Corrigé de physique I
M du concours de Centrale 1988
I.a)
md→vdt=q→v∧→B.
I.b)
Notons ω=qBm=εωc ;
nous utiliserons la notation ω
dans la suite à la place de la notation εωc de l’énoncé.
(1)˙vx=ωvy(2)˙vy=−ωvx(3)˙vz=0
(1)˙vx=ωvy(2)˙vy=−ωvx(3)˙vz=0
I.c)
D’après l’équation (3), vz=v//0 est constant au cours du
temps.
Posons u=vx+ivy ; en formant la combinaison (1)+i(2), ˙u=−iωu, d’où, compte tenu de u(0)=v⊥0 , u=v⊥0exp(−iωt).
I.d)
Soit r=x+iω=∫udt=iv⊥0ωexp(−iωt)+cste.
La particule a un mouvement hélicoïdal
uniforme qui résulte de la composition de deux mouvements : un
mouvement circulaire de rayon ρL=|v⊥0|ωc avec la vitesse
angulaire −ω dans un plan
perpendiculaire au champ magnétique, le centre G de ce cercle décrivant un
mouvement
rectiligne uniforme de vitesse →v// parallèle au champ magnétique.
I.e)
Pour un électron :
ωc=eBm=1,6×10−19×59,1×10−31=8,79×1011rad.s−1v⊥=√2Em=√2×1,6×10−159,1×10−31=5,93×107m.s−1ρL=v⊥ωc=6,75×10−5m
ωc=eBm=1,6×10−19×59,1×10−31=8,79×1011rad.s−1v⊥=√2Em=√2×1,6×10−159,1×10−31=5,93×107m.s−1ρL=v⊥ωc=6,75×10−5m
Pour un proton :
ωc=eBmH=1,6×10−19×51,67×10−27=4,79×108rad.s−1v⊥=√2EmH=√2×1,6×10−151,67×10−27=1,38×106m.s−1ρL=v⊥ωc=2,89×10−3m
ωc=eBmH=1,6×10−19×51,67×10−27=4,79×108rad.s−1v⊥=√2EmH=√2×1,6×10−151,67×10−27=1,38×106m.s−1ρL=v⊥ωc=2,89×10−3m
II.a)
md→vdt=q→v∧→B+q→E.
(4)˙vx=ωvy+qExm(5)˙vy=−ωvx(6)˙vz=qEzm
(4)˙vx=ωvy+qExm(5)˙vy=−ωvx(6)˙vz=qEzm
D’après l’équation (6), vz=qEzmt+v//0;z=qEz2mt2+v//0t+cste.
Posons u=vx+ivy ; en formant la combinaison (4)+i(5), on
obtient ˙u+iωu=qExm, d’où, compte tenu de u(0)=v⊥0 , u=(v⊥0+iExB)exp(−iωt)−iExB.
Soit r=x+iy=∫udt=(iv⊥0ω−mExqB2)exp(−iωt)−iExBt+cste.
II.b)
La
particule décrit un cercle de rayon ρL=|iv⊥0ω−mExqB2|=1ωc√v2⊥0+E2xB2
avec la vitesse angulaire −ω
(comme l’indique la dérivée −iω
de l’argument de l’exponentielle complexe), le centre G de ce cercle décrivant un mouvement
uniformément varié de vitesse −ExB→uy+(v//0+qEzmt)→uz.
II.c)
→v⊥G=−ExB→uy=→E∧→BB2.
III.a)
→v⊥G=→F∧→BqB2.
III.b)
→v⊥G=m→g∧→BqB2
III.c)
Il y a création d’un courant de densité →j=∑nq→v=∑nm→g∧→BB2=n(m+M)→g∧→BB2 ; en pratique, ce
courant est négligeable, parce que n
est petit.
IV.a)
→B(M)=→B(G)+(y−yG)dBdy(G)→uz
→F=q→v∧→B=q→v∧B(G)→uz+q→v∧(y−yG)dBdy(G)→uz=q→v∧B(G)→uz+qdBdy(G)(y−yG)(˙y→ux−˙x→uy)
→F=q→v∧→B=q→v∧B(G)→uz+q→v∧(y−yG)dBdy(G)→uz=q→v∧B(G)→uz+qdBdy(G)(y−yG)(˙y→ux−˙x→uy)
IV.b)
L’équation différentielle du mouvement étant
non linéaire, on la résout approximativement. En première approximation, →F=q→v∧→B, d’où x=xG+ρLcosωt, y=yG−ρLsinωt, G ayant un mouvement rectiligne uniforme
parallèle à →B.
Dans une meilleure approximation, on considère
une force supplémentaire. Compte tenu de ⟨→v⟩=→0,
le terme principal est ⟨→F⟩=qdBdy(G)⟨(y−yG)(˙y→ux−˙x→uy)⟩.
˙x≈−ρLωsinωt˙y=−ρLωcosωt⟨(y−yG)˙y⟩=ρ2Lω⟨cosωtsinωt⟩=0⟨(y−yG)˙x⟩=ρ2Lω⟨sin2ωt⟩=12ρ2Lω⟨→F⟩=−12ρ2LωqdBdy(G)→uy=−mv2L2B→∇B
Cette expression montre que la force est dirigée dans la direction où le module du champ magnétique décroît le plus vite, quelle que soit la charge ou la vitesse.
˙x≈−ρLωsinωt˙y=−ρLωcosωt⟨(y−yG)˙y⟩=ρ2Lω⟨cosωtsinωt⟩=0⟨(y−yG)˙x⟩=ρ2Lω⟨sin2ωt⟩=12ρ2Lω⟨→F⟩=−12ρ2LωqdBdy(G)→uy=−mv2L2B→∇B
Cette expression montre que la force est dirigée dans la direction où le module du champ magnétique décroît le plus vite, quelle que soit la charge ou la vitesse.
IV.c)
Appliquons l’expression de la vitesse de dérive
de III.a en y remplaçant la force par sa valeur moyenne :
→v⊥G=−mv2⊥(→∇B∧→B)2qB3
→v⊥G=−mv2⊥(→∇B∧→B)2qB3
Cette expression, équivalente à celle proposée
par l’énoncé, puisque ρL=|mvLqB|, lui est préférable, car elle a un
signe bien défini.
V.
Tous les champs magnétiques de révolution n’ont
pas nécessairement la forme proposée. Par exemple, le champ magnétique d’une
nappe d’un courant régulièrement réparti sur un tore d’axe Oz est de révolution autour de cet axe, mais
est de la forme Bθ(r,z)→uθ. Il faut faire l’hypothèse supplémentaire que
tout plan contenant Oz est un plan de
symétrie du champ magnétique ; alors →B=Br(r,z)→ur+Bz(r,z)→uz.
Notons aussi que, contrairement à la
formulation de l’énoncé, →B n’est
pas une fonction de r et zseuls : il dépend aussi de θ par l’intermédiaire de →ur.
V.a)
Une spire d’axe Ozcrée un tel champ magnétique. En effet,
tout plan contenant Oz est un plan
d’antisymétrie du courant donc un plan de symétrie du champ magnétique, donc Bθ=0. D’autre part, la
distribution de courant est invariante par rotation autour de Oz, donc les coordonnées du champ magnétique
ne dépendent pas de θ : →B=Br(r,z)→ur+Bz(r,z)→uz.
V.b)
Supposons que le champ magnétique ne présente
pas de singularité sur l’axe. Exprimons approximativement →B au voisinage de l’axe par un
développement en puissances successives de r
tronqué à l’ordre 1. Comme Oz est un
axe de révolution du champ magnétique, c’est un axe de symétrie : Bz(r,z) est une fonction
paire de r et Br(r,z) est une fonction
impaire de r ; le développement
tronqué à l’ordre 1 est de la forme Bz(r,z)≈Bz(0,z) et Br(r,z)≈r∂Br∂r(0,z).
Soit une surface fermée formée d’un cylindre
d’axe Oz, de rayon r petit et de longueur dz complété par deux disques terminaux de
rayons r et d’abscisses z et z+dz.
Le flux du champ magnétique à travers cette surface fermée est nul :
∫∫◯→B⋅→dS=Bz(z+dz)πr2−Bz(z)πr2+2πrdzBr(r)=dBz(0,z)dzπr2dz+∂Br∂r(0,z)2πr2dz=0 ; d’où ∂Br∂r(0,z)=−12dBz(0,z)dz et près de l’axe Br≈−r2dBz(0,z)dz.
∫∫◯→B⋅→dS=Bz(z+dz)πr2−Bz(z)πr2+2πrdzBr(r)=dBz(0,z)dzπr2dz+∂Br∂r(0,z)2πr2dz=0 ; d’où ∂Br∂r(0,z)=−12dBz(0,z)dz et près de l’axe Br≈−r2dBz(0,z)dz.
V.c)
mdvzdt=(q→v∧→B)z=−qvθBr=qvθr2dBzdz=−mv2⊥2BzdBzdz⇒dv//dt=−v2⊥2BzdBzdz (puisque r=−mvθqB).
V.d)
La théorème de la puissance cinétique
s’écrit :
ddt(12m(v2z+v2⊥))=q(→v∧→B)⋅→vmvzdvzdt+m2dv2⊥dt=0−vzv2⊥2BzdBzdz+12dv2⊥dt=0−v2⊥BzdBzdt+dv2⊥dt=0dv2⊥v2⊥−dBzBz=0dln(v2⊥/Bz)=0v2⊥/Bz=csteμ=mv2⊥2Bz=cste
ddt(12m(v2z+v2⊥))=q(→v∧→B)⋅→vmvzdvzdt+m2dv2⊥dt=0−vzv2⊥2BzdBzdz+12dv2⊥dt=0−v2⊥BzdBzdt+dv2⊥dt=0dv2⊥v2⊥−dBzBz=0dln(v2⊥/Bz)=0v2⊥/Bz=csteμ=mv2⊥2Bz=cste
μ
est le moment du dipôle magnétique équivalent à la particule chargée pour un ou
plusieurs tours : →μ=12→GM∧q→v.
V.e)
μ=mr2ω22Bz=q22mr2Bz=cste, donc le flux du champ magnétique
πr2Bz à travers le cercle
décrit par la particule autour de G
est constant : la trajectoire de la particule est une hélice qui s’enroule
sur un tube de champ d’axe Oz.
VI.a)
Comme on a supposé ρL<<R, une ligne de champ est presque rectiligne et on peut lui
appliquer localement les résultats de V.e. On pourrait le faire sur une grande
distance s’il existait une force égale à mv2//R→un , où →un est le
vecteur unitaire de la normale principale à la ligne de champ. En l’absence
d’une telle force, le champ magnétique est la source d’une force −mv2//R→un qui
d’après II.a crée la vitesse de dérive →v′⊥G=−mv2//→un∧→BRqB2.
VI.b)
Cette proposition est-elle vraie en toute
généralité ? Peut-être.
Supposons
que les lignes de champ soient des cercles de même axe. La question posée est
alors est un problème de géométrie plane. Soit une ligne de champ, M un de ses points, C, R
et →un le centre de courbure,
le rayon de courbure et le vecteur unitaire de la normale principale en M. Appliquons le théorème d’Ampère à une
courbe fermée ADEFA, où AD
est un arc de cette ligne de champ vu de C sous l’angle dα, DE
et FA deux segments appartenant à des
droites passant par C et EF un arc d’une ligne de champ voisine.
D’après le théorème d’Ampère, ∮ADEFA→B⋅d→r=0, soit
B(A).CA.dα−B(F).CF.dα=0⇒(→gradB)n=B(F)−B(A)AF=B(A)(CACF−1)AF=B(A)CF, d’où (→gradB)n=BR.
VI.c)
Pour effectuer le calcul, il faudrait connaître
la composante de →gradB
sur la binormale à la ligne de champ. Supposons qu’elle soit nulle (c’est vrai
dans le cas traité à la question précédente), →v″⊥G=−mv2⊥2RqB2→un∧→B, d’où →v⊥G=−m(v2//+v2⊥/2)RqB2→un∧→B.
Remarque : comme qBm=ω, cette formule est
homogène, car de la forme →v⊥G=−(v2//+v2⊥/2)Rω→un∧→BB. Si R>>ρL (cas usuel), v⊥>>v⊥G.
VII.a)
Il y a conservation de l’énergie cinétique 12m(v2z+v2⊥)=12m(v2z0+v2⊥0) et du moment
dipolaire v2⊥B=v2⊥0B0. Si le champ magnétique croît, v2⊥ croît, v// décroît et donc peut
s’annuler ; si c’est le cas, il change de signe par la suite, car v2// ne peut devenir négatif : la
particule est réfléchie.
VII.b)
sinθ=v⊥/v où v est constant et v2⊥B=v2⊥0B0,
d’où sin2θB=sin2θ0B0.
VII.c) et d)
La particule est réfléchie quand sinθ=1.
Elle l’est au niveau de S ou S′
si θ0=θ0m=arcsin√B0B0m.
Si θ0<θ0m, la particule n’est pas réfléchie : elle est
dans le cône de perte.
Si θ0>θ0m, la particule est réfléchie : les deux
bobinages se comportent comme des miroirs magnétiques.
VII.e)
La durée annoncée par l’énoncé paraît bien
grande. C’est la durée moyenne entre collisions qui régit la durée de
confinement, le temps pour aller d’un miroir à l’autre étant beaucoup plus
petit
Si les probabilités de l’orientation de la
vitesse après une collision sont également réparties dans toutes les
directions, la probabilité que la direction de la vitesse soit dans l’un des
deux cônes de perte est 2×2π(1−cosθ0m)4π=1−cosθ0m ;
la durée de confinement est tc1−cosθ0m.
VIII.a)
Le théorème d’Ampère appliqué à un cercle d’axe
Oz et de rayon ρ=R+rcosθ donne Bϕ(r,θ)=μ0NI2π(R+rcosθ)=B01+(r/R)cosθ.
VIII.b)
→v⊥G=−m(v2//+v2⊥/2)RqB2→un∧→B=m(v2//+v2⊥/2)RqB→uz.
Les ions sont éjectés dans la direction et le
sens de Oz et les électrons dans le
sens contraire. Leur vitesse de dérive est la même en moyenne : v⊥G=mv2⊥eBR=2×1,6×10−151,6×10−19×5=4000m.s−1. La durée de confinement est de
l’ordre de 2rmv⊥G=2×0,24000=10−4s.
IX.a)
Déterminons le champ magnétique créé par un
courant de densité →j=jϕ(r)→uϕ.
Tout plan contenant Oz est un plan d’antisymétrie du courant,
donc un plan de symétrie du champ magnétique, donc Bϕ=0. La distribution de courant
est invariante dans les rotations d’axe Oz.
D’où →B=Br(r,θ)→ur+Bθ(r,θ)→uθ.
Or l’énoncé suppose Br=0 (→B=→Bϕ+→Bθ à la question IX.b), ce que la
symétrie ne permet pas de conjecturer.
Il faut donc considérer que le champ magnétique
est voisin de celui d’un courant cylindrique tangent au courant →jϕ(r)→uϕ
pour la valeur de ϕ considérée.
Cette approximation paraît acceptable si rm<<R, ce que nous
supposerons.
Si M
est le point pour lequel r=0 dans le
plan de coordonnée azimutale ϕ
considérée, et si Mz′ est la tangente
au cercle d’axe Oz passant par M,
la nouvelle distribution de courant a la symétrie cylindrique par rapport à Mz′ : tout plan contenant Mz′ est plan de symétrie du courant, donc
d’antisymétrie du champ magnétique, donc →B est orthoradial ; cette distribution de courant est invariante
par rotation autour de Mz′, donc →B=Bθ(r)→uθ.
Enfin, Bθ(r) ne
dépend pas de ϕ, car la
distribution exacte de courant est invariante par rotation autour de Oz. Appliquons le théorème d’Ampère à un
cercle d’axe Mz′ et de rayon r : 2πrBθ=μ0I(r) d’où Bθ=μ0I(r)2πr.
IX.b)
Un petit déplacement (dr,rdθ,(R+rcosθ)dϕ) le long d’une ligne de champ est parallèle au
champ magnétique (0,Bθ,Bϕ) ; pour ce déplacement :
·
dr=0 :
toute ligne de champ fait partie d’un tore dont la section est un cercle
concentrique avec la section du solénoïde toroïdal ;
·
(R+rcosθ)dϕrdθ=BϕBθ=B01+(r/R)cosθμ0I(r)2πr⇒dϕdθ=2πr2B0μ0RI(r)(1+(r/R)cosθ)2.
Cette équation est de la forme dϕdθ=q(r)=2πr2B0μ0RI(r) si on néglige
les termes d’ordre 1 et suivants en r/R,
ce qui est conforme à l’approximation qui nous a permis de calculer le champ
magnétique.
q(r) est le rapport entre le nombre de tours que fait une ligne de
champ dans la direction azimutale et le nombre tours qu’elle fait dans la
direction poloïdale.
Remarque : dans les cas simples, les
lignes de champ magnétiques sont des courbes fermées. Ici, ce n’est le cas que
si q(r) est un entier, ce qui est peu probable, d’autant que les
calculs sont approximatifs.
Si q(0)=1, I(r)≈jϕ(0)πr2, d’où jϕ(0)=2B0μ0R=2×54π×10−7=8×106A.m−2.
IX.c)
En première approximation, une particule
chargée tourne autour de son centre guide, qui se meut le long d’une ligne de
champ ; toutefois, le centre guide dérive lentement perpendiculairement à
cette ligne de champ, avec une vitesse telle que la force magnétique associée
neutralise la force moyenne sur un tour ⟨→F⟩=−mv2//→unRcourbure−mv2⊥→∇B2B, où
Rcourbure est le rayon de
courbure d’une ligne de champ. Qualitativement, cette force est dirigée dans la
direction opposée à celle de la projection du point considéré sur le cercle
moyen du tore ; la dérive crée un mouvement qui s’enroule autour de ce
cercle moyen du tore. Les particules ont deux raisons de décrire des hélices
autour de ce cercle, cette dérive et le fait qu’elles suivent les lignes de
champ.
L’énoncé
demande de mettre en évidence « que l'effet de dérive est compensé
exactement entre les portions de trajectoire du centre guide, situées de part et
d'autre du plan équatorial du tore ». Voici en figure 1 la trajectoire
sans champ poloïdal et en figure 2 la trajectoire avec champ poloïdal ;
ces deux figures sont dilatées dans le sens de l’axe z, pour
mieux montrer la dérive :
En l’absence de champ poloïdal, les particules
s’évadent en partant dans une direction parallèle à Oz ; le champ poloïdal crée un gradient
de champ magnétique ; s’il est supérieur à celui produit par la courbure
du tore, alors, après avoir tourné de 180° autour du cercle moyen du tore, les
particules prennent une dérive opposée, aussi elles oscillent autour du cercle
moyen du tore. L’énoncé suggère que les particules oscillent autour du plan
équatorial du tore ; en fait, c’est vrai, mais ce n’est pas un bon
argument pour comprendre la stabilité.
En raison du gradient du champ magnétique dû à
la distance à l’axe Oz, en réalité les
trajectoires sont centrées par rapport à un cercle un peu plus grand que le
cercle moyen du tore.
IX.d)
Le module du champ magnétique √(B01+(r/R)cosθ)2+(μ0I(r)2πr)2 varie sur la trajectoire parce que θ varie. D’après la question VII, les
particules peuvent être piégées et osciller sur une ligne de champ entre deux
positions où le champ magnétique est assez grand pour les réfléchir.
IX.e)
Pour ces particules, l’effet de dérive n’est
pas compensé, car elles ne sont pas également dans toutes les directions autour
du cercle moyen, aussi la dérive due au gradient du champ magnétique a une
direction moyenne et ne se compense pas. Notons aussi que le sens de la dérive
ne dépend pas du sens de la composante de la vitesse parallèle au champ
magnétique et donc que cette dérive ne se compense pas sur un aller et sur le
retour suivant.