G01+12αjx+jx2α=R1R211+R1jR2Cω+jR1Cω
SoitG0=R1R2α=R2R1ω0=1RC et Q=R1R
11 - 4 - Filtres actifs à condensateurs commutés
11 - 4 - a -e1=u(t)+rCdu(t)dt soitu(t)=e1+Cte.exp(tτ). Le temps de charge étant trés faible par rapport à la période du système, on peut facilement supposer que la tension aux bornes du condensateur à t = 0 est égale àe2.
La constante se déduit facilementCte=e2e1. La tension aux bornes du condensateur pour l'intervalle de temps[nTc,n+12Tc] est u1(t)=e1+(e2e1)exp(tτ).
De même on trouve pour l'intervalle de temps[n+12Tc,(n+1)Tc]
u2(t)=e1+(e1e2)exp(tTc2τ)
11 - 4 - b - i1(t)=Cdu1(t)dt=Cτ(e1e2)exp(tτ) de même pouri2(t)
i2(t)=Cdu1(t)dt=Cτ(e2e1)exp(tτ)
La valeur moyenne étant définit ainsii1(t)=1TcTc0i1(t)dt.
L'intégrale donne, en tenant compte de l'approximationτ<<Tci1(t)=CTc(e1e2).
De même pouri2(t) on obtient i2(t)=CTc(e2e1)=i1(t)

11 - 4 - c - uAB=e1e2=iAB(t)Reavec
iAB(t)=i1(t)i2(t)=i1(t)i2(t)=2i1(t)=2CTc(e1e2)
SoitRe=Tc2C=12Cfc
11 - 4 - d - Comme la fréquence de commutation de l'intérupteur est bien suppérieure à la fréquence du signal, pour un intervalle de temps de l'ordre deTc, le signal apparait continu pour l'intérruteur lors de plusieurs commutations.
11 - 4 - e - En utilisant le théorème de Millman au point A :
VA_=Y1_Ve_+Y3_Vs_Y1_+Y4_+Y3_
et au point BVB_=0=Y2_Vs_+Y4_VA_. En combinant les deux équations
précédentes , en fonction des admittancesVs_Ve_=Y1_Y2_Y4_(Y1_+Y4_+Y3_)Y3_soit , en exprimant ce résultat en fonction des admittaces :Y1_=1Re=Y2_Y2_=jC2ωY4_=jC1ω et sous la forme déja vue :Vs_Ve=1(1+C2C1)(1+C1jReC1ω(C1+C2)+jReC1C2ωC1+C2).
On peut exprimer les grandeurs demandées :G0=C1C1+C2α=C1+C22C1C2ω0=1ReC1C2=2CfcC1C2 et Q=C1C2C1+C2

Concours Physique Concours Commun TPE 1994 (Corrigé)

Corrigé épreuve physique commune - T.P.E 1994
PREMIER PROBLÈME - ÉLECTRONIQUE
I Référence de tension à diode Zener
I-1)
La loi des mailles et la loi des nœuds fournissent tout d'abord:
{V1=V2+RI1U=V2I1+I=I2
Il est possible d'obtenir V2 = V1 -R(I2 -I) = f(V1,I2) à condition d'éliminer I. On distingue alors suivant la valeur de U
  • U > Vd ⇔ Dz est en mode passant (Zone 1 de la figure 1)
V2=RdR+RdV1RRdR+RdI2+RVdR+Rd Si V2<Vd
I=UVdRd=V2VdRd V2=V1RRd(RdI2+V2+Vd) d'où le résultat:
  • -Vz < U < Vd ⇔ Dz est en mode bloqué (Zone 2 de la figure 1) alors I = 0
d'où le résultat:
 V2=V1RI2 si V< -Vd
  • U <- Vz ⇔ Dz est en mode passant inverse (Zone 3 de la figure 1)
I=U+VzRz=V2+VzRz V2=V1RRz(RzI2+V2Vz) d'où le résultat:
 V2=V1RRz(RzI2+V2Vz)

I-2)
On en déduit que la caractéristique V2 = f(I2) à V1 Cte est une fonction affine par morceaux
Zone 1:pente= RRdR+RdRd
Zone 2:pente= R
Zone 3:pente= RRzR+RzRz
La zone 3 ayant une pente quasi nulle représente le domaine de régulation V2 ≈Vz
Lorsque le point de fonctionnement se trouve dans la zone 1 le courant I2 et la tension V2 sont de signes contraires, ce qui veut dire que l'on a affaire à une charge constituée par un générateur. Les rôles de l'entrée et de la sortie sont inversés.
I-3)
Cette fois les pentes sont:
Zone 1: pente = RzR+RzRzR
Zone 2: pente = 1
Zone 3: pente = RdR+RdRdR
La zone 3 ayant une pente quasi nulle représente le domaine de régulation V2 ≈Vz
I-4)Dans la zone 3 on a établi que : V2=RzR+RzV1RRzR+RzI2+RR+RzVz
Donc les variations sont données par: ΔV2=RzR+RzΔV1RRzR+RzΔI2=SΔV1ρΔI2
S=RzR+RzRzR et ρ=RRzR+RzRz
II Fonctions à seuil
II-1) L'A-O est en régime linéaire donc V- est nul. Alors puisque E1 est positive, I1 est positif
II-1-a)Si VS est positif (strictement) alors le courant I2 est négatif et I0 est positif (strictement).
Alors i1 =I1 -I2 est positif, donc la diode D1 est passante,
Alors VK = V- = 0 comme VS,
Alors la diode D2 est traversée par i2 positif ou nul ⇒ I2 =I0 +i2 est positif
Il y a donc contradiction logique et VS ne peut pas être strictement positf. II-1-b)Si VS est négatif (strictement) alors le courant I2 est positif et I0 est négatif (strictement).
Alors i2 =I0 -I2 est négatif strictement, mais i2 ne peut être que positif ou nul donc nouvelle contradiction logique et VS ne peut pas être strictement négatif. II-1-c) VS ne peut être que nul (D2 est au repos, D1 traversée par I1 court-circuite R2 ).

II-2) V- est toujours nul. Et puisque E1 est négative, I1 est négatif.
• Si VS est négatif ou nul alors le courant I2 est positif ou nul.
Alors i1 =I1 -I2 est négatif, ce qui n'est pas possible,
VS ne peut pas être strictement négatif ou nul.
• Si VS est positif (strictement) alors le courant I2 est négatif, I0 est positif
Alors i2 =I0 -I2 est positif (strictement), la diode D2 est passante.
Alors VK = VS > 0 la diode D1 est bloquée et on a I1 = I2 soitE1R1=VSR2 • La seule situation possible est: VS=R2R1E1
II-3)
La caractéristique VS = f(E1) est donnée ci-contre :
C'est celle d'un ampli-inverseur qui au delà d'un certain seuil (zéro ici) est coupé.
II-4)
II-4a) Plusieurs solutions sont possibles pour placer les sources dont les valeurs sont algébriques.
Un schéma classique est représenté ci-contre et en absence d'autres défautson peut dire que l'on a ε = 0
II-4b) Pour un A-O 741 on a typiquement:
Ed de l'ordre de quelques mV
Ip de l'ordre de quelques nA
II-4c)On admet que les défauts ne modifient pas l'état prévu des diodes. Pour E1 > 0 on a D1 passante et D2 bloquée. D'où le schéma:
I2=I0EdVSR2=VSRLVS=RLR2+RLEd
Mais D2 bloquée ⇒
V- -VS = Ed - VS < 0 impose que Ed <0
Sinon D2 passante est alors VS = Ed
II-5)VS = µε avec ε = V- - V+ = VA Mais l'amplificateur n'ayant pour seul défaut qu'un gain fini on peut écrire, d'après le théorème de Millman:
VA(1R1+1R2)=ER1+VSR2VSμ(1R1+1R2)=ER1+VSR2
VS=(1μR1+1μR2+1R2)=ER1VSE=1R1(1μR1+1μR2+1R2)=R2/R11+1μ(R1+R2R1) Le montage est donc celui d'un ampli-inverseur idéal rétroactionné par un opérateur de retour β vérifiant: β.(gainideal)=1μb Or on sait qu'une rétroaction diminue le gain de l'opérateur direct. C'est bien vérifié ici.
II-6)
Si les défauts ne modifient pas l'état prévu des diodes. Pour E1<0 D2 est passante, D1 est bloquée. Le théorème de Millman donne:
V=ε=E1R1+VSR21R1+1R2etμε=U2+VS
On peut éliminer ε et avoir VS en fonction de g(i2 )=U2
On obtient ainsi:
VS(1+g(i2)/Vsμ)=E1R2+VSR21R1+1R2VS=E1R11R2+(1+g(i2)/Vsμ).(1R1+1R2)=V01+K(1+g(i2)/V) A condition de poser: V0=R2R1E1etK=R2μ(1R1+1R2)
Si on fait µ → ∞ on retrouve bien le résultat de la question II-2) puisqu'alors K = 0
Si on fait g(i2) ≡ 0 alors on retrouve le résultat de la question II-5), ce qui est satisfaisant.
II-7)Le coefficient K est très faible car le coefficient µ est très grand pour un ampli-op, cela veut dire que l'influence des arrondis sur le comportement réel vis à vis du comportement idéal des diodes est négligeable avec un montage à ampli-op.

III Fonctions à seuil à plusieurs cassures.
III-1) Le théorème de Millman donne immédiatement:
V=V+=0=VS1R1+VS2R2+VSR31R1+1R2+1R3 soit VS=R3(VS1R1+VS2R2)
III-2) Les diodes D1 et D2 sont montées têtes bêches deux cas sont à examiner:
Ier Cas: D1 est passante et D2 est bloquée. ⇔ VS1 = V- = 0 (D1 passante)
Alors en vertu du théorème de Millman si D2 est bloquée:
V1R+ER=ID1>0 ⇒ E > -V1
2ème Cas: D1 est bloquée et D2 est passante. ⇔ conséquence sur le théorème de Millman
V=00=V1R+VS1R+ER ⇒ VS1 =-(E+V1) or VS1 < V- = 0 soit E < -V1
Les deux cas possibles de valeurs de E sont donc passés en revue.
III-3)
Cette fois les diodes D3 et D4 sont montées différemment.
On a: V- = V+ = 0
U3 +U4 =VS2 -V- = VS2
Aux bornes d'une diode idéale la tension ne peut être que nulle ou négative, il s'en suit que VS2 ne peut être que négatif ou nul.
Alors les courants I et I0 de la figure seront positifs ou nuls tous les deux
Ier Cas: D3 et D4 sont passantes. ⇔ U3 = U4 = 0 ⇒ VS2 = 0 et I = I0 = 0
i3=ER+V2R>0 (D3 passante) donc il faut que E < V2
2eme Cas: D3 est bloquée - D4 est passante. ⇔ i3 = 0
et conséquence du théorème de Millman: V=00=V2R+VS2R+ER
VS2 = V2 -E la condition VS2 < 0 impose d'avoir E > V2
3eme Cas: D3 est passante - D4 est bloquée ⇔ i4 = I + I0 = 0 ⇒ I = I0 = 0 et VS2 est nul
i3=ER+V2R>0 (D3 passante) donc il faut que E < V2
4eme Cas: D3 et D4 sont bloquées. ⇔ i4 = I + I0 = 0 ⇒ I = I0 = 0 et VS2 est nul
i3 = 0 (D3 bloquée) il faut que E = V2
Il y a donc deux situations: {E>V2VS2=V2EEV2VS2=0
III-4)On fait la synthèse des études précédentes sous forme d'un tableau:
E E < -V1 V1 < E < V2 E > V2
VS1 -(V1 + E) 0 0
VS2 0 0 (V2 - E)
VS=R3(VS1R1+VS2R2) R3R1(V1+E) 0 R3R2(V2E)
Ce qui se représente graphiquement par la caractéristique VS =f(E) ci-contre.
La caractéristique obtenue est celle d'une pseudo-diode Zener (cf figure 1) avec la correspondance des grandeurs:
(U,I) → (E,VS)
L'intérêt de ce montage est de réduire les défauts dûs aux arrondis.
III-5) La tension de sortie VS est indépendante du courant de sortie, on a donc en sortie une source de tension parfaite d'impédance de sortie ZS = 0
• • • • • • • • • • • • • •
DEUXIÈME PROBLÈME - MÉCANIQUE
I Étude préliminaire
I-1)
Dans un triangle équilatéral une rotation d'angle 2π/3 autour du point intersection des médianes (hauteur, médiatrices, etc..) laisse invariant le triangle et lui même. Il s'agit donc du centre d'inertie de la plaque homogène.
Sa position est: AG=2h3
I-2)
Le moment d'inertie est ici un calcul d'intégrale double:
I(Ax)=h0dyytan(30)ytan(30)y2.dx
(en convenant que la masse surfacique est unitaire M≡S)
I(Ax)=2h0dy[xy2]ytan(30)0=23[y44]h0
I(Ax)=23[h44]orMS=h23 donc I(Ax)=Mh22
A-N: I(Ax) = 2,5.10-3 kg.m2
I-3)Les trois côtés sont équivalents pour ce calcul. Donc J(AB) = J(BC). On peut utiliser deux fois le théorème de Huyghens pour calculer ce dernier.
J(BC)=(I(Ax)M(2h3)2)+M(h3)2
J(AB)=Mh26 A-N: J(AB) = 8,4.10-4 kg.m2
I-4)
Nous calculerons d'abord le moment d'inertie I(Az) puis par le théorème de Huyghens on obtiendra K(Gz).
I(Az)=h0dyytan(30)ytan(30)(x2+y2).dx=2h0dy[x33+xy2]ytan(30)0 I(Az)=2h0dy[y393+y33]=2093[y44]h0
AvecMS=h23I(Az)=20Mh236 donc
K(Gz)=I(Az)M(2h3)2=20Mh2364Mh29K(Gz)=Mh29 A-N: K(Gz)= 5,6.10-4 kg.m2

II Rotation autour d'un côté du triangle
On a affaire à un pendule pesant se déplaçant sans frottement. Il y a conservation de l'énergie mécanique de la plaque. Compte tenu du sens d'orientation de l'axe vertical l'énergie s'écrit:
Em=12JAB˙α2MgzG=Mh212˙α2Mgh3cosα=Cte
D'où le résultat cherché ˙α2=4ghcosα
Le mouvement de G est circulaire, il y donc une accélération centripète et une accélération tangentielle. Au passage par la verticale l'accélération tangentielle est nulle puisque la vitesse est maximale. Il reste alors uniquement la composante centripète que l'on calcule pour α=0
aG=h3˙α2=4g3 A-N: aG = 13,1 m.s-2
III Mouvement de vissage
III-1)
L'angle θ de rotation du solide est représenté dans le plan de la plaque par l'angle entre GA' et GA. A' est l'intersection de la verticale A0z avec le plan de la plaque. On peut écrire:
AA=2.2h3sin(θ/2)
Cette seconde figure représente la situation dans un plan vertical des points A, A0 et fait apparaître l'ascension du point A jusqu'en A' tel que A0A' = L - zG
La longueur constante du fil se traduit par:
L2=(zG)2+(AA)2
L2=z2G+[4h3sin(θ/2)]2
III-2)
D'après le théorème de König Ec=12M˙z2G+12KGz˙θ2=12M˙z2G+Mh218˙θ2

III-3)Dans l'hypothèse des petits mouvements on a θ voisin de 0 et zG voisin de L. La relation géométrique devient
L2=z2G+[4h3sin(θ/2)]2L2=(Lε)2+4h2θ29
Et en dérivant on obtient: 0=2˙ε(Lε)+8h2˙θθ92˙εL+8h2˙θθ9
Tandis que la relation de définition de l'énergie cinétique devient:
Ec=12M˙ε2+Mh218˙θ2 soit en éliminant ε, Ec=12M[16h4˙θ2θ281L2+h2˙θ29]=Mh218˙θ2[1+16h2θ29L2]
Le terme en θ2 est négligeable et on a alors pratiquement Ec=Mh218˙θ2
L'énergie potentielle est Ep =-MgzG =-Mg(L-ε), on écrit alors la constance de l'énergie mécanique:
Em=Mg(Lε)+Mh218˙θ2=Cte par dérivation ⇒ dEmdt=Mg˙ε+Mh2182˙θ¨θ=0
Il reste encore à remplacer ε
Mg4h2˙θθ9L+Mh2182˙θ¨θ=0 l'équation des petits mouvements est ¨θ+4gLθ=0
Il s'agit de mouvements sinusoïdaux de période: T=2πL4g A-N: T= 316 ms
• • • • • • • • • • • • • •

Concours Physique EIVP P' 1994 (Corrigé)

I.V.P. 1994 option P' Freinage d'une navette par l'atmosphère
Interaction entre deux spires.
1 Préliminaire
p=μRTM atmosphère en équilibre isotherme μg=grad(p)
pz= μg  μz= μgMRT μ=μSexp(MgzRT)=μSexp(zd)
d=RTMg=8000mT=279K
2 Freinage vertical dvdμ + C1dmv = 0
2.1. dvdt=μC1mv2=dvdμdμdhdhdt
avec dhdt=v;etdμdh=μh
2.2 dv/v = -(C1 .d/m).dµ Ln(v/v0) = C1 .d/m.(µ0-µ) v=v0exp(d.C1m(μ0μ))

2.3 A l'altitude h0 la masse volumique est très faible (µ0 = 4,8.10-6) et le freinage très peu efficace; dans le cadre de ce modèle très grossier la vitesse à l'arrivée au sol est très faible: v= v0* exp(-20,8) = 7,4 .10-6 m/s
bien, sur la force de freinage, qui varie comme le carré cette vitesse, n'est plus efficace; qualitativement on voit que l'efficacité du freinage passe par un maximum; il resterait à définir quantitativement cette " efficacité".
2.4 δ = -dv/dt = µ(h).C1 /m.V2 = .C1 /m.V02 µ.exp{ 2.C1 (d./m).(µ0-µ)}
il y aurait un maximum de décélération là où d δ /dµ. = 0 = [1 - µ. 2.C1 d./m.]* δ /µ
soit quand μM=m2dC1=5.1038.103.2.10=132kg/m3
ce qui correspond à une altitude hM=dLn(μSμM)=8000.Ln42=29,9km
la décélération serait δM=μMC1mV201e=1eV202.d=1470ms2
soit, dans le cadre de ce modèle, environ 150 fois G.
2.5 Si l'on réintroduit l'attraction terrestre son effet est notable au départ car µ est faible, la vitesse va donc augmenter; on peut majorer cette augmentation en évaluant la vitesse de la navette au sol s'il n'y avait pas d'atmosphère(v '= (64.106+10.105)½ =8,06 km/s
Sous l'action de la gravitation la navette atteindrait une vitesse limite Vl=m.Gμ.C1 qui correspond en h=0, où µ = 1,3kg/m3, à Vl = 62 m/s. Dans le cadre du modèle où l' on néglige la gravitation cette vitesse de 62m/s correspond à une altitude calculable par les relations du § 2.2 : µ(h) =m /.(C1 d.).Ln(8000/62) = 0,30 kg/m3, on aurait cette masse volumique donc cette vitesse(62 m/s) en h= d.Ln(1,3/0,3) soit en h = 11,6 km ,(13,2km en tenant compte de µ(h)), altitude nettement inférieure à celle (environ 30 km) où l' on prévoyait une décélération maximale de 150* G, qu'il ne faut pas faire subir à d'hypothétiques passagers. L'allure générale de la courbe v=f(h), et ses conséquences, sont donc peu modifiées.

3 Freinage sur une spirale
3.1 On projette sur la tangente à la trajectoire la relation fondamentale en "oubliant" là encore le terme de gravitation lié à la terre(m.G.cosα) : dvdt=μC1mv2=dvdμdμdhdhdt
relation inchangée, mais avec dh /dt = - Vcosα dvdμ+C1dm.cosαv=0
3.2 Le freinage sur l'air raréfiée de la très haute atmosphère provoque une perte lente d'énergie mécanique pour un satellite, même en orbite circulaire (α=π / 2) et donc une lente diminution de l'altitude. Ce phénomène n'est pas pris en compte ici. Donc si α=π / 2 il n'y a pratiquement pas freinage et si α=0 la rentrée est la plus "brutale".
3.3 On observera le maximum de décélération pour d δ /dµ.=[1 - µ. 2.C1 d./m.cosα.].( δ /µ)
La décélération maximale sera ΔM=μM.Ctm.V20.1e=cosαe.V202.d=1470.cosα pour qu'elle soit inférieure à 10.G il faudra cosα < 1 / 14,7 soit π / 2 > α > π / 2 - 0,068
La longueur L de la trajectoire parcourue par la navette sera : L=tFt=0v.dt=tFt=0dhdt1cosαdt=14,7.h0=1470km
3.4 On néglige, lors de la descente de la navette, la perte d'énergie potentielle gravitationnelle devant la perte d'énergie cinétique 64 fois plus importante:-ΔEc =1/2.m.v²=1,6.1011 joules
Pour dissiper cette énergie on songe à la vaporisation d'une céramique; il en faudrait:
ΔEc=(IFus+Ivap)mceramSoitmceram=1,6.1011107=16tonnes
Cette valeur est bien sur incohérente avec la valeur, 5 tonnes, de la masse de la navette; on peut penser qu'il y a en plus évacuation de la chaleur par convection et surtout par rayonnement, l'importance de ces facteurs augmente.si la durée du vol spirale croît(α→π / 2)
Pb 2 : INTERACTION ENTRE DEUX SPIRES
1 Etude des phénomènes électromagnétiques
1.1 Bz=μ0I12a(1+a2z2)32μ0I1a22z3
1.2 L'Inductance mutuelle M entre les deux spires:
M=Φ12I1μ0πa42z3 etI2=1RdΦ12dt=1R3μ0πa42z4I1(dzdt)
M≠0 alors que L1 et L2 sont nulles peut surprendre. On peut espérer qu'un candidat s'en étonnant et invoquant L2.L1 ≥ M2 aura été fortement récompensé !
1.3 . a
1°) Symétrie de révolution autour de oz ⇒ B indépendant de θ
2°) Le plan M,ur,uθ est plan de "symétrie négative" ⇒ B(M)auplanM,ur,uθ
1.3 . b 2π.r.dz.Br+π.r2.Bzz.dz=0Br=a2Bzz=a23μ0πa2I12z4
1 3 . c F=I2.dlB=uz.2πa.Br
Fz=(a23μ0πa2I12z4)(2πa)R3μ0πa4I12z4(dzdt)=1R.z8(3μ0πa42)2dzdt
prend la forme demandée avec k=12.m.R(3μ0πa4I)2 Bien sur F12=F21

2 Etude des mouvements des spires
2.1 d2z1dt2+d2z2dt2=0;d2z2dt2=k2.z8dzdt=d2z1dt2=..12d2zdt2
et dzdt=k7.z7+C=k7.z70(z70z71)+v0=g(z)
2.2. a d²z /dt² est négatif à la date t = 0, puisque v0 > 0; mais selon la valeur de v0 et surtout du signe de (7.v0.z07-k ), deux cas sont possibles; dans le premier g(z→∝)>0
alors(7.v0.z07-k)>o,
pour g(z→∝)>0 :
Le régime permanent lorsque t→ ∝ est un mouvement uniforme à la vitesse v=v0k7.z70 ; les spires s'écartent indéfiniment.
2.2 . b Si maintenant g(z→∝) < 0, c'est à dire qu'alors (7.v0.z07-k) < 0, la vitesse d'éloignement, s'annule pour une valeur finie de z; c'est le point F du graphe inférieur. Les spires s'immobilisent et comme on a toujours zz0, le mouvement, ne peut reprendre.
2.2 . c La courbe intermédiaire du graphe est bien la courbe séparatrice du diagramme des phases.
2.3 D'un point de vue énergétique on peut écrire que la variation de la somme de l'énergie magnétostatique et de l'énergie cinétique deux spires est égale à la somme des énergies reçues de l'extérieur c'est à dire ici au travail du générateur qui maintient le courant I1 constant et la chaleur " reçue"de l'extérieur , algébriquement négative, contrepartie de l'effet joule. On peut aussi écrire le théorème de l'énergie cinétique: c'est à dire: variation de l'énergie cinétique des deux spires égale au travail de toutes les forces, ici les forces de Laplace sur les deux spires. Il reste une difficulté relative à l'état initial de la seconde bobine- (à t = o, il est possible de considérer I2 = 0, il faudra alors un L faible mais non nul, ou I2 ≠ 0, cela à quelques répercutions sur le bilan;

A noter que d(M.I1.I2)=I1.Δ(M.I2)=M.I1.I20=7m.v2012, n'est pas négligeable)
si 7.v0.z07 = 2k les spires s'éloignent indéfiniment (§ 2.2.a) et dz/dt= (v0/2).(1+ z07 /z7)
Travail des forces de Laplace:
WL=z=z0k.m21z8dzdtdz=(m.v074)v02u=1(u15+u8)du=316mv20_
énergie joule:
WJ=t=0R.I2(t)2.dt=R.(1R3μ0πa42z4I1(dzdt))2dt=k.m2.z8(dzdt)2dt=WL
variation d'énergie cinétique:
Ecinitiale=2.(m2(v02)2)=m.v204;Ecfinale=2.(m2(v04)2)=m.v2016ΔEc=3.m.v2016_

Concours Physique ENSIETA (M/P) 1994 (Énoncé)

ENSIETA 1994 ‑ Options M et P
PREMIER PROBLEME: Optique géométrique

I- Préliminaires


On considère un système centré (S), d'axe Ox, constitué de deux lentilles minces (L1) et (L2), de distances focales images f1' et f2', dont les centres optiques O1 et O2 sont distants dee=¯O1O2. La lentille (L1) reçoit la première la lumière incidente.
1. On désigne par F1 et F1' respectivement les foyers principaux objet et image de (L1) et par F2 et F2' ceux de (L2) et on pose Δ=¯F1F2.
  1. Écrire la relation donnant x=¯F2A en fonction de x=¯F1A pour deux points A et A' situés sur Ox et conjugués par rapport à (S).
  2. Interpréter le cas x = 0.
  3. Exprimer le grandissement transversal γT de (S) en fonction de x, x', f1' et f2'.
2. On définit les points principaux H et H' de (S) qui sont les points conjugués pour lesquels le grandissement γT = 1. Calculer x et x' pour le couple (H, H') en fonction de f1', f2' et Δ.
3. On désigne par F et F' les foyers objet et image du système (S).
  1. Calculer ¯F1F et¯F2F, en fonction de f1', f2' et Δ.
  2. En déduire les distances focales objet et image de (S) définies par f=¯HF etf=¯HF. Que constatez‑vous ?
  3. Exprimer la vergence de (S) définie parC=1f, en fonction des vergences C1=1f1 etC2=1f2, de (L1) et (L2), et de e.
    Interpréter le cas e = 0.

II- Étude d'un doublet


Un système centré (Σ) est formé de deux lentilles minces (L1) et (L2), de distances focales f1'= 4cm et f2'= -f1'= -4cm. Un mécanisme permet de faire varier l'épaisseur e de (Σ).
1. Déterminer les positions des points principaux H et H' de (Σ). Justifier graphiquement le résultat.
2. Un objet réel AB est placé perpendiculairement à l'axe Ox de (Σ) tel quex=¯F1A.
  1. Entre quelles limites (exprimées en fonction de x et f1') peut varier l'écartement e des deux lentilles pour que l'image A'B' de AB à travers (Σ) soit réelle ?
  2. Quelle condition doit satisfaire x pour qu'il en soit alors ainsi ? Retrouver par un raisonnement direct cette dernière condition.
3. Les conditions précédentes étant satisfaites,
  1. exprimer, en fonction de x, e et f1', la distance D=¯AA de l'objet réel à son image réelle, ainsi que le grandissement γT.
  2. comment varie γT en fonction de e et f1' pour une position donnée de l'objet AB.
  3. calculer D et γT dans le cas suivant: x = -3 cm et e = 8 cm. Vérifier alors, par construction, à l'échelle +1, avec un objet ¯AB=1cm, les résultats trouvés pour D et γT.


III- Lunette astronomique


Une lunette astronomique est constituée d'un objectif (L3) et d'un oculaire (L4) qui sont des lentilles minces convergentes de distances focales images respectives f3'=40cm et f4'=4cm.
1 ‑ La lunette est afocale.
  1. Que devient la relation (définie au I.1.a) entre x' et x ?
  2. Calculer γT.
  3. En déduire le grandissement angulaire γα=αα (α et α' désignant respectivement les angles que font l'incident et son émergent avec l'axe du système).
2 ‑ On allonge la lunette précédente de façon à ce que le foyer image F3' de l'objectif (L3) et le foyer objet F4 de l'oculaire (L4) soient situés à une distance fixe d l'un de l'autre et l'on place entre ces deux points le système (Σ). Un mécanisme permet de faire varier simultanément la distance entre F1 et F3' et l'écartement e des deux lentilles (L1) et (L2) de façon à ce que F3' et F4 soient toujours conjugués à travers (Σ).
  1. Montrer que l'instrument réalisé reste afocal.
  2. Calculer son grandissement angulaire γα' dans le cas envisagé au II‑3‑c.
  3. Expliquer l'intérêt de cet instrument.

Concours Physique EIVP P' 1994 (Énoncé)

EIVP 1994 - OPTION P’
PB 1 : FREINAGE D'UNE NAVETTE SPATIALE DANS L'ATMOSPHERE
Dans tout le problème, O désigne le centre de la terre et RT son rayon . Pour un point M quelconque, on note OM = r ur et r = OM = RT + h ce qui définit l'altitude h . Les mouvements sont étudiés dans le référentiel géocentrique supposé galiléen .
*** Dans tout le problème, on néglige l'action gravitationnelle de la terre sur la navette ***

1. Préliminaire
L'atmosphère est assimilée à un gaz parfait de masse molaire M = 29 g.mol-1 à température uniforme T, en équilibre dans le champ de gravitation G(M) supposé radial et de norme uniforme : G(M) = - G ur , avec G = 10 m.s-2.
- montrer que la masse volumique à l'altitude h est de la forme µ(h) = µSexp(- h/d) où µS désigne la valeur de µ au sol c'est-à-dire à l'altitude h = 0 ; exprimer la constante d en fonction de M, G, T et de la constante des gaz parfaits R = 8,32 J.K-1.mol-1 ;
- dans la suite on prend d = 8.103 m et µS = 1,3 kg.m-3 ; calculer la température T .
2. Freinage vertical
Une navette spatiale, assimilée à une masse ponctuelle m = 5.103 kg, est abandonnée à la date t = 0 à l'altitude h0 = 105 m avec une vitesse V0 = 8.103 m.s-1 . Elle décrit la verticale descendante issue de son point de départ dont le vecteur unitaire ascendant est noté ur , avec un vecteur-vitesse V = - V ur .
L'atmosphère exerce sur la navette une force de frottements F = µ C1V2 ur qui dépend de l'altitude via la masse volumique de l'air µ = µSexp(-h/d) avec les valeurs numériques de la question 1 ; C1 est un coefficient numérique positif lié à la forme de la navette ; pour les applications numériques, on prendra C1 = 10 m2 .
2.1 Ecrire le principe fondamental de la dynamique et montrer en éliminant l'altitude h et le temps t que V et µ satisfont à l'équation différentielle : dVdμ + (C1d/m) V = 0
2.2 En déduire l'expression de V/V0 en fonction de µ, C1d/m et de µ0 = µSexp(-h0/d) .
2.3 Les relations V/V0 = f(µ) et h = d ln(µS/µ) constituent l'équation de la courbe V(h) paramétrée par µ dont l'allure du graphe est donnée ci-dessous (V en m.s-1 et h en km) .
Comment évolue l'efficacité du freinage en fonction de l'altitude h ? Interpréter qualitativement cette évolution . Puis calculer la vitesse V de la navette au sol .
2.4 On note δ = - dV/dt la décélération de la navette . Exprimer δ en fonction de la seule variable µ et des constantes du problème . Montrer que δ passe par un maximum δM ; calculer δM/G et commenter sachant que la navette transporte des passagers .
2.5 Calculer δ/G pour h = h0 et h = 0 . Discuter qualitativement suivant l'altitude h la validité de l'hypothèse consistant à négliger la force gravitationnelle .

3. Freinage sur une spirale
La navette décrit dans cette partie une courbe plane telle que en tout point sa tangente t fait un angle α constant avec la verticale descendante - ur .
Soit V = V t le vecteur-vitesse de la navette ; la projection de l'action F de l'atmosphère sur la navette sur la tangente t vaut Ft = - C1µV2 où C1 a été défini plus haut .
3.1 Relier V, dh/dt et α . En déduire que V(µ) est solution d'une équation différentielle analogue à celle de 2.1 et faisant intervenir les constantes C1, d, m et α .
3.2 On conserve les conditions initiales V0 = 8.103 m.s-1 à l'altitude h0 = 105 m . Tracer sur une même figure l'allure du graphe de V(h) pour α = 0 et α non nul ; comparer qualitativement l'efficacité du freinage pour α = 0 et α non nul .
3.3 Calculer le nouveau maximum δM de la décélération tangencielle δ = - dV/dt ; comment faut-il choisir α pour que δM/G soit inférieur à 10 ? Calculer la longueur L parcourue par la navette entre l'altitude h = h0 et l'altitude h = 0 pour la valeur limite de α ; commenter en liaison avec 3.2 .
3.4 En pratique, on recouvre la navette d'une céramique protectrice qui se vaporise sous l'action de l'atmosphère . Proposer une estimation grossière de l'épaisseur de céramique nécessaire . Données : chaleur latente de fusion de la céramique lF = 103 kJ.kg-1 ; chaleur latente de vaporisation de la céramique lv = 9.103 kJ.kg-1 ; masse volumique de la céramique µc = 8.103 kg.m-3 ; surface à protéger S = 10 m2 .
PB 2 : INTERACTION ENTRE DEUX SPIRES
Dans tout le problème, on étudie deux spires identiques de masse m, de rayon a, libres de se translater sans frottements le long de leur axe commun Oz, supposé horizontal .
On repère leur mouvement par les abscisses z1 et z2 de leurs centres respectifs C1 et C2 . On suppose qu'à tout instant on a z2 - z1 positif et très supérieur au rayon a . On oriente ces deux spires dans le sens trigonométrique autour de l'axe z'z .

La spire (1), de résistance et d'inductance propre nulles, est reliée à un générateur de courant parfait qui y maintient un courant I1 stationnaire . La spire (2), de résistance R et d'inductance propre nulle est fermée sur elle-même . On pose pour simplifier certains calculs z = z2 - z1 . A la date t = 0, partant de z = z0 , on lance les spires (1) et (2) avec des vitesses opposées respectives - V0/2 et + V0/2 .
1. Etude des phénomènes électromagnétiques
1.1 Partant de la loi de Biot et Savart, établir soigneusement l'expression du champ magnétique B1(C2) créé par la spire (1) au centre C2 de la spire (2) . Dans toute la suite on adopte l'expression approchée : B1(C2) =μ0I1a22z3uz.
1.2 En déduire l'expression de l'inductance mutuelle M entre les deux spires en confondant le champ B1 en tout point de la surface de la spire avec sa valeur en C2 ; en déduire l'expression du courant I2 dans la spire (2) en fonction de z, dz/dt et des données .
1.3 L'origine étant prise en O1 sur l'axe Oz, on repère un point M quelconque par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) et on utilise le trièdre local (ur, uθ, uz) associé .
1.3.a Montrer par des considérations de symétrie soignées que le champ B créé par la spire (1) au point M est de la forme B = Br(r,z) ur + Bz(r,z) uz .
1.3.b On suppose M proche de l'axe et on confond Bz(r,z) et sa valeur Bz(r = 0, z) prise sur l'axe Oz et qui a été déterminée en 1.1 . En exprimant le flux de B à travers un cylindre d'axe Oz, de rayon r, compris entre les cotes z et z + dz, établir l'expression de Br(r,z) en fonction de r et de dBzdz, puis en fonction de µ0, I1, a, r et z .
1.3.c En déduire que la résultante F1-2 des forces de Laplace exercée par la spire (1) sur la spire (2) est de la forme F12=km2dzdt1z8uz et exprimer la constante positive k en fonction de m, µ0, I1 et a . Que vaut alors la force F2-1 exercée par la spire (2) sur la spire (1) ?

2. Etude des mouvements des spires
2.1 Quel est le mouvement du centre d'inertie des deux spires ? Etablir l'équation différentielle du deuxième ordre dont z(t) est solution . En déduire une intégrale première de la forme dz/dt = g(z) où g est une fonction de z faisant apparaître k, z0 et V0 .
2.2.a Quel est le signe de d2z/dt2 à la date t = 0 ? On suppose g(z = + ∞) > 0 . Tracer le graphe de g et discuter graphiquement l'évolution de z(t) et dz/dt . Décrire notamment le régime permanent atteint à la date t = + ∞ .
2.2.b On suppose g(z = + ∞) < 0 . Discuter de même à l'aide du graphe de g l'évolution de z(t) et dz/dt . Décrire notamment le régime permanent atteint à la date t = + ∞ et comparer avec la situation de la question 2.2.a .
2.2.c Dans un diagramme des phases où on porte dz/dt en ordonnée et z en abscisse, mettre en évidence une courbe séparatrice (S) telle qu'on ait le comportement de 2.2.a ou de 2.2.b suivant que le point M0(z0,V0) correspondant aux conditions initiales est situé au-dessus ou en dessous de (S) .
2.3 On se place dans le cas où k=7z70V02. Calculer entre les dates t = 0+ et t = + ∞, en fonction uniquement de m et V0 , le travail WL des forces de Laplace, l'énergie WJ dissipée par effet Joule et la variation d'énergie magnétique . Commenter .

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