SUBLIMATION D’UN CORPS PUR
Définition, diagramme d’équilibre.
Chaleur latente de sublimation Ls :
définition, établir une expression de Ls (relation de Clapeyron).
Application numérique :
Sur la plaque chauffante d'une enceinte à
lyophiliser est étendu 100 g d’une préparation sous forme d'un gel comportant
98 % en poids d'eau libre. La température est - 5°C. Calculer l'ordre de
grandeur de la quantité de chaleur Q à fournir par l'intermédiaire de la plaque
chauffante pour lyophiliser totalement à - 5°C la préparation.
Données :
Masse molaire de l'eau : 18 g
Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.K-1.mole-1
Volume massique de la glace : 1,09.10-3
m3 kg-1
Pression de vapeur de la glace :
à
t = 0 °C, 610,8 Pa
à
t = - 5°C, 401,7 Pa
à
t = - 10°C, 260,0 Pa
II. PROBLÈME
Un endoscope est un appareil d'optique
utilisé en investigation paraclinique permettant l'observation, sous faible
grossissement, de cavités et de conduits naturels : appareils digestif,
respiratoire.
Le tube de l'endoscope comporte un
objectif, un système optique transportant l'image objective et un oculaire.
La lumière nécessaire à l'observation est
conduite jusqu'à l'objet par un guide de lumière parallèle au tube
endoscopique.
Ce problème comprend deux parties,
indépendantes pour l'essentiel.
Conventions pour l'ensemble du problème :
L'axe optique est orienté dans le sens de
propagation de la lumière (de gauche à droite). Les objets et images
perpendiculaires à l'axe optique sont mesurés algébriquement sur l'axe orienté
vers le haut de la page.
Les angles des rayons avec l'axe
principal sont évalués algébriquement avec la convention habituelle (sens
trigonométrique).
Exemples
Les conditions de l'approximation de
Gauss sont supposées remplies.
1. OBJECTIF ET OCULAIRE
1° On assimile l'objectif à une lentille
mince convergente L1, de distance focale f’1 = 10 mm.
L'objet AB assimilé à un segment de droite perpendiculaire à l'axe optique (A
sur l'axe) est placé, pour les conditions standard d'utilisation, à 50 mm
devant le centre optique 01 de L1 .
Déterminer par p′1=¯O1A′ la position de l'image donnée par l'objectif. Calculer le grandissement γ=¯A′B′¯AB.
2° L'image A'B' est observée à travers un
oculaire assimilé à une lentille mince convergente L2 de centreO2,
de distance focale imagef′2=¯O2F′2=20mm.
a. Pour un oeil normal effectuant une
observation sans accommodation (observation à travers l'instrument d'une image
située à l'infini), indiquer la place du foyer objet F2 de
l'oculaire.
a étant l'angle sous lequel serait vu directement par l'oeil
l'objet AB placé à 250 mm; a' l'angle. sous lequel est vu, à travers l'instrument,
l'objet placé comme indiqué au paragraphe 1°.
3° On
admet que l'observateur, par la faculté d'accommodation de son oeil perçoit
nettes les images situées de l'infini à 250 mm. Les positions respectives de
l'oculaire et de l'objectif n'étant pas modifiées, dans quel intervalle de p1=¯O1A1l'observateur a‑t‑il une
perception nette de l'objet AB? Calculer la latitude de mise au point ou
profondeur de champ.
2. TRANSPORT DE L'IMAGE DONNÉE PAR
L'OBJECTIF.
Pour
allonger la distance entre l'objet et l'oculaire, on intercale une association
de lentilles entre l'objectif et l'oculaire.
1° a.
L'image A'B' fournie par l'objectif est reprise par une lentille mince
convergente de centre S1, de distance. focale image f' = S1j’1, placée à une
distance ¯A′S1=2f′ derrière A'.
Déterminer
la position de l'image A’1B’1, sa grandeur¯A′1B′1, le grandissement. On poseray′=¯A′B′.
b. On
utilise une série de p lentilles identiques à la précédente, de centres S1,
S2, ... Sn, Sn+1, ... Sp,
équidistants :¯SnSn+1=4f′. L'image obtenue après passage de
la lumière à travers l'objectif et les n premières lentilles est notée A’nB’n,
n Î {1, 2, ..., p}.
Quelles
sont les valeurs de p qui permettent une observation sans inversion à travers
l'instrument ?
Faire un
schéma indiquant la marche d'un rayon quelconque passant par B'n-1,
B'n, B'n+1. On note un-1 l'angle avec l'axe
principal d'un rayon passant par B'n-1.
Calculer
l'angle un que fait ce rayon avec l'axe principal après traversée de
la lentille de centre Sn, en fonction de un‑ 1, y′n−1=¯A′n−1B′n−1 et f’.
En
déduire l'angle up du rayon sortant du système des p lentilles et
qui provient de B' où il faisait l'angle u0 avec l'axe principal, en
fonction de p, u0 ety′=¯A′B′.
c. Les
lentilles ont le même diamètre. L'objet AB est également lumineux pour tous ses
points entre A et B. Quelles conclusions vous suggèrent les résultats
précédents, quant à la perception par l'oeil de l'image de AB ?
2° On
remplace le dispositif précédent par une série de 2 p lentilles convergentes
identiques, de distance focale f', telles que le foyer image de l'une soit
confondu avec le foyer objet de la suivante.
Le foyer
objet j1 de la première lentille est placé en A'. On note A’1B’1
l'image de A’B’ donnée par les deux premières lentilles.
a. Quelle
est la position de A’1B’1 ? Quelle est la mesure
algébrique y′1=¯A′1B′1 de
cette image en fonction de¯A′B′ ?
b. Faire
un schéma donnant la marche d'au moins 3 rayons passant par B', allant en B’1
et traversant les deux premières lentilles.
c. Soient
u0 l'angle avec l'axe principal que fait un rayon quelconque en
passant par B' , u1 l'angle que fait ce rayon avec l'axe en passant
par B'1. Exprimer u1 en fonction de u0 .
d. Quel
est l'angle up à la sortie du système, en B'p, de ce
rayon ?
e. Les
conclusions du 2.1° c. sont‑elles modifiées ?
f. On
utilise 34 lentilles semblables (p = 17) de distance focale f' = 15 mm. Sur
quelle longueur est transportée l'image par cette association ? Y a‑t‑il une
inversion dans l'observation à travers l'appareil ?
g. En
fait, une lentille ne laisse passer qu'une “ fraction T de la lumière ” (à
cause principalement des réflexions secondaires sur les surfaces air verre).
Pour une
lentille ordinaire T = 0,900. Quelle fraction de la lumière est effectivement
transportée par ces 34 lentilles ?
Même
question pour des lentilles ayant reçu un traitement antireflet multicouches,
avec T = 0,996.
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