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Concours Physique Concours Commun M Physique II 1994 (Corrigé)

Deuxième épreuve Physique II. Mines 94.
Première partie.
1.1. chaque composante Ei ou Bi vérifie l’équation différentielle
Δ Ei + (ω/c)2 Ei = 0 (1)
Les composantes tangentielles du champ électrique E sont nulles sur les parois.
Les composantes normales du champ B sont nulles sur les parois.
Par exemple
paroi, X1 = o : E2 = E3 = o B1 = o
paroi, X1 = a1 : E2 = E3 = o B1 = o
1.2. Le champ proposé vérifie les conditions aux limites. L’application de (1) à l’une des composantes de E donne :
ω2/c2 = π2 Σ (mi/ai)2

1.3. div.3. = o (absence de charge dans la cavité) entraîne :
Σ (mi Ei°/ai) = o (2) soit K.E = 0
Le champ électrique est perpendiculaire au vecteur K.
Pour une pulsation donnée le vecteur champ est déterminé par deux vecteurs de base perpendiculaire à K.
Remarquons aussi que la relation 2 impose une relation entre les Ei ; donc le champ dépend de deux composantes seulement.
1.4. Les deux miroirs sont parallèles et supposés infinis.
L’invariance par translation suivant x2 et x3 entraîne que le champ ne dépend que de x1.
Si on ne s’intéresse qu’aux ondes qui se propagent suivant x1, alors
E1 = o (champ transverse)
E2 = E°2 sin (m1 π x/a1) exp jωt
E3 = E°3 sin (m1 π x/a1) exp jωt
avec m1 π/a1 = ω/c
L’analogie mécanique est le mouvement d’une corde sans raideur liée à ses deux extrémités.
1.5.
dU ω = (ε°/u) [BB*.c2+ E.E* ]. dτ
Il suffit d’intégrer sur le volume.
1.6.
∫∫∫ B.B* dτ = - (1/jω) ∫∫∫ rot E.B*
= (1/jω [∫∫∫ div (E Λ B*) dτ + ∫∫∫ (E.rot.B*) dτ
rot B* = µo εο ((d*E*/dt) = - jω/c2 E*
d’où ∫∫∫ BB* dτ = - 1/jω [∫∫ (E Λ B*). n ds - jω/c2 ∫∫∫. E.E*
or, sur la surface E = o donc
∫∫∫ BB* dτ = 1/c2 ∫∫∫ ( E.E*) dτ
d’où l’expression :
d U = ε°/2 ( E.E*) dτ = u dτ
u = ε°/2 [ (E1 E1*+ E2E2* + E3E3*)
en prenant une valeur moyenne dans l’espace.
<u > = ε°/16 [ (E°1)2 + (E°2)2 + (E°3)2 ]

1.7.
Dans le domaine visible 400 nm < L < 800 nm, calculons l’ordre de grandeur du volume pour lequel on ait M grand.
V = (λ4/8πdλ) M = 1,3.10-20M
Per exemple si M = 100, V = 10-18 m3
Donc une cavité de côté a = 10-6m, il y a 100 modes possibles.
Deuxième partie.
2.1.1. On peut admettre qu’un miroir sphérique est équivalent à une lentille mince dont l’espace du rayon émergent est caractérisé par un milieu d’indice n = -1.
On peut également considérer que le foyer image et le foyer objet se confondent lorsqu’on replie le milieu émergent d’une lentille sur le milieu incident.
La distance focale de chaque lentille est donc R1/2 et R2/2.
Donc N aller-retours dans la cavité est équivalent à la propagation du rayon lumineux dans N motifs {L1 - L2 } , les deux lentilles sont distantes de L.
2.2.1.
α1 (p) = tan α1 (p) = (y2p - y1p) /L.
α2 (p) = (yp+11 - yp2) /L.
2.2.2. soient deux points conjugués A et A’ (A’ est virtuel) sur l’axe.
1/O1A’ - 1/O1A = 1/f’1.
avec α2(p-1) = - y1p/O1A α1p = - yp1/O1A’
d’où α1p - α2p-1 = - y1p/f’1 α2p - α1p = - y1p/f’2.
2.2.3. A partir de 2.2.1. et 2.2.2. , on obtient :
y2p-1 + y2p+1 + (2-u1 u2) y2p = o
soit f’1 f’2 (y2p-1 + y2p+1) + [ 2L (f’1+f’2) - 2f’1f’2 - L2] y2p = o
2.3.1. α1 (p+1) = (y2p+1 - y1p+1 )/L α1 (P) = (y2p - y1p)/L.
d’où y2p+1 - y1p+1 = - y2p + y1p
y2p+1 = - y2p
d’où α1 (p)- α2 (p)=( y1p - y2p + y1p+1 - y2p )= - (2 y2p/L) = - (y1p/f’2)
d’où f’2 = L/2
De même, on montre que les 2 conditions entraînent y2p+1 = - y2p
y2p - y1p - y1p + y2p-1 = - 2 y1p /L = - y1p /f’1
d’où f’1 = L/2.
La construction est classique. Remarquons que
F’1(p) = F2 (p) ; F’2 (p) = F1 (p+1)
F’1 (p+1) = F2 (p+1)

2.3.2. Les distances focales sont égales ; les foyers sont confondus.
Donc, C2 confondu avec S1 et C1 avec S2 .
Cavité confocale : S1 C1 = - S2C2 = L.
2.3.3. On trouve facilement que A et A’ sont confondus après un aller et retour.
2.3.4. En étudiant la progression selon la méthode du 2.3.1., on obtient
. après un aller-retour A’B’ = - AB
. après deux aller-retours A’B ’’ = AB.
On peut aussi le montrer par les relations classiques.
Relation des sinus d’Abbe AB. α = - A’B’ . α’.
AB -- M1 -- A1 B1 -- M2 -- A’B’.
Relation de Newton : FA. FA1 = f2 FA’.FA1 = f2
donc FA=FA’ AB = -A’B’
2.4.1. On remplace dans l’équation
y2p-1 + y2p+1 + (2-u1u2) y2p = o
il vient y2p [4 cos2 (φ/2) - u1u2] = o
donc cos2 φ/2 = u1u2/4
d’autre part o < cos2 (φ/2) < 1.
d’où o < 4 + L2/f’1f’2 - 2L [1/f’1 + 1/f’2] L4.
D’autre part, y2p doit être telle que son module soit inférieure à D/2 exprimant que les rayons restent confinés.
donc si A et A’ sont des réels, alors (A) + (A’) < D/2
2.4.2. Pour une cavité focale y2p+1 = y2p
Dans ce cas, rien n’est possible que si φ = (2k+1) π
D’autre part, si f’1 = f’2 = L/2 u1 = u2 = o et cos2 φ/2 = o
donc φ = π.
Troisième partie.
3.1.1. Pertes par diffusion et absorption si le milieu n’est pas le vide parfait.
Les miroirs diffractent ; une partie de la lumière est alors envoyée à
à l’extérieur de la cavité.
3.1.2. Un faisceau plan monochromatique λ arrivant sur un miroir plan de côté D
diffracte. La tache centrale est localisée dans un cône d’angle θ =λ/D.
Pour que tous les rayons lumineux situés dans ce cône atteigne l’autre
miroir, il faut que θ < D/L.
soit 1< D2/λL = N.

3.2.1. Les relations écrites traduisent le principe d’Huyghens Fresnel.
Chaque point réémet une onde sphérique dont l’amplitude et la phase dépendent
de l’onde incidente.
Le déphasage j = exp (j. π/2) correspond au passage par un foyer.
3.2.2. Soit la projection P1 sur oz
(P1M)2 = [P1H1 + H1H + HM]2
(P1M)2 = (P1H1)2 + (H1H)2 + (HM)2 - 2 H1P1. HM
(P1M)2 = R’1)2 + (H1H)2 - 2 R’1. R.
Le point P1 appartient au cercle de rayon L,
donc
(H1P1)2 + (Z - L)2 = L2 Z cote du point P1
comme D << L, alors Z << L.
d’où Z ≈ (R’1)2/2L.
P1M2 = R2 + z2 + (R’1)2 [1 - z/L]
P1M = z + [R2 - 2.R. R’1 + R’12 (1- z/L)] /2z
on peut donc écrire :
(1/P1M) (exp jk. P1M) = (1/z) (exp jk z) exp (jk/2z) [R2+(R’1)2 (1-z/L) -2R.R’1
Le principe d’Huyghens entraîne alors l’expression donnée dans l’énoncé.
3.2.3. Evaluons U (P2).
U (P2) = Aγ2/L ∫∫s U(P1) K (P1P2) ds.
or K(P1P2) = exp jk/2L [R’21 - 2R’1.R’2]
car z ≈ L et R ≈ R’2
K (P1P2) ≈ exp - (jk/L) R’1.R’2 = exp - j k/L [x1x2 + y1y2)
d’où U (P2) = Aγ2/L ∫∫s1 [K1 exp [- π(R’1)2/D21] exp - (jk/L) (x1x2+y1y2) dx, dy2
car ds ≈ dx1 dy1.
U (P2) = Aγ2K1/ J (x2). J (y2).
avec J (x2) = ∫x1 exp [- π(x21)/D12 - j k/L (x1x2)]. dx1
à l’intervalle de variation de x1 étant étendue à l’∞.
J(x2) = ∫ exp [- (π/D12 )x12 - jk x2x1/L] dx1
J(x2) = ∫ exp - π/D12 [x1 + jkD12x2/L.2 π]2 . exp - k2D21x22//4πL2 . dx1

d’où J (x2) = exp (- k2d12x22D1/4.π.L2)
d’où U (P2) =Aγ2K1L-1.D21 exp (-k2D12 [x22 + y22]/4. π.2L2)
U (P2) = Aγ2K1L-1.D21 exp - (k2D12.R’2/4. π.L2)
or U (P2) = K2 exp [-π (R’2)2/D22]
d’où k2D12/4. π.L2 = π/D22 soit D1D2 = λL
(D21.A γ2K1) = K2.L
Par permutation des indices on obtient en fait, une troisième relation :
(D22. A γ1K2) = K1.L
il vient γ1. γ2. (A. λ)2 = 1.
3.2.4.
A = J/λ alors γ1. γ2 = - 1
donc exp - 2j.k.L = - 1. alors 2J.kL = (2m+1) π
k = π (2m + 1)/2L + ωm/c
ωm = (2m+1) .πc/2L
En reprenant les relations on obtient
K2 = (-1)m K1D1/D2
soit une cavité oscillant à la pulsation xo moyenne.
ωo - Δω/2 < ωo + Δω/2
Le nombre de mode N dans la cavité est égal au nombre d’entiers satisfaisant à
ω = (2m+1) π c/2L dans la bande de pulsation considérée.
Δω = Δm πc/2L soit N = Δm = 2L Δω/πc
soit N = 2L Δλ/.λ.2
Dans le visible, si on prend L = 1µm comme pour la cavité cubique
Δλ = 400 nm λ = 600 nm
N = 2 modes alors que l’on avait 100 modes pour la cavité cubique.
La cavité confocale est donc plus sélective.

Concours Physique ENSI 1994 (Corrigé)

PREMIERE PARTIE
1 - Amplificateur sélectif à circuit résonant
1 - Etude du bobinage primaire.
1 - 1 - a - Les lignes de champ sont des cercles dont les axes sont confondus avec l'axe Oz. En effet tout plan contenant l'axe Oz est plan de symétrie de la distribution etB est normal à chacun de ces plans.
1 - 1 - b - Prenons le contour fermé suivant :
- un arc de cercle de rayonr0 et d'angle passant par O'
- un arc de cercle de rayonr0+rcosθ et d'angle passant par P - on ferme naturellement le contour (la circulation y est nulle).
Le théorème d'Ampère s'exprime :Bdl=0
soit B0.r0α2πBP+rcosθα2π=0ou encore, avecB0=n1μ0I2πr0
BP=B01+rr0cosθ
1 - 1 - c - En calculant le fluxΦ engendré par le tore sur lui-même :
Φ=n1.BdS=n21μ0I2πr0(1+rr0cosθ)rdrdθ commer0>>ar
Φ=n21μ0I2πr0(1rr0cosθ+rr0cosθ)rdrdθ
on obtient finalement pour L après simplification :
L=n21μ0a22r0(1+a24r20)

1 - 1 - d - Comme on aL=L1(1+a24r20),LL1avec une précision inférieure à 1% si a24r20<0,01 soit ar0<0,2.
1 - 1 - e - La résistance de la bobine est donnée par la relation suivante :
R=ρIs avec I=n12πas=πd24 et n1=2π(r0ad)
SoitR=16πρ(r0a)d3 etL1R=μ0πad(r0a)8ρr0.
1 - 1 - f - A.N.L1=0,11mH.L1R=5,92.105H.Ω1.L1ω0R=37,2
2 - Etude du bobinage secondaire
1 - 2 - a -Φ12=n2.B1.dS2=M.I1 soit, en négligeant les temes du second ordreM=n1n2μ0a22r0.
1 - 2 - b -M=L1.L2.
3 - Etude de l'amplificateur
1 - 3 - a - la puisanace complexe est :
P_=12Ze_Imax_˙Imax_=12Ze_|Imax_|2=Ze_|I0_|2 avec P=Re(P_).
Ze=R//C1//L1=jR1L1ωR1(1L1C1ω2+jL1ω)soitP_=jR1L1ω.I20R1(1ω2ω20+jL1ω)
finalement
P=R1I201+R21L21ω20(x1x)2 avec Pmax=R1I10 et Q=R1L1ω0
1 - 3 - b -Pmax1+Q2(x1x)2=Pmax2 soitx1x=±1Q (deux équations du second degré)
( 1 )x1,3=121Q±(1Q)2+4 seule la racine positive est accebtable (x1).
( 2 )x2,4=121Q±(1Q)2+4 seule la racine positive est acceptable (x2).
Δω0=(x2x1)ω0=ω0Qsoit ω0Δω0=Q
1 - 3 - c -Vs_=Ze_I0_=Ze_sVe_ soit G=|Ze_|s finalement G=R1.s1+Q2(x1x)2
Vs,max est donné pour x=1Vs,max=R1I0
Vs,min est donné pour ω1 ou ω2 soit Vs,min=R1I02
1 - 3 - d - Ve=A0+n=1Cncos(nω0t)+ψn
Vn,s=G(nω0).Vn,e on peut donc d\'e finir τn,e=Cn,eC1,e et τn,s=G(nω0).Cn,eG(ω0).C1,e
On obtient pour l'atténuation en décibels
δn=τn,eτn,s=G(nω0)G(ω0)=1+Q2(x1x)21+Q2(nx1nx)2 comme x= 1 et n = 2,δ2=11+Q2(32)2
Tout calculs fait on trouveQ=2.
1 - 3 - e – PosonsReq=R1//Ru On exprime alors Q' par Q=ReqL1ω0 soit Q=QRuR1+Ru donc Δω0R1+RuRu
Si Ru=R1 alors Δω0=2.Δω0

4 - Couplage magnétique de l'amplificateur à une charge
1 - 4 - a - ( 1 ) V1_=jL1ωI1_+jMω(I1_+I2_)+jL2ω(I1_+I2_)+jMωI1_
( 2 ) V2_=jMωI1_+jL2ω(I1_+I2_)
( 3 ) V2_=RuI2_
De ( 2 ) et ( 3 ) on tire ( 4 ) I2_=jL2ω+jMωRu+jL2ωI1_
En substituant ( 4 ) dans ( 2 ) et remarquant queL1L2=n21n22 et que 2ML2=2n1n2n22
on trouveV1_I1_=Ze_=μ2jL2ωRuRu+jL2ω avec μ=n1+n2n2.
1 - 4 - b - Calculons la pulsation de résonance du montage.
Comme on nous demande dans la question - c - le facteur de qualité Q, exprimons la puissance moyenne absorbée par l'impédance constituéeR1,C2, les bobines coupl\'e es et Ru. En premier lieu, exprimons l'impédance équivalenteZeq_=R1//C2//Ze_ soit
Zeq_=jR1Ruμ2L2ωR1Ru(1L2C2μ2ω2)+jL2ω(R1+μ2Ru)
CommeP=Re(Ze_)|I0_|2 on trouve alors tout calcul fait
P=R1Ruμ2R1+μ2RuI201+(R1RuR1+μ2Ru)21L22ω20(1xx)2 soitPmax=R1Ruμ2R1+μ2RuI20ω20=1L2C2μ2
EtQ=R1RuR1+μ2Ru1L2ω0.
On veut1L2C2μ2=1L1C1soitC2=n21(n1+n2)2C1
1 - 4 - c - En définissantΔQ=QQavecQ=R1μ2L2ω0 etQ=R1Ru(R1+μ2Ru)L2ω0
on obtientΔQQ=11+μ2. A..N. = 9,9
DEUXIEME PARTIE
11 - Exemples de filtres actifs à circuits RC
11 - 1 - Expression générale de la fonction de transfert d'un filtre passe -bande du second ordre.
Calculons le module deT(jω)_ .|T(jω)_|=G0(1+14α2(1xx)2)1/2. Soit F la fonction suivanteF=1+14α2(1xx)2, étudions la sur l'intervalle[0,+].
dFdx=12α2(1xx)(1x2+1)
soit
x     0            1                                  +
F      ↘     min           ↗                 +
F'       -      0              +
T 0   ↗     G0            ↘                    0
La forme de la courbe permet de conclure sur la nature du filtre.
Calculons la bande passante :G02=G0(1xx)(14α2+1) soitx1x=±2α(deux équations du second degré)
( 1 )x1,3=α±α2+1 seulex1est positive.
( 2 )x2,4=α±α2+1 seulex2est positive.
Δω0=(x2x1)ω0=2αω0 soitQ=ω0Δω0=12α2

11 - 2 - Filtre actif à structure de Sallen et Key
11 - 2 - a - ( 1 ) V_=V+_=1kVs_
( 2 )VA_=Y1_Ve_+Y2_V+_+Y3_Vs_Y1_+Y2_+Y3_
( 3 )VA_=V+_Y2_+Y4_Y2_
De ( 1 ) et ( 3 ) on tire ( 4 )VA_=Vs_Y2_+Y4_Y2_.k
En égalisant ( 2 ) et ( 4 ) on trouveVs_Ve_=Y1_Y2_.k(Y2_+Y4_)(Y1_+Y2_+Y3_)Y22_Y2_Y3_.k
11 - 2 - b – AvecY1_=1R,Y2_=jCω,Y3_=1R,Y4_=1R+jCωet en exprimant T(jω)_=G01+12αjx+jx2α on trouve tout calcul fait T(jω)_=k(5k)(1+2jRCω(5k)+jRCω5k)
soit en identifiant: ( 1 )G0=k15k
( 2 )jx2α=jRCω5k
( 3 )1jx2α=2jRCω(5k)
En effectuant le produit ( 1 )*( 2 ) on tireα=5k22 on trouve alors pourω0=2RC et Q=25k
11 - 2 - c - A partir de l'équation différentielle homogène associée au montage, étudions la stabilité du système :v(t)+2αω0dv(t)dt+1ω20d2v(t)dt2=0
le discriminant réduit associé à l'équation caractéristique de cette équation différentielle s'exprime ainsiΔ=1ω20(α21).
Si k = 5 alors = 0 et le sytéme oscille.
Si k > 5 alors < 0. On peut distinguer deux cas :|α|<1 et |α|>1.
Dans ces deux cas le systéme est instable.
11 - 3 - Filtre actif à varialble d'état
11 - 3 - a - VA_=rI1_etVA_=2rI1_+Vs_ soitVA_=Vs_
De plusVA_=RI1_Vs_ etV0_=1jCωI1_ soitV0_Vs=1jRCω ( 1 )
En écrivant la loi des noeuds en D on obtientVs_Zeq_Ve_R2_=V0_R_ ( 2 )
En combinant ( 1 ) et ( 2 ) on obtient la relation demandé sous la forme
T(jω)_=G01+12αjx+jx2α=R1R211+R1jR2Cω+jR1Cω
SoitG0=R1R2α=R2R1ω0=1RC et Q=R1R
11 - 4 - Filtres actifs à condensateurs commutés
11 - 4 - a -e1=u(t)+rCdu(t)dt soitu(t)=e1+Cte.exp(tτ). Le temps de charge étant trés faible par rapport à la période du système, on peut facilement supposer que la tension aux bornes du condensateur à t = 0 est égale àe2.
La constante se déduit facilementCte=e2e1. La tension aux bornes du condensateur pour l'intervalle de temps[nTc,n+12Tc] est u1(t)=e1+(e2e1)exp(tτ).
De même on trouve pour l'intervalle de temps[n+12Tc,(n+1)Tc]
u2(t)=e1+(e1e2)exp(tTc2τ)
11 - 4 - b - i1(t)=Cdu1(t)dt=Cτ(e1e2)exp(tτ) de même pouri2(t)
i2(t)=Cdu1(t)dt=Cτ(e2e1)exp(tτ)
La valeur moyenne étant définit ainsii1(t)=1TcTc0i1(t)dt.
L'intégrale donne, en tenant compte de l'approximationτ<<Tci1(t)=CTc(e1e2).
De même pouri2(t) on obtient i2(t)=CTc(e2e1)=i1(t)

11 - 4 - c - uAB=e1e2=iAB(t)Reavec
iAB(t)=i1(t)i2(t)=i1(t)i2(t)=2i1(t)=2CTc(e1e2)
SoitRe=Tc2C=12Cfc
11 - 4 - d - Comme la fréquence de commutation de l'intérupteur est bien suppérieure à la fréquence du signal, pour un intervalle de temps de l'ordre deTc, le signal apparait continu pour l'intérruteur lors de plusieurs commutations.
11 - 4 - e - En utilisant le théorème de Millman au point A :
VA_=Y1_Ve_+Y3_Vs_Y1_+Y4_+Y3_
et au point BVB_=0=Y2_Vs_+Y4_VA_. En combinant les deux équations
précédentes , en fonction des admittancesVs_Ve_=Y1_Y2_Y4_(Y1_+Y4_+Y3_)Y3_soit , en exprimant ce résultat en fonction des admittaces :Y1_=1Re=Y2_Y2_=jC2ωY4_=jC1ω et sous la forme déja vue :Vs_Ve=1(1+C2C1)(1+C1jReC1ω(C1+C2)+jReC1C2ωC1+C2).
On peut exprimer les grandeurs demandées :G0=C1C1+C2α=C1+C22C1C2ω0=1ReC1C2=2CfcC1C2 et Q=C1C2C1+C2

Concours Physique Concours Commun TPE 1994 (Corrigé)

Corrigé épreuve physique commune - T.P.E 1994
PREMIER PROBLÈME - ÉLECTRONIQUE
I Référence de tension à diode Zener
I-1)
La loi des mailles et la loi des nœuds fournissent tout d'abord:
{V1=V2+RI1U=V2I1+I=I2
Il est possible d'obtenir V2 = V1 -R(I2 -I) = f(V1,I2) à condition d'éliminer I. On distingue alors suivant la valeur de U
  • U > Vd ⇔ Dz est en mode passant (Zone 1 de la figure 1)
V2=RdR+RdV1RRdR+RdI2+RVdR+Rd Si V2<Vd
I=UVdRd=V2VdRd V2=V1RRd(RdI2+V2+Vd) d'où le résultat:
  • -Vz < U < Vd ⇔ Dz est en mode bloqué (Zone 2 de la figure 1) alors I = 0
d'où le résultat:
 V2=V1RI2 si V< -Vd
  • U <- Vz ⇔ Dz est en mode passant inverse (Zone 3 de la figure 1)
I=U+VzRz=V2+VzRz V2=V1RRz(RzI2+V2Vz) d'où le résultat:
 V2=V1RRz(RzI2+V2Vz)

I-2)
On en déduit que la caractéristique V2 = f(I2) à V1 Cte est une fonction affine par morceaux
Zone 1:pente= RRdR+RdRd
Zone 2:pente= R
Zone 3:pente= RRzR+RzRz
La zone 3 ayant une pente quasi nulle représente le domaine de régulation V2 ≈Vz
Lorsque le point de fonctionnement se trouve dans la zone 1 le courant I2 et la tension V2 sont de signes contraires, ce qui veut dire que l'on a affaire à une charge constituée par un générateur. Les rôles de l'entrée et de la sortie sont inversés.
I-3)
Cette fois les pentes sont:
Zone 1: pente = RzR+RzRzR
Zone 2: pente = 1
Zone 3: pente = RdR+RdRdR
La zone 3 ayant une pente quasi nulle représente le domaine de régulation V2 ≈Vz
I-4)Dans la zone 3 on a établi que : V2=RzR+RzV1RRzR+RzI2+RR+RzVz
Donc les variations sont données par: ΔV2=RzR+RzΔV1RRzR+RzΔI2=SΔV1ρΔI2
S=RzR+RzRzR et ρ=RRzR+RzRz
II Fonctions à seuil
II-1) L'A-O est en régime linéaire donc V- est nul. Alors puisque E1 est positive, I1 est positif
II-1-a)Si VS est positif (strictement) alors le courant I2 est négatif et I0 est positif (strictement).
Alors i1 =I1 -I2 est positif, donc la diode D1 est passante,
Alors VK = V- = 0 comme VS,
Alors la diode D2 est traversée par i2 positif ou nul ⇒ I2 =I0 +i2 est positif
Il y a donc contradiction logique et VS ne peut pas être strictement positf. II-1-b)Si VS est négatif (strictement) alors le courant I2 est positif et I0 est négatif (strictement).
Alors i2 =I0 -I2 est négatif strictement, mais i2 ne peut être que positif ou nul donc nouvelle contradiction logique et VS ne peut pas être strictement négatif. II-1-c) VS ne peut être que nul (D2 est au repos, D1 traversée par I1 court-circuite R2 ).

II-2) V- est toujours nul. Et puisque E1 est négative, I1 est négatif.
• Si VS est négatif ou nul alors le courant I2 est positif ou nul.
Alors i1 =I1 -I2 est négatif, ce qui n'est pas possible,
VS ne peut pas être strictement négatif ou nul.
• Si VS est positif (strictement) alors le courant I2 est négatif, I0 est positif
Alors i2 =I0 -I2 est positif (strictement), la diode D2 est passante.
Alors VK = VS > 0 la diode D1 est bloquée et on a I1 = I2 soitE1R1=VSR2 • La seule situation possible est: VS=R2R1E1
II-3)
La caractéristique VS = f(E1) est donnée ci-contre :
C'est celle d'un ampli-inverseur qui au delà d'un certain seuil (zéro ici) est coupé.
II-4)
II-4a) Plusieurs solutions sont possibles pour placer les sources dont les valeurs sont algébriques.
Un schéma classique est représenté ci-contre et en absence d'autres défautson peut dire que l'on a ε = 0
II-4b) Pour un A-O 741 on a typiquement:
Ed de l'ordre de quelques mV
Ip de l'ordre de quelques nA
II-4c)On admet que les défauts ne modifient pas l'état prévu des diodes. Pour E1 > 0 on a D1 passante et D2 bloquée. D'où le schéma:
I2=I0EdVSR2=VSRLVS=RLR2+RLEd
Mais D2 bloquée ⇒
V- -VS = Ed - VS < 0 impose que Ed <0
Sinon D2 passante est alors VS = Ed
II-5)VS = µε avec ε = V- - V+ = VA Mais l'amplificateur n'ayant pour seul défaut qu'un gain fini on peut écrire, d'après le théorème de Millman:
VA(1R1+1R2)=ER1+VSR2VSμ(1R1+1R2)=ER1+VSR2
VS=(1μR1+1μR2+1R2)=ER1VSE=1R1(1μR1+1μR2+1R2)=R2/R11+1μ(R1+R2R1) Le montage est donc celui d'un ampli-inverseur idéal rétroactionné par un opérateur de retour β vérifiant: β.(gainideal)=1μb Or on sait qu'une rétroaction diminue le gain de l'opérateur direct. C'est bien vérifié ici.
II-6)
Si les défauts ne modifient pas l'état prévu des diodes. Pour E1<0 D2 est passante, D1 est bloquée. Le théorème de Millman donne:
V=ε=E1R1+VSR21R1+1R2etμε=U2+VS
On peut éliminer ε et avoir VS en fonction de g(i2 )=U2
On obtient ainsi:
VS(1+g(i2)/Vsμ)=E1R2+VSR21R1+1R2VS=E1R11R2+(1+g(i2)/Vsμ).(1R1+1R2)=V01+K(1+g(i2)/V) A condition de poser: V0=R2R1E1etK=R2μ(1R1+1R2)
Si on fait µ → ∞ on retrouve bien le résultat de la question II-2) puisqu'alors K = 0
Si on fait g(i2) ≡ 0 alors on retrouve le résultat de la question II-5), ce qui est satisfaisant.
II-7)Le coefficient K est très faible car le coefficient µ est très grand pour un ampli-op, cela veut dire que l'influence des arrondis sur le comportement réel vis à vis du comportement idéal des diodes est négligeable avec un montage à ampli-op.

III Fonctions à seuil à plusieurs cassures.
III-1) Le théorème de Millman donne immédiatement:
V=V+=0=VS1R1+VS2R2+VSR31R1+1R2+1R3 soit VS=R3(VS1R1+VS2R2)
III-2) Les diodes D1 et D2 sont montées têtes bêches deux cas sont à examiner:
Ier Cas: D1 est passante et D2 est bloquée. ⇔ VS1 = V- = 0 (D1 passante)
Alors en vertu du théorème de Millman si D2 est bloquée:
V1R+ER=ID1>0 ⇒ E > -V1
2ème Cas: D1 est bloquée et D2 est passante. ⇔ conséquence sur le théorème de Millman
V=00=V1R+VS1R+ER ⇒ VS1 =-(E+V1) or VS1 < V- = 0 soit E < -V1
Les deux cas possibles de valeurs de E sont donc passés en revue.
III-3)
Cette fois les diodes D3 et D4 sont montées différemment.
On a: V- = V+ = 0
U3 +U4 =VS2 -V- = VS2
Aux bornes d'une diode idéale la tension ne peut être que nulle ou négative, il s'en suit que VS2 ne peut être que négatif ou nul.
Alors les courants I et I0 de la figure seront positifs ou nuls tous les deux
Ier Cas: D3 et D4 sont passantes. ⇔ U3 = U4 = 0 ⇒ VS2 = 0 et I = I0 = 0
i3=ER+V2R>0 (D3 passante) donc il faut que E < V2
2eme Cas: D3 est bloquée - D4 est passante. ⇔ i3 = 0
et conséquence du théorème de Millman: V=00=V2R+VS2R+ER
VS2 = V2 -E la condition VS2 < 0 impose d'avoir E > V2
3eme Cas: D3 est passante - D4 est bloquée ⇔ i4 = I + I0 = 0 ⇒ I = I0 = 0 et VS2 est nul
i3=ER+V2R>0 (D3 passante) donc il faut que E < V2
4eme Cas: D3 et D4 sont bloquées. ⇔ i4 = I + I0 = 0 ⇒ I = I0 = 0 et VS2 est nul
i3 = 0 (D3 bloquée) il faut que E = V2
Il y a donc deux situations: {E>V2VS2=V2EEV2VS2=0
III-4)On fait la synthèse des études précédentes sous forme d'un tableau:
E E < -V1 V1 < E < V2 E > V2
VS1 -(V1 + E) 0 0
VS2 0 0 (V2 - E)
VS=R3(VS1R1+VS2R2) R3R1(V1+E) 0 R3R2(V2E)
Ce qui se représente graphiquement par la caractéristique VS =f(E) ci-contre.
La caractéristique obtenue est celle d'une pseudo-diode Zener (cf figure 1) avec la correspondance des grandeurs:
(U,I) → (E,VS)
L'intérêt de ce montage est de réduire les défauts dûs aux arrondis.
III-5) La tension de sortie VS est indépendante du courant de sortie, on a donc en sortie une source de tension parfaite d'impédance de sortie ZS = 0
• • • • • • • • • • • • • •
DEUXIÈME PROBLÈME - MÉCANIQUE
I Étude préliminaire
I-1)
Dans un triangle équilatéral une rotation d'angle 2π/3 autour du point intersection des médianes (hauteur, médiatrices, etc..) laisse invariant le triangle et lui même. Il s'agit donc du centre d'inertie de la plaque homogène.
Sa position est: AG=2h3
I-2)
Le moment d'inertie est ici un calcul d'intégrale double:
I(Ax)=h0dyytan(30)ytan(30)y2.dx
(en convenant que la masse surfacique est unitaire M≡S)
I(Ax)=2h0dy[xy2]ytan(30)0=23[y44]h0
I(Ax)=23[h44]orMS=h23 donc I(Ax)=Mh22
A-N: I(Ax) = 2,5.10-3 kg.m2
I-3)Les trois côtés sont équivalents pour ce calcul. Donc J(AB) = J(BC). On peut utiliser deux fois le théorème de Huyghens pour calculer ce dernier.
J(BC)=(I(Ax)M(2h3)2)+M(h3)2
J(AB)=Mh26 A-N: J(AB) = 8,4.10-4 kg.m2
I-4)
Nous calculerons d'abord le moment d'inertie I(Az) puis par le théorème de Huyghens on obtiendra K(Gz).
I(Az)=h0dyytan(30)ytan(30)(x2+y2).dx=2h0dy[x33+xy2]ytan(30)0 I(Az)=2h0dy[y393+y33]=2093[y44]h0
AvecMS=h23I(Az)=20Mh236 donc
K(Gz)=I(Az)M(2h3)2=20Mh2364Mh29K(Gz)=Mh29 A-N: K(Gz)= 5,6.10-4 kg.m2

II Rotation autour d'un côté du triangle
On a affaire à un pendule pesant se déplaçant sans frottement. Il y a conservation de l'énergie mécanique de la plaque. Compte tenu du sens d'orientation de l'axe vertical l'énergie s'écrit:
Em=12JAB˙α2MgzG=Mh212˙α2Mgh3cosα=Cte
D'où le résultat cherché ˙α2=4ghcosα
Le mouvement de G est circulaire, il y donc une accélération centripète et une accélération tangentielle. Au passage par la verticale l'accélération tangentielle est nulle puisque la vitesse est maximale. Il reste alors uniquement la composante centripète que l'on calcule pour α=0
aG=h3˙α2=4g3 A-N: aG = 13,1 m.s-2
III Mouvement de vissage
III-1)
L'angle θ de rotation du solide est représenté dans le plan de la plaque par l'angle entre GA' et GA. A' est l'intersection de la verticale A0z avec le plan de la plaque. On peut écrire:
AA=2.2h3sin(θ/2)
Cette seconde figure représente la situation dans un plan vertical des points A, A0 et fait apparaître l'ascension du point A jusqu'en A' tel que A0A' = L - zG
La longueur constante du fil se traduit par:
L2=(zG)2+(AA)2
L2=z2G+[4h3sin(θ/2)]2
III-2)
D'après le théorème de König Ec=12M˙z2G+12KGz˙θ2=12M˙z2G+Mh218˙θ2

III-3)Dans l'hypothèse des petits mouvements on a θ voisin de 0 et zG voisin de L. La relation géométrique devient
L2=z2G+[4h3sin(θ/2)]2L2=(Lε)2+4h2θ29
Et en dérivant on obtient: 0=2˙ε(Lε)+8h2˙θθ92˙εL+8h2˙θθ9
Tandis que la relation de définition de l'énergie cinétique devient:
Ec=12M˙ε2+Mh218˙θ2 soit en éliminant ε, Ec=12M[16h4˙θ2θ281L2+h2˙θ29]=Mh218˙θ2[1+16h2θ29L2]
Le terme en θ2 est négligeable et on a alors pratiquement Ec=Mh218˙θ2
L'énergie potentielle est Ep =-MgzG =-Mg(L-ε), on écrit alors la constance de l'énergie mécanique:
Em=Mg(Lε)+Mh218˙θ2=Cte par dérivation ⇒ dEmdt=Mg˙ε+Mh2182˙θ¨θ=0
Il reste encore à remplacer ε
Mg4h2˙θθ9L+Mh2182˙θ¨θ=0 l'équation des petits mouvements est ¨θ+4gLθ=0
Il s'agit de mouvements sinusoïdaux de période: T=2πL4g A-N: T= 316 ms
• • • • • • • • • • • • • •

Concours Physique EIVP P' 1994 (Corrigé)

I.V.P. 1994 option P' Freinage d'une navette par l'atmosphère
Interaction entre deux spires.
1 Préliminaire
p=μRTM atmosphère en équilibre isotherme μg=grad(p)
pz= μg  μz= μgMRT μ=μSexp(MgzRT)=μSexp(zd)
d=RTMg=8000mT=279K
2 Freinage vertical dvdμ + C1dmv = 0
2.1. dvdt=μC1mv2=dvdμdμdhdhdt
avec dhdt=v;etdμdh=μh
2.2 dv/v = -(C1 .d/m).dµ Ln(v/v0) = C1 .d/m.(µ0-µ) v=v0exp(d.C1m(μ0μ))

2.3 A l'altitude h0 la masse volumique est très faible (µ0 = 4,8.10-6) et le freinage très peu efficace; dans le cadre de ce modèle très grossier la vitesse à l'arrivée au sol est très faible: v= v0* exp(-20,8) = 7,4 .10-6 m/s
bien, sur la force de freinage, qui varie comme le carré cette vitesse, n'est plus efficace; qualitativement on voit que l'efficacité du freinage passe par un maximum; il resterait à définir quantitativement cette " efficacité".
2.4 δ = -dv/dt = µ(h).C1 /m.V2 = .C1 /m.V02 µ.exp{ 2.C1 (d./m).(µ0-µ)}
il y aurait un maximum de décélération là où d δ /dµ. = 0 = [1 - µ. 2.C1 d./m.]* δ /µ
soit quand μM=m2dC1=5.1038.103.2.10=132kg/m3
ce qui correspond à une altitude hM=dLn(μSμM)=8000.Ln42=29,9km
la décélération serait δM=μMC1mV201e=1eV202.d=1470ms2
soit, dans le cadre de ce modèle, environ 150 fois G.
2.5 Si l'on réintroduit l'attraction terrestre son effet est notable au départ car µ est faible, la vitesse va donc augmenter; on peut majorer cette augmentation en évaluant la vitesse de la navette au sol s'il n'y avait pas d'atmosphère(v '= (64.106+10.105)½ =8,06 km/s
Sous l'action de la gravitation la navette atteindrait une vitesse limite Vl=m.Gμ.C1 qui correspond en h=0, où µ = 1,3kg/m3, à Vl = 62 m/s. Dans le cadre du modèle où l' on néglige la gravitation cette vitesse de 62m/s correspond à une altitude calculable par les relations du § 2.2 : µ(h) =m /.(C1 d.).Ln(8000/62) = 0,30 kg/m3, on aurait cette masse volumique donc cette vitesse(62 m/s) en h= d.Ln(1,3/0,3) soit en h = 11,6 km ,(13,2km en tenant compte de µ(h)), altitude nettement inférieure à celle (environ 30 km) où l' on prévoyait une décélération maximale de 150* G, qu'il ne faut pas faire subir à d'hypothétiques passagers. L'allure générale de la courbe v=f(h), et ses conséquences, sont donc peu modifiées.

3 Freinage sur une spirale
3.1 On projette sur la tangente à la trajectoire la relation fondamentale en "oubliant" là encore le terme de gravitation lié à la terre(m.G.cosα) : dvdt=μC1mv2=dvdμdμdhdhdt
relation inchangée, mais avec dh /dt = - Vcosα dvdμ+C1dm.cosαv=0
3.2 Le freinage sur l'air raréfiée de la très haute atmosphère provoque une perte lente d'énergie mécanique pour un satellite, même en orbite circulaire (α=π / 2) et donc une lente diminution de l'altitude. Ce phénomène n'est pas pris en compte ici. Donc si α=π / 2 il n'y a pratiquement pas freinage et si α=0 la rentrée est la plus "brutale".
3.3 On observera le maximum de décélération pour d δ /dµ.=[1 - µ. 2.C1 d./m.cosα.].( δ /µ)
La décélération maximale sera ΔM=μM.Ctm.V20.1e=cosαe.V202.d=1470.cosα pour qu'elle soit inférieure à 10.G il faudra cosα < 1 / 14,7 soit π / 2 > α > π / 2 - 0,068
La longueur L de la trajectoire parcourue par la navette sera : L=tFt=0v.dt=tFt=0dhdt1cosαdt=14,7.h0=1470km
3.4 On néglige, lors de la descente de la navette, la perte d'énergie potentielle gravitationnelle devant la perte d'énergie cinétique 64 fois plus importante:-ΔEc =1/2.m.v²=1,6.1011 joules
Pour dissiper cette énergie on songe à la vaporisation d'une céramique; il en faudrait:
ΔEc=(IFus+Ivap)mceramSoitmceram=1,6.1011107=16tonnes
Cette valeur est bien sur incohérente avec la valeur, 5 tonnes, de la masse de la navette; on peut penser qu'il y a en plus évacuation de la chaleur par convection et surtout par rayonnement, l'importance de ces facteurs augmente.si la durée du vol spirale croît(α→π / 2)
Pb 2 : INTERACTION ENTRE DEUX SPIRES
1 Etude des phénomènes électromagnétiques
1.1 Bz=μ0I12a(1+a2z2)32μ0I1a22z3
1.2 L'Inductance mutuelle M entre les deux spires:
M=Φ12I1μ0πa42z3 etI2=1RdΦ12dt=1R3μ0πa42z4I1(dzdt)
M≠0 alors que L1 et L2 sont nulles peut surprendre. On peut espérer qu'un candidat s'en étonnant et invoquant L2.L1 ≥ M2 aura été fortement récompensé !
1.3 . a
1°) Symétrie de révolution autour de oz ⇒ B indépendant de θ
2°) Le plan M,ur,uθ est plan de "symétrie négative" ⇒ B(M)auplanM,ur,uθ
1.3 . b 2π.r.dz.Br+π.r2.Bzz.dz=0Br=a2Bzz=a23μ0πa2I12z4
1 3 . c F=I2.dlB=uz.2πa.Br
Fz=(a23μ0πa2I12z4)(2πa)R3μ0πa4I12z4(dzdt)=1R.z8(3μ0πa42)2dzdt
prend la forme demandée avec k=12.m.R(3μ0πa4I)2 Bien sur F12=F21

2 Etude des mouvements des spires
2.1 d2z1dt2+d2z2dt2=0;d2z2dt2=k2.z8dzdt=d2z1dt2=..12d2zdt2
et dzdt=k7.z7+C=k7.z70(z70z71)+v0=g(z)
2.2. a d²z /dt² est négatif à la date t = 0, puisque v0 > 0; mais selon la valeur de v0 et surtout du signe de (7.v0.z07-k ), deux cas sont possibles; dans le premier g(z→∝)>0
alors(7.v0.z07-k)>o,
pour g(z→∝)>0 :
Le régime permanent lorsque t→ ∝ est un mouvement uniforme à la vitesse v=v0k7.z70 ; les spires s'écartent indéfiniment.
2.2 . b Si maintenant g(z→∝) < 0, c'est à dire qu'alors (7.v0.z07-k) < 0, la vitesse d'éloignement, s'annule pour une valeur finie de z; c'est le point F du graphe inférieur. Les spires s'immobilisent et comme on a toujours zz0, le mouvement, ne peut reprendre.
2.2 . c La courbe intermédiaire du graphe est bien la courbe séparatrice du diagramme des phases.
2.3 D'un point de vue énergétique on peut écrire que la variation de la somme de l'énergie magnétostatique et de l'énergie cinétique deux spires est égale à la somme des énergies reçues de l'extérieur c'est à dire ici au travail du générateur qui maintient le courant I1 constant et la chaleur " reçue"de l'extérieur , algébriquement négative, contrepartie de l'effet joule. On peut aussi écrire le théorème de l'énergie cinétique: c'est à dire: variation de l'énergie cinétique des deux spires égale au travail de toutes les forces, ici les forces de Laplace sur les deux spires. Il reste une difficulté relative à l'état initial de la seconde bobine- (à t = o, il est possible de considérer I2 = 0, il faudra alors un L faible mais non nul, ou I2 ≠ 0, cela à quelques répercutions sur le bilan;

A noter que d(M.I1.I2)=I1.Δ(M.I2)=M.I1.I20=7m.v2012, n'est pas négligeable)
si 7.v0.z07 = 2k les spires s'éloignent indéfiniment (§ 2.2.a) et dz/dt= (v0/2).(1+ z07 /z7)
Travail des forces de Laplace:
WL=z=z0k.m21z8dzdtdz=(m.v074)v02u=1(u15+u8)du=316mv20_
énergie joule:
WJ=t=0R.I2(t)2.dt=R.(1R3μ0πa42z4I1(dzdt))2dt=k.m2.z8(dzdt)2dt=WL
variation d'énergie cinétique:
Ecinitiale=2.(m2(v02)2)=m.v204;Ecfinale=2.(m2(v04)2)=m.v2016ΔEc=3.m.v2016_

Concours Physique Centrale-Supélec (M, P') 1993 (Énoncé)

Centrale–Supélec, M, P’, 1993 (Physique I)
Énoncé
Ce problème comporte trois parties dont certaines questions peuvent être abordées de façon indépendante. La première partie abordera la propagation d’une onde de courant dans une ligne électrique, la deuxième précisera la structure du champ électromagnétique dans la ligne et la troisième traitera de la transmission d’une onde électromagnétique par une lame conductrice. Les données numériques sont regroupées en fin d’énoncé; on posera j2=1.

Onde de courant dans une ligne électrique

Une ligne électrique sans pertes est caractérisée par son coefficient d’inductance propre linéique et sa capacité linéique, respectivement notées L et C. À l’abscisse x et à l’instant t, on désigne par i(x,t) l’intensité du courant dans la ligne et par u(x,t) la tension entre les deux conducteurs de la ligne (cf. fig. [fig1]).
  1. Établir les deux équations différentielles liant i(x,t) et u(x,t).
  2. [I2] On cherche une solution de ces équations représentant une onde de courant de la forme i(x,t)=I(x)exp(jωt) en notation complexe. Déterminer, dans ce cas, la forme la plus générale de i(x,t) et u(x,t). Exprimer en fonction des caractéristiques de la ligne la vitesse de phase vφ de cette onde.
  3. La ligne, située dans l’espace x<0, s’étend jusqu’en x=0 où elle est fermée sur l’impédance Z0 (cf. fig. [fig2]). Montrer qu’il existe une valeur Zc de Z0, appelée impédance caractéristique de la ligne telle que le rapport u/i devienne indépendant de x. On exprimera Zc en fonction de L et C et on précisera la forme de l’onde dans la ligne. Exprimer dans ce cas la puissance moyenne transportée par l’onde à l’abscisse x. Que se passe-t-il physiquement en x=0?
  4. La ligne s’étend maintenant jusqu’à x=+ mais on branche encore l’impédance Z0=Zc en parallèle sur la ligne à l’abscisse x=0 (cf. fig. [fig3]). On s’intéresse à l’onde de courant dans la partie x<0 de la ligne.
    1. Montrer que cette onde voit en x=0 une impédance équivalente Z1 qui s’exprime très simplement en fonction de Zc.
    2. Définir et calculer le module r du coefficient de réflexion (en courant ou en tension) de l’onde en x=0.
  5. On place enfin sur la ligne précédente un court-circuit en parallèle à l’abscisse x= (cf. fig. [fig4]).
    1. Quelle est la forme nécessaire de l’onde de courant entre les abscisses x=0 et x=?
    2. Montrer qu’il existe une valeur minimale 0 de telle que le courant dans la partie positive de la ligne s’annule en x=0. On exprimera 0 en fonction de la longueur d’onde λ de l’onde de courant dans la ligne. En déduire alors le coefficient de réflexion et la forme de l’onde dans la partie négative de la ligne.

Champ électromagnétique dans la ligne

La ligne précédente est constituée de deux rubans conducteurs parfaits, de faible épaisseur, de largeur a, distants de b, l’espace entre les rubans étant vide (cf. fig. [fig5]). Les rubans sont parcourus par des courants de densités surfaciques js=js(x,t)ex et js et présentent entre leurs faces des densités surfaciques de charge σ(x,t) et σ(x,t).
On étudie les champs E et B uniquement dans l’espace situé entre les rubans et on suppose que ces champs ne dépendent que l’abscisse x du point considéré et de l’instant t. On néglige donc tout effet de bord.
  1. Exprimer, en fonction des constantes électromagnétiques du vide ε0 et μ0 et des densités js et σ les champs E(x,t) et B(x,t) dans l’espace vide entre les rubans.
    On considère à nouveau dans toute la suite de cette partie [PartieII] une onde de courant dans la ligne, d’intensité de la forme i(x,t)=Iexp[j(ωtkx)] en notation complexe, où k est une constante positive et I une constante réelle.
  2. [II2] À partir des équations de Maxwell, exprimer deux relations liant σ(x,t) et i(x,t). En déduire la vitesse de phase vφ de l’onde et montrer que la structure du champ électromagnétique est celle d’une onde plane dans le vide illimité.
  3. Déterminer l’énergie magnétique dϵB d’une tranche d’épaisseur dx de la ligne. En déduire le coefficient d’inductance propre L de la ligne.
  4. Déterminer l’énergie dϵE associée au champ électrique \vec E de la même tranche d’épaisseur {\mathrm{d}}x. En déduire la capacité linéique C de la ligne.
  5. Déduire des résultats précédents l’accord entre les questions [I2] et [II2] du problème quant à la vitesse de phase v_\varphi.
  6. Exprimer le champ \vec E en fonction des dimensions de la ligne et de la tension u(x,t) entre les rubans. Peut-on écrire une relation de la forme \vec E = - {\overrightarrow{\mathrm{grad}}\,}V dans l’espace vide entre les rubans?
    On désire fermer la ligne sur son impédance Z_c en introduisant, entre les rubans, à l’abscisse x = 0, une plaque conductrice de résistivité \varrho, d’épaisseur e, de largeur a et de longueur b (cf. fig. [fig6]).
  7. On considérera dans cette question que l’épaisseur e est suffisamment faible pour que l’on puisse admettre que le courant traversant la plaque soit réparti de manière uniforme.
    1. Déterminer Z_c en fonction de \varrho, e, a et b. Montrer que la résistance R_c d’un carré de la plaque, de côté quelconque, s’exprime en fonction des seules constantes \varepsilon_0 et \mu_0. On appellera impédance adaptée au vide cette grandeur R_c dont on donnera la valeur numérique.
    2. On veut réaliser cette plaque avec:
      • du cuivre de résistivité \varrho = {1,7\cdot 10^{-8}}{\,\Omega\cdot\mathrm{m}};
      • du carbone de résistivité \varrho = {3,5\cdot 10^{-3}}{\,\Omega\cdot\mathrm{m}}.
      Quel devrait être, dans chaque cas, l’épaisseur e de la plaque? Commenter.
  8. Déterminer le vecteur de Poynting associé à l’onde électromagnétique entre les rubans. Quelle est la puissance moyenne transportée par l’onde? Que se passe-t-il quand l’onde arrive en x = 0, la ligne étant fermée par la plaque d’impédance Z_c?

Réflexion sur une plaque conductrice

On considère à présent une onde électromagnétique plane dans le vide illimité, de pulsation \omega qui a des caractéristiques identiques à celles étudiées dans la partie [PartieII]. On écrira les champs de cette onde:
\vec E_i = E_0 \exp \left[j \omega\left(t - \frac{x}{c}\right)\right] \vec e_y \hspace{2em} \vec B_i = \frac{E_0}{c} \exp \left[j \omega\left(t - \frac{x}{c}\right)\right] \vec e_z
c est la vitesse de la lumière dans le vide. À l’abscisse x = 0 (cf. fig. [fig7]) on place une plaque conductrice plane infinie, orthogonale à \vec e_x, de constantes électromagnétiques égales à celles du vide \varepsilon_0 et \mu_0, d’épaisseur e et de résistivité \varrho identiques à celles calculées dans la partie précédente: un carré de côté quelconque de la plaque a donc une résistance R_c adaptée au vide.
  1. Expliquer qualitativement pourquoi il existera pourtant une onde réfléchie sur la plaque. En vous inspirant des résultats précédents et en argumentant votre réponse, pouvez-vous indique sans calculs quel sera le module r du coefficient de réflexion de cette onde sur la plaque?
    On se propose de retrouver ce résultat directement à partir de l’étude des ondes dans le vide et la plaque. Pour ce faire, on rappelle que, moyennant l’approximation \varrho\varepsilon_0\omega \ll 1 supposée ici vérifiée, le champ électrique dans la plaque conductrice est de la forme:
    \vec E_\varrho = \left\{A_1 \exp \left(- \frac{x}{\delta}\right) \exp \left[j \left(\omega t - \frac{x}{\delta}\right)\right] + A_2 \exp \left(\frac{x}{\delta}\right) \exp \left[j \left(\omega t + \frac{x}{\delta}\right)\right] \right\} \vec e_y
    A_1 et A_2 sont des constantes déterminées par les conditions aux limites de la plaque et \delta une distance caractéristique du conducteur et de l’onde, appelée profondeur de peau, et qui vaut \displaystyle \delta = \sqrt{\frac{2\varrho}{\mu_0\omega}}.
  2. Expliquer d’où provient l’approximation indiquée et préciser le champ magnétique \vec B_\varrho associé dans la plaque. Justifier l’expression de \delta.
    \left(\vec E_i, \vec B_i\right) étant l’onde incidente arrivant sur la plaque et \left(\vec E_\varrho, \vec B_\varrho\right) l’onde se propageant dans la plaque, on désigne par \left(\vec E_r, \vec B_r\right) l’onde réfléchie sur la plaque et \left(\vec E_t, \vec B_t\right) l’onde transmise dans l’espace x > e.
    On écrira \vec E_r et \vec E_t sous la forme:
    \vec E_r = \alpha E_0 \exp \left[j \omega\left(t + \frac{x}{c}\right)\right] \vec e_y \hspace{2em} \vec E_t = \tau E_0 \exp \left[j \omega\left(t - \frac{x}{c}\right)\right] \vec e_y
  3. Déterminer quatre relations liant \alpha, \tau, A_1 et A_2.
  4. Montrer que l’approximation précédente implique également qu’on ait e \ll \delta. En déduire, après simplifications des relations, la valeur de \alpha.
  5. Que faudrait-il placer, et à quel endroit, pour annuler l’onde réfléchie? On pourra d’abord répondre qualitativement en s’appuyant sur des résultats précédents et démontrer ensuite le résultat recherché.
Formulaire et données numériques:
Formule d’analyse vectorielle {\overrightarrow{\mathrm{rot}}\,}{\overrightarrow{\mathrm{rot}}\,}\vec u = {\overrightarrow{\mathrm{grad}}\,}{\mathrm{div}\,}\vec u - \Delta \vec u
Célérité de la lumière dans le vide c = {3,00\cdot 10^{8}}{\,\mathrm{m}\cdot\mathrm{s}^{-1}}
Perméabilité magnétique du vide \mu_0 = {4\cdot\pi\cdot 10^{-7}}{\,\mathrm{H}\cdot\mathrm{m}^{-1}}

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